La Grande Expérience Participative, c’est quoi ?

Lors de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s, vous pourrez participer à une vraie Grande Expérience Participative, qui aura lieu dans toutes les villes organisatrices de la Nuit Européenne des Chercheurs !

Cette  année, Grande Expérience Participative aura pour thème les sciences cognitives et plus particulièrement la psychologie cognitive.
Bien sûr, on ne peut pas vous en dire trop pour ne pas vous influencer, mais si vous voulez en savoir un peu plus… cliquez sur le point d’interrogation !

 

 Retrouvez le programme de la Nuit européenne des Chercheur.e.s à Dijon

« Impossible, impossible… est-ce que j’ai une gueule d’impossible ? » Mais au fait, pourquoi ce thème ?

La Nuit Européenne des Chercheurs.e.s invite le public à réfléchir sur les questions d’imPOSSIBLE en présentant un grand nombre de disciplines (technologie, médecine, astrophysique, histoire, éthnologie, psychologie…) et surtout en échangeant avec des chercheurs inspirés, emplis de créativité. Ceux-ci vopus expliqueront leurs champs d’investigation ou bien raconteront des recherches actuelles (ou historiques) qui ont su défier les imPOSSIBLES d’antan.
L’imPOSSIBLE, c’est l’imagination. Aujourd’hui, les historiens reviennent sur le passé en faisant des hypothèses impossibles : les uchronies. Les sociologues font des « hypothèses 0 » qui sont de véritables raisonnements par l’absurde. Les juristes et ethnologues étudient la diversité des impossibles en fonction des époques et des cultures. Que dire des tabous par exemple ? Sont-ils universels ? Évoluent-ils ?
L’imPOSSIBLE inspire l’innovation, comme celui qui doit encore être résolu par la technologie. Ainsi l’imPOSSIBLE incite-t-il à réfléchir sur le progrès scientifique et la société : un « progrès » devenu scientifiquement possible est-il éthiquement acceptable ?
L’imPOSSIBLE est un moteur pour la créativité. Il pousse le chercheur à trouver de nouvelles pistes car un chercheur renonce rarement !
L’imPOSSIBLE cadre la pensée et délimite les champs du possible. Qu’en est-il des constantes universelles, si chères à nos physiciens comme la vitesse de la lumière ?

Bref, imPOSSIBLE de s’ennuyer ce soir-là !

 Retrouvez le programme de la Nuit européenne des Chercheur.e.s à Dijon

« PARTICIPEZ ! » La Nuit Européenne des Chercheur.e.s vue par ses coordinateurs

Depuis 12 ans, la Nuit Européenne des Chercheur.e.s en France repose sur deux idées fondatrices et fédératrices. La première, c’est qu’il est important d’oser, d’innover, de tester. Speed searching, Bouche à oreille, Rencontre dans le noir… sont autant de nouvelles façons de partager et de jouer avec les sciences.Ces concepts ont été mis en place pendant nos Nuits.

L’autre pilier de notre démarche n’a, par contre, rien de moderne. Rien de nouveau. C’est l’idée que pour partager quelque chose, il faut se rencontrer. Et que cette rencontre doit être la plus simple, la plus intime, la plus décomplexée possible.

Depuis 12 ans, des milliers de chercheurs ont donc discuté avec des dizaines de milliers de visiteurs. En face à face. Les yeux dans les yeux (sauf dans le noir !). De citoyen à citoyen… donnant lieu à des millions d’heures d’échanges que l’on nous a confié être passionnants.
Autre élément fédérateur, pour cette nouvelle édition : dans 12 villes françaises, nous proposons au public de participer à la même expérience. A une vraie expérience. Cette Grande Expérience Participative est un défi pour les chercheurs et organisateurs. Ceux-ci doivent permettre aux visiteurs d’intégrer l’ensemble d’un processus de recherche, de les faire pénétrer dans la « cuisine » des sciences et de les rendre acteurs (et pas simplement spectateurs).

Et c’est encore une nouvelle occasion pour rencontrer des chercheurs, en pleine action de recherche.

Retrouvez le programme de la Nuit Européenne des Chercheurs  à Dijon

 

Retour en vidéo sur la nuit 2017

Retour sur l’édition 2017 de la Nuit européenne des Chercheurs dijonnaise, organisée par la Mission Culture Scientifique de l’université de Bourgogne.

La Nuit Européenne des Chercheur.e.s revient le 29 septembre 2017 !

SAVE THE DATE !

La Nuit Européenne des Chercheur.e.s aura lieu à Dijon, comme dans 11 autres villes en France, vendredi 29 septembre 2017 à partir de 18 heures sur le campus de l’université de Bourgogne, à Dijon !

Après « Idées » en 2016, le nouveau thème, « Impossible ? » permettra d’explorer et d’interroger les défis possibles et impossibles de la recherche, ceux que l’on pensait impossibles et qui sont devenus possibles, les limites de la connaissance scientifique, de la créativité, de l’intuition, ou encore de la modélisation. Vaste et programme !

Des chercheurs de toutes disciplines vous donnent donc rendez-vous le 29.09 au coeur d’espaces scénographiés mais aussi de rencontres ludiques (« speed-searching »), de performances artistiques et d’une Grande Expérience Participative à laquelle vous pourrez participer…pour contribuer vous aussi à la recherche « en train de se faire » !

L’ambiance de l’événement sera (comme d’habitude !) conviviale et placée sous le signe du dialogue et de la rencontre, sans barrière de savoir, avec possibilité de se restaurer sur place.

Chercheurs, médiateurs, scénographes et artistes se préparent dès maintenant.

Alors notez-le sur vos tablettes !

En savoir plus sur la Nuit Européenne des Chercheurs dans toute la France

Conception graphique : L. BRUNOT / Indelebil

Chercheurs : participez à la Grande Expérience Participative 2017 !

Dans le cadre de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s 2017, vos laboratoires ont la possibilité de proposer une expérience à la fois solide scientifiquement et qui s’appuiera sur la participation simultanée de 10 000 citoyens dans 12 villes françaises.

C’est à la fois une opération de recherche et de communication, présentant autant d’intérêt pour les scientifiques que pour le public qui pourra s’informer tout en contribuant activement à la recherche.

Il s’agit également d’une façon de montrer au public le cheminement d’une expérience scientifique : vous vous engagez à raconter au public de la prochaine Nuit Européenne des Chercheurs, le 29 septembre 2017, les étapes de cette expérience jusqu’à la publication des résultats.

GEP

Chercheurs, directeurs d’équipe, vous êtes prêts à relever le défi ?

Téléchargez l’appel à projet (national) ainsi que le formulaire de participation sur le site national de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s !

La date limite de retour est le 30 novembre 2016.

Renseignements complémentaires : Matteo Merzagora

Directeur de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes, ESPCI-Paris / ndc2016@espci.frt

 

 

Conférence C’est beau un Villani la nuit

Cédric VILLANI, parrain de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s, a rencontré le public le 30 septembre 2016 sur le campus de l’université de Bourgogne.

Lors de sa conférence « C’est beau un Villani la Nuit !, il a conté sous les étoiles de joyeuses histoires d’idées et de mathématiques.

Le 30 septembre 2016 à Dijon

Ils « sont » la Nuit » ! (5) Laurence DUPLOMB-JEGO

Laurence DUPLOMB-JEGO est chercheur et elle travaille depuis 5 ans au sein du laboratoire « Génétique des Anomalies du Développement ».

Son but ? Mieux comprendre pour mieux soigner une maladie génétique grave, le syndrome de Cohen.

Des crevettes et des hommes

Bac en poche, Laurence se destine aux sciences, et c’est « en dessinant une crevette » qu’elle se rend compte que la biologie l’attire, « plus que de résoudre des problèmes de maths » !

« L’effet crevette » est puissant puisqu’il la propulse dans un cursus complet de biologie, jusqu’à la thèse. Mais ce n’est finalement pas aux crustacés que Laurence va s’intéresser, mais aux mécanismes moléculaires des cellules humaines. Après quelques années de recherche à Dallas, dans une université qui compte deux Prix Nobel, elle revient à Nantes, puis à Dijon.

Elle travaille sur une maladie rare, le syndrome de Cohen, qui touche très peu de patients dans le monde. Cette grave maladie est d’origine génétique. Ici, un gène, à présent identifié, « code » pour une protéine que l’on connaît mal. Les patients souffrent, entre autres, de déficit intellectuel, d’atteinte de la rétine (rétinopathie), d’un nombre anormal de certains globules blancs dans le sang ou encore d’obésité du tronc.

 

Les recherches de Laurence avancent sur plusieurs fronts

In vitro, tout d’abord, c’est-à-dire dans des tubes à essais ou des cellules en culture. Elle essaie ainsi de mieux comprendre comment fonctionne une cellule avec cette protéine déficiente, pour éclairer les mécanismes d’apparition de la maladie.

Grâce à une étude clinique, ensuite, donc avec des patients, pour tenter d’identifier des risques particuliers de diabète ou de pathologies cardio-vasculaires. Les résultats vont permettre de proposer à ces patients de nouvelles recommandations, par exemple, nutritionnelles, pour améliorer leur qualité de vie et ralentir l’apparition des troubles.

Enfin, elle essaie de construire des modèles animaux où le gène spécifique de la maladie serait altéré, ce qui serait « un modèle extraordinaire pour étudier l’apparition de la rétinopathie du syndrome de Cohen ». Mais ce modèle est pour l’instant très difficile à obtenir et le défi n’est pas encore relevé.

Ces études n’ont pour le moment jamais été réalisées.

La tâche est immense, difficile, parfois décourageante. Sa motivation, au quotidien ? « Les potentielles applications thérapeutiques pour les patients », toujours en ligne de mire. Et pour se « rebooster », Laurence aime parler de son travail et vulgariser cette science complexe qu’est la recherche en génétique : « ça me redonne la pêche pour continuer ! » déclare-telle dans un sourire.

Retrouvez Laurence DUPLOMB-JEGO pour un « Voyage au cœur des gènes » à la Maison des Sciences de l’Homme à partir de 18 heures.

Enfants bienvenus !

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