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Journées de l’Économie 2022 à Lyon

Interview des doctorants ayant participé aux Journées de l’Économie 2022 à Lyon

 

Trois doctorants du LEDi (Richard Cupillard, Rojas’sh Mouckendou Mihindou et Maxence Follot) ont pu assister aux Journées de l’Économie (JECO) du 15 au 17 novembre 2022 à Lyon. Nous revenons sur leur ressenti au travers de cette courte interview.

La Fondation Pour l’Université de Lyon (FPUL) organise les JECO chaque année depuis 2008. Cet événement réunit des économistes, des chefs d’entreprise, des experts de l’administration, des journalistes, des acteurs sociaux et des responsables politiques. Uniques en leur genre, les JECO ont une vocation pédagogique : elles proposent de rapprocher le grand public de l’économie, en l’éclairant sur les enjeux économiques et les grandes mutations actuelles.

Cette interview a été réalisée par Océane Vernerey, doctorante au LEDi.

 

Océane : Être doctorant, c’est travailler sur son sujet de thèse, donner des cours, effectuer des formations, mais c’est aussi participer à divers séminaires, conférences et colloques. Pourquoi avoir choisi d’assister aux JECO 2022 ? Aviez-vous participé aux anciennes éditions des JECO ?

Richard : J’avais en effet assisté à la précédente édition des JECO, qui s’était tenue du 3 au 5 novembre 2021 à Lyon. Je n’avais commencé ma thèse que depuis un mois, et j’avais alors saisi l’opportunité qui m’était offerte par le LEDi de mieux connaître, par ce biais, le monde de la recherche. Cette année, c’est dans une optique différente, mais toujours avec autant de plaisir, que je me suis rendu pour la deuxième fois à ce grand rendez-vous des économistes français. Les différentes conférences m’ont donné la possibilité de suivre les échanges et débats entre des économistes de renommée internationale (tels que Jean Tirole, lauréat du Prix Nobel d’Économie en 2014), des acteurs politiques (tels que Cécile Duflot, ancienne ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement), ou encore des enseignants-chercheurs engagés en politique (tels que Cédric Villani, mathématicien ayant récemment exercé un mandat de député).

 

Océane : Pouvez-vous nous en dire plus sur les conférences auxquelles vous avez assisté ? Pourquoi les avoir choisies ? Avaient-elles un lien avec vos recherches, ou était-ce simplement par curiosité pour le sujet ?

Richard : Désormais doctorant de deuxième année, j’ai davantage ciblé les conférences auxquelles je souhaitais assister, en lien avec la progression qu’ont connu mes travaux de recherche depuis un an, et notamment la conférence du mercredi 16 novembre intitulée « Peut-on mesurer le vert ? ». Au-delà de cette question à laquelle l’ensemble des intervenants s’accordaient à répondre par l’affirmative, les débats se structuraient davantage autour de la question « Comment mesurer le vert ? », dans un contexte de transition environnementale où les économies doivent s’adapter rapidement aux nouvelles contraintes qui s’imposent à elles. D’un point de vue personnel, ceci m’a conduit à m’interroger sur la façon de quantifier mon objet d’étude qu’est la biodiversité, ce qui sera évoqué plus en détails dans mon prochain billet de blog à paraître sur le site internet du LEDi. À cet égard, un point a particulièrement retenu mon attention : celui de l’importance croissante des données. On tend aujourd’hui à se diriger vers ce que certains appellent une « dictature de la donnée », comme souligné au cours de la conférence du jeudi 17 novembre intitulée « Une nouvelle expertise au service des territoires », qui était d’ailleurs animée par ma directrice de thèse, le Pr. Catherine Baumont.

 

Océane : Parlons un peu, à présent, du format des JECO. Les différentes conférences se déroulent dans des lieux variés, par exemple à la Bourse du Travail, à l’Université Lyon 3 ou encore au Palais de la Mutualité. Comment se passent les déplacements entre ces lieux ? Est-ce facile d’accès ? Auriez-vous des conseils à donner aux futurs doctorants qui participeraient aux JECO ?

Richard : Ne m’étant jamais rendu à Lyon en dehors des JECO, et le sens de l’orientation n’étant pas ma qualité première, je dois avouer qu’il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter à ce nouvel environnement ! Ceci étant, l’équipe organisatrice nous a mis dans les meilleures conditions d’un point de vue logistique, d’une part en nous transmettant plusieurs semaines à l’avance l’ensemble des adresses auxquelles allaient se dérouler les conférences, et d’autre part en mettant à notre disposition des tickets de transports en commun nous permettant de nous déplacer gratuitement pendant l’intégralité de notre séjour. Je tiens d’ailleurs à remercier Alex Pommateau, mais aussi l’ensemble des étudiants bénévoles qui étaient toujours là pour répondre à nos questions. J’ai moi-même participé à l’organisation du congrès annuel de l’Association Française de Science Économique (AFSE) à Dijon en juin dernier, et je sais la difficulté que cela représente. Seul petit bémol : la demi-heure de battement entre les conférences n’est pas toujours suffisante pour se rendre d’un site à l’autre !

 

Océane : Les JECO rassemblent chaque année plus de 40 000 participants, 65 conférences et plus de 250 intervenants. Il s’agit donc d’un événement particulièrement attendu, et qui regroupe des personnes issues de tous horizons. Avez-vous pu profiter de ce lieu pour échanger avec d’autres chercheurs, enseignants ou doctorants ? Si ce n’est pas le cas, quelles ont été les contraintes ?

Richard : Il faut bien se rendre compte de l’ampleur que peuvent avoir les JECO à Lyon pendant trois jours. La ville se transforme temporairement en un colloque géant réparti sur cinq sites, entre lesquels un grand nombre de personnes transitent au rythme des conférences. Je suis d’ailleurs prêt à parier que la barre des 40 000 participants a été dépassée cette année ! Par conséquent, il est souvent assez difficile de pouvoir échanger avec les intervenants. Mais là encore, certains moments ont été spécifiquement pensés pour permettre aux étudiants et doctorants d’échanger entre eux et avec certains enseignants. De Paris-Nanterre à Aix-Marseille, en passant bien sûr par Dijon, nous avons tous pu bénéficier de leur expérience et de leur écoute pour affiner notre projet professionnel, qu’il s’inscrive au sein ou en dehors du milieu académique. Pour l’ensemble de ces raisons, je recommande à tous les étudiants en économie, qu’ils soient comme moi en Doctorat mais aussi en Master ou même en Licence, de venir vivre cette expérience en novembre 2023 !

 

Océane : Merci à tous les trois d’avoir pris le temps de répondre à cette interview. Votre ressenti est en effet très important, que ce soit pour les autres doctorants qui souhaiteraient participer à ces conférences, ou pour le grand public qui aimerait simplement mieux connaître le quotidien d’un jeune chercheur.

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