2019 aura été une année charnière pour le M2 Juriste d’affaires international. Fusionné avec son « cousin » le Master 2 recherche Droit des affaires interne et international (DAII) avec lequel il partageait un certain nombre de cours mutualisés, le Master 2 JAI s’est aussi ouvert à l’alternance avec une fiche filière adaptée et rénovée.
Ce sont 28 étudiants qui composent la promotion 2019-2020 : Huit suivent le parcours alternance (chez Bouygues, Canal +, Crédit Agricole CIB, Eiffage, Engie (2), Evobus (filiale bus du groupe Daimler) et Orano (ex Areva)), six le parcours recherche avec rédaction d’un mémoire et 14 le (classique) parcours stage.
Demandée par de nombreux étudiants et très bien accueillie par les entreprises, l’ouverture du M2 JAI à l’alternance s’est révélé pour l’heure un pari gagnant (et je peux désormais vous dire que je l’aurais déjà considéré comme tel avec trois alternants). Elle permet de raffermir davantage les liens noués depuis des années entre les entreprises et cabinets d’avocats et le diplôme, mais aussi de redonner à ce dernier des marges d’autonomie financière bienvenues pour la réalisation de projets.
Ceux-ci sont nombreux : journée des métiers du droit des affaires internationales (le 17 janvier 2020 à Dijon), repas des anciens du Master (le 31 janvier à Paris), préparation d’un colloque (le vendredi 27 mars à Dijon), participation aux entrepreneuriales, à des concours de plaidoiries (VIS Moot de Vienne et Frankfurt Moot cette année en mars et avril), clinique du droit (en partenariat avec le CNES cette année), les périodes pendant lesquelles les alternants sont en entreprise ne sont pas de trop pour que chacun(e) puisse faire avancer les projets qu’il ou elle a choisi.
Le passage d’une vingtaine d’étudiants à presque trente m’effrayait aussi un peu. Et bien grâce à une promotion 2019-2020 à la fois sympathique et dynamique où tous jouent le jeu (ce que me confirment collègues et intervenants extérieurs heureux d’avoir du répondant en face d’eux), cette crainte s’est envolée.
Et si l’on rajoute à cela l’implication de nombreux anciens qui viennent à Dijon animer des séminaires de praticiens pour les étudiants, proposent alternances ou stages (parfois loin de Dijon avec par exemple cette offre pour la Birmanie récemment transmis aux étudiants), honorent de leur présence les différentes manifestations du M2 JAI, vous comprendrez que diriger ce diplôme ancien et prestigieux demande certes du travail mais procure aussi et surtout de très belles satisfactions.
Du travail intéressant et de belles satisfactions professionnelles et personnelles, c’est d’ailleurs ce que je vous souhaite à tous en ce début d’année 2020 qui s’annonce donc sous les meilleurs auspices pour le M2 JAI.
Sébastien Manciaux
Maître de conférences HDR
Directeur du M2 JAI
Membre du CREDIMI