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Rdv le 27 septembre 2019 à Dijon

La prochaine Nuit Européenne des Chercheurs aura lieu vendredi 27 septembre 2019, sur le campus de Dijon.

Sur le campus de l’université de Bourgogne, au cœur d’une scénographie originale, venez rencontrer des chercheurs de tous horizons, discuter avec elles et eux et découvrir les intrigues ou rebondissements de leurs investigations.
Animations, dispositifs de rencontres insolites, ambiances fascinantes, mini-conférences vous rapprocheront des acteurs de la recherche en train de se faire…

LE THÈME 2019 : ENTREZ DANS L’ENQUÊTE

Au quotidien, les chercheurs mènent de véritables enquêtes : ils récoltent et analysent des indices,  formulent des hypothèses, évacuent des fausses pistes, explorent l’inconnu…
À l’occasion de cette « Nuit », glissez-vous dans la peau d’un chercheur-enquêteur ! Quelles sont les méthodes d’investigation ? Quels ont été les éléments déclencheurs ? Quels outils ont-ils à leur disposition ?

Téléchargez le programme de la Nuit à Dijon (1,5 Mo) et « save the date » : 27/09 : 18 h – Minuit…

L’invité 2019 : Grégoire Courtine

Grégoire et David, patient s’entraînant pour remarcher…

Grégoire Courtine, chercheur en neurosciences à Lausanne et ancien doctorant dijonnais, a réalisé en 2017 un exploit avec son équipe : faire remarcher des personnes atteintes de lésions de la moelle épinière.
Découvrez l’histoire de cette incroyable aventure humaine et scientifique à l’occasion de deux conférences :
A 15h – amphithéâtre Galilée : conférence de Grégoire Courtine.
Gratuit sur inscription à cette adresse : sophie.fallot@u-bourgogne.fr
A 22h30 – amphithéâtre Roupnel : projection de large extraits du film « Remarcher » de Jean-François Desmarchelier, sur l’aventure de Grégoire Courtine et son patient David M’Zee, entrecoupé et suivi d’échanges avec Grégoire Courtine et Jean-François Desmarchelier.


Gratuit, sur inscription sur place.
Deux chercheurs et une physiothérapeute de l’équipe de Lausanne seront également présents à la Maison des Sciences de l’Homme de 18h à 22h30 pour raconter leurs recherches dans une salle spécialement dédiée à leurs investigations…

En attendant, découvrez deux chroniques « Mes histoires de Chercheurs » de L. Maillot. L’une « Ils remarchent » retrace une histoire personnelle de Grégoire, l’autre « Jef et remarcher » vous présente les atouts du film « Remarcher » qui sera présenté vendredi à 22h30…

Lien vers la chronique

Découvrez aussi l’histoire de Grégoire Courtine sur le site du journal Le Monde.

 

 

 

L’ADN des parchemins médiévaux

L’enquête a commencé aux archives de la ville de Dijon. Martine Clouzot, historienne, a pour quotidien de se rendre dans ce bâtiment. Elle y scrute d’anciens parchemins et en analyse les textes. Au fil des enquêtes, elle n’a pu que remarquer la diversité de ce support d’écriture particulier. Issus de la transformation de peaux animales, les parchemins ont des apparences différentes en fonction de l’espèce dont ils sont fait. Ceci est bien connu des historiens, mais Martine veut mener son investigation plus loin et contacte un généticien ayant déjà fait des analyses ADN sur des parchemins.

C’est lors d’une présentation durant une réunion que Martine fait la connaissance de Éric Bourillot et Éric Lesniewska, chercheurs en nanosciences.  Ces derniers manifestent un intérêt pour ces travaux : ils développent justement des méthodes d’analyses qui pourraient aider Martine. Mais, ces parchemins constituent des défis inédits pour les chercheurs en nanosciences car ils doivent concevoir de nouveaux appareils. L’enjeu est de taille mais on ne doute plus qu’il éclairera les investigations de Martine. L’infiniment petit ouvre une nouvelle voie vers le passé.

Parchemin en vélin (peau de veau mort-né) ©Bnf

Le 27/09, sous la tente « Scène de Recherche » de Martine, Éric et Éric, autour d’une peau de « chèvre–parchemin » accompagnée de microscopes futuristes, venez découvrir comment des disciplines si différentes s’associent et s’enrichissent mutuellement !

Six experts dans les vignes

 

Association de bienfaiteurs dans les sous-sols de la vigne…

Meurtre au vignoble…

Raphaël Boussageon

 

Les experts de la Côte-d’Or sont bien énigmatiques !

Ils sont biologistes, spécialisés dans l’étude des mycorhizes… Il s’agit d’associations entre des plantes et des réseaux souterrains de champignons. Les mycorhizes peuvent apporter de grands bénéfices aux vignes, notamment une protection. Raphael, Pierre-Antoine, Mathilde, Antoine, Pierre Emmanuel et Daniel se chargent de trouver les meilleures stratégies pour éviter les maladies viticoles et le recours aux intrants chimiques. Ils se transforment alors en profilers d’assassins potentiels, comme le phyloxera ou autre nématode porteur de virus.
Lors de la Nuit des Chercheurs, ils seront autour de leur « scène de crime » : une vigne avec vue sur son sol (!) et vous proposeront de mener l’enquête avec eux, munis de leur instruments scientifiques.

 

L’enquête continuera également lors des Portes Ouvertes de l’INRA à Dijon (12&13/10)

Marion Foucher

Enquête sous fleuve…

Signalement : Femme, localisation complexe : Université de Bourgogne à Dijon, Iéna ou Mayence en Allemagne… et surtout bords et fonds des fleuves…

Marion aurait tout d’abord jeté son dévolu sur la pierre médiévale, enquêtant sur l’architecture et le bâti. Depuis, elle tente de démêler un écheveau d’indices sur les formes de commerce dans les sociétés anciennes, notamment autour d’un nœud dans les réseaux d’échanges : les ports fluviaux. Bien des surprises et beaucoup de pierres destinées à l’architecture, les tombes ou la meunerie sont passées par les fleuves. Dernièrement, avec ses collègues, Marion a fouillé une épave de bateau dans le lit de la Loire. Naufragé au 15esiècle, ce navire à fond plat, transporteur de pierres, ouvre une porte nouvelle dans la compréhension du passé. Marion vous laissera peut-être regarder par le trou de la serrure !

 

Retour en vidéo sur la nuit 2018

Retour sur l’édition 2018 de la Nuit européenne des Chercheurs sur le campus dijonnais. Une soirée organisée par la Mission Culture Scientifique de l’université de Bourgogne. Le thème national de cette année-là était « 1001 histoires ».

Histoire de… chercheur·e-mystère !

Des histoires de recherche dans le noir ?

C’est ce que proposera le chercheur ou la chercheuse-mystère,  en accueillant un petit groupe de visiteurs pour l’emmener au coeur de ses aventures scientifiques !

 

Retrouvez le chercheur ou la chercheuse-mystère vendredi 28 septembre à l’atheneum, de 18 h à 22h. 

Histoire (en 180 secondes de) … Mohammed Amine, biologiste

Mohammed Amine Bendahou, jeune chercheur en cancérologie, à Rabat  va relever un défi spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon : raconter, en 3 minutes « top chrono », l’histoire de sa thèse !  Biologiste Mohammed Amine Bendahou travaille sur la « caractérisation moléculaire des gliomes chez le patient marocain adulte et l’identification des gènes impliqués dans l’astrocytome grade II et III et l’oligodendrogliome grade II et III ». Incompréhensible direz-vous ? Attendez !

Mohammed Amine relèvera un formidable défi : raconter en 3 minutes « top chrono » et avec une seule image l’histoire de sa thèse, pour la rendre accessible à tous ! Il a en effet participé au concours international Ma Thèse en 180 secondes et a été finaliste de ce « The Voice » scientifique au Maroc en juin 2018.

Il relèvera le gant à nouveau le 28 septembre spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon.
Alors cap ou pas cap’ ? Venez tenir le chrono !

Rendez-vous vendredi 28 septembre dans l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) à 20h ou à 21h30.

 

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