Master SCM

Master Biologie Santé, parcours "Signalisation Cellulaire et Moléculaire"

Que sont-ils devenus ?

Romain Aucagne – Promo 2006

« Je suis actuellement Ingénieur de Recherche au CHU Dijon Bourgogne. Je développe des recherches dédiées à la découverte et à l’étude de biomarqueurs moléculaires et fonctionnels adaptés à la prise en charge personnalisée des patients atteints de cancers hématologiques. Grâce aux post-doctorants, aux doctorants et aux techniciens avec qui j’ai la chance de travailler, mes travaux se déclinent en trois axes principaux :

Étude de la maladie résiduelle (MRD) moléculaire et de son intérêt prédictif et pronostique dans les lymphomes au sein de l’équipe IGEO (Innovation in genetics and epigenetics in oncology) du CHU Dijon Bourgogne
Épigénétique fondamentale et translationnelle au sein de l’équipe Epi2THM (Epigenetics, epidemiology and personalized treatment in hematological malignancies) de l’Unité Inserm 1231
Génomique fonctionnelle au sein de la plateforme technologique CRIGEN (CRISPR functional genomics) dont je suis le co-fondateur.

Tout ceci découle de mes études réalisées à l’Université de Bourgogne (Licence de Biochimie, M1 Biochimie puis M2R BBCM, l’ancêtre du M2R SCM actuel) et de ma thèse que j’ai effectuée dans l’équipe du Dr Laurent Delva à Dijon et que j’ai soutenue en Décembre 2010. J’ai ensuite réalisé un post-doctorat à Montréal, dans le laboratoire de Guy Sauvageau (Institute for Reserach in Immunology and Cancer) pendant lequel j’ai notamment pu me former à l’utilisation de la technique CRISPR-Cas9. J’ai réintégré l’équipe du Dr Delva en Avril 2017 avant d’être recruté dans l’équipe du Pr Mary Callanan en Septembre 2019 au CHU de Dijon. Depuis Janvier 2020, je suis co-responsable de la plateforme technologique CRIGEN (CHU/UB) (https://sites.google.com/view/crigen-dijon/accueil) qui propose des services d’appui à la recherche académique et industrielle ainsi que des actions de conseil et de formation, dans le domaine de l’édition génomique par CRISPR-Cas9. » www.linkedin.com/in/romain-aucagne-490514131


Marion THIBAUDIN – Promo 2014 / Anais PERRICHET – Promo 2020

Marion : « Je suis chercheure en #immuno-oncologie au sein d’une plateforme de recherche, la Plateforme de Transfert en Biologie du Cancer, directement intégrée au CGFL – Centre Georges-François Leclerc. Notre objectif est de mieux comprendre le rôle du #système #immunitaire dans les cancers afin de proposer de nouvelles stratégies #thérapeutiques et de mettre en évidence des #biomarqueurs de réponse aux traitements standards. Mon travail consiste à organiser le suivi #biologique dans le sang et la tumeur des patients atteints de cancer et à analyser l’impact du cancer ainsi que des #médicaments testés sur le système immunitaire des patients. . Ce travail est une passion qui malgré les moments frustrants et décourageants inhérents à la recherche m’apporte de l’épanouissement et une sensation d’accomplissement professionnel » – https://lnkd.in/eF8yvSXX (février 2022)

Anais : « Je suis en troisième année de #thèse de sciences à la Plateforme de Transfert en Biologie du Cancer. Mon projet de #recherche porte sur le ciblage d’une #molécule, pour améliorer l’efficacité des #traitements dans le #cancer du #poumon. Mon travail consiste à comprendre comment se développe le cancer et comment il réagit aux traitements administrés, dans le but d’optimiser ces derniers et d’augmenter leur #efficacité. J’agis donc à un niveau #pré-clinique en travaillant sur des modèles expérimentaux. Je suis totalement épanouie dans ce que je fais et considère que mon métier relève plus de la #passion que d’un simple travail. Lorsque nous trouvons de nouveaux résultats, de nouvelles pistes d’#amélioration, cela procure une grande satisfaction et beaucoup d’espoir. Nous contribuons à l’avancée thérapeutique pour que cela puisse servir au bien commun ». (février 2022)

– https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7032023290902654976/


Jessica GOBBO – Promo 2009

« Mon tempérament curieux et créatif, depuis toute petite m’a conduit à un #métier passion en tant que Chercheuse en Cancérologie. C’est au cours de mon #doctorat en Sciences de la vie, que le côté #médical est devenu très important pour moi. C’est pourquoi tout naturellement en 2014, j’ai intégré une #unité de #recherche #clinique au sein du CGFL – Centre Georges-François Leclerc : l’unité de Phase Précoce, qui a pour vocation de faire bénéficier aux #patients atteints d’un #cancer un accès à des thérapies innovantes. Au quotidien, mon travail combine une activité de recherche au #laboratoire et une activité de recherche clinique au plus près du patient, c’est de là que je puise toutes mes inspirations et motivations nécessaires pour avancer dans mes travaux. Actuellement, mes recherches s’orientent autour de l’#étude des mini-cellules (nanovésicules) cancéreuses dans le sang comme #biomarqueur pour détecter précocement le cancer par une simple prise de sang.
Mon premier but professionnel est d’améliorer l’état des connaissances #scientifiques. Être chercheur c’est faire preuve de #patience et de #persévérance qui peut s’étaler sur des années, pour ma part c’est surtout de garder l’ambition qu’un jour, une partie de ses travaux servira à améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients.
Le monde innovant de la recherche repousse sans cesse les limites de l’impossible, c’est pourquoi j’apprécie particulièrement cette citation : « Cela parait toujours impossible, jusqu’à ce que ce soit fait. » – Nelson Mandela
✔️ Pour ne citer qu’une qualité nécessaire à une femme qui travaille dans le domaine des sciences, je dirai la persévérance ». (février 2022)

https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7031660903020249088/


Jérôme Perrard – Promo 2015

« Depuis tout petit je me demandais comment le vivant fonctionnait. C’est pourquoi après avoir fait une Licence BBCP (Biochimie, Biologie Cellulaire et Physiologie), je me suis concentré sur la biologie moléculaire avec le Master SCM. J’ai réalisé mon premier stage de deux mois à Femto-ST à Besançon sous la direction d’Alain Rouleau et Dr. Wilfrid Boireau (équipe MIMU, département MN2S). Le but était d’élaborer une puce à glutathion capable de capturer et d’orienter des protéines fusionnées à la GST. Le stage de Master 2 a été réalisé à l’EA3922 à Besançon sous la direction du Dr. Éric Hervouet et Pr. Christophe Borg. Le but était de caractériser les modifications épigénétiques associées à la Transition Epithélio-Mésenchymateuse. Après avoir obtenu mon diplôme de M2 en 2015, j’ai réalisé un doctorat jusqu’en 2019 dans à l’EA3181 sous la direction de Pr. Jean-Luc Prétet après avoir obtenu un financement région au concours doctoral. J’ai travaillé sur la régulation de l’expression des oncogènes du Papillomavirus Humain de type 16, avec un aspect épigénétique.

Actuellement, je continue à travailler en recherche fondamentale grâce à un postdoctorat dans le Laboratoire de Susan Smith à New York, aux Etats-Unis (https://med.nyu.edu/smithlab/). Je suis encore dans le domaine de la biologie moléculaire, mais cette fois j’étudie des modifications post-traductionnelles, notamment la poly-ADP ribosylation et l’ubiquitination. J’essaye de comprendre comment et pourquoi deux enzymes interagissent entre elles et le rôle que pourrait avoir, en tant que complexe, leur activité catalytique sur leurs partenaires. » (Novembre 2022)


François Hermetet – Promo 2011

« Nommé Maître de conférences à l’UFR Sciences Vie Terre Environnement de Dijon en septembre 2021, je réalise mes travaux de recherche en cancérologie, immuno-oncologie et autres pathologies liées à l’âge au sein du centre Inserm UMR1231 « Lipides Nutrition Cancer ». De par mon cursus universitaire et fort de ma formation en Master 2 SCM « Signalisation Cellulaire et Moléculaire » à Dijon, j’ai acquis une connaissance approfondie de la biologie cellulaire et moléculaire ; ce, avec un intérêt tout particulier dans la signalisation et les mécanismes cellulaires contribuant à l’initiation et à la progression des cancers, ainsi que dans le développement d’outils diagnostiques ou thérapeutiques innovants. Lors de mon stage de Master 2 à Besançon dans le laboratoire EA3922 (devenu centre Inserm UMR1098) dirigé par le Pr Régis Delage-Mourroux, j’ai contribué sous la supervision du Dr Gilles Despouy à l’identification du rôle de la protéine sulfhydryl oxydase QSOX1 dans l’inhibition du développement et l’agressivité des tumeurs mammaires et à le définir de fait comme un marqueur de bon pronostic. Cette expérience fût décisive pour conforter mon ambition de poursuivre une carrière dans la recherche académique en cancérologie. Après avoir étudié des mécanismes alternatifs de carcinogenèse viro-induite (papillomavirus) pendant mon doctorat sous la direction du Pr Christiane Mougin (EA3181, Besançon), j’ai rejoint le centre Inserm UMR1231 à Dijon. Deux expériences postdoctorales (2016-2018 et 2018-2021) en hémato- et immuno-oncologie m’ont permis i) d’identifier avec le Dr Ronan Quéré l’impact de l’alimentation riche en graisses sur la survenue des cancers hématologiques dans des modèles murins, ii) de décrypter les rôles pro-tumoraux de la protéine HSP110, de développer en partenariat avec la société AFFILOGIC des inhibiteurs innovants spécifiques, et d’établir leur potentiel thérapeutique dans les cancers colorectaux et du sein dans l’équipe du Dr Carmen Garrido. J’ai ensuite rejoint le centre Gustave Roussy à Villejuif, 1er centre de lutte contre le cancer en Europe, pour renforcer mon expertise dans le domaine de l’hématopoïèse normale et pathologique dans le laboratoire du Dr. Françoise Porteu. Depuis septembre 2021, j’exerce mes travaux de recherche dans l’équipe TIRECs « Therapies and Immune REsponse in CancerS » dirigée par le Pr. François Ghiringhelli (Inserm UMR1231, Dijon). En utilisant des modèles d’études in vitro, in vivo et in ovo, mes recherches dans le groupe « Biomolecules & Health » du Pr. Dominique Delmas ont pour principal objectif de comprendre les mécanismes de résistance des cancers colorectaux aux chimio-, radio- et immunothérapies, afin de les contrer en utilisant notamment des molécules bioactives de type polyphénols ou acides gras de type oméga-3, d’extraits ou de formulations. Notre attention se porte sur leur impact à la fois sur les cellules cancéreuses et sur les autres cellules constituant le microenvironnement tumoral (ex. cellules immunitaires, endothéliales et fibroblastes) qui sont autant d’acteurs majeurs participant par leur activité intrinsèque et leur sécrétion de cytokines à la régression ou à la progression tumorale. Pour accomplir l’ensemble de ces travaux, nous travaillons en lien étroit avec des collaborateurs provenant de laboratoires ou centres privés et académiques, parmi lesquels le Centre de lutte contre le Cancer Georges François Leclerc (Dijon) et les Laboratoires Théa®. En outre je coanime un groupe de recherche composé de postdoctorants, d’étudiants en stage de Licence 3, Master 1 et 2 et d’école d’ingénieur, ainsi que les travaux de thèse de plusieurs doctorants. » (Novembre 2022)


Marine Jacquet – Promo 2016

« Je suis actuellement rédactrice scientifique au sein de TransCure bioServices, une entreprise de services spécialisée dans les modèles de souris au système immunitaire et/ou foie humanisé. Mon rôle est d’analyser les données et de dresser des conclusions issues des expériences réalisées principalement dans les domaines de l’immuno-oncologie, de la virologie, de l’inflammation ou encore de la GvHD. Les expériences réalisées sont principalement des études d’efficacité médicamenteuse mais également de toxicité qui permettent de comprendre leurs effets sur le système immunitaire humain. Grâce à ce poste, je suis aux premières loges sur le développement des immunothérapies innovantes (cellules génétiquement modifiées, anticorps bi-/tri-spécifiques…).

J’ai obtenu en 2016 un Master 2 puis en 2020 ma thèse sous la direction des Dr. Gilles Despouy et Dr. Annick Fraichard au sein de l’UMR1098 à Besançon. Au cours de ces travaux, j’ai étudié le rôle des protéines ATG8 et principalement de la protéine GABARAPL1 dans la carcinogenèse. Ces travaux de thèse ont permis de mettre en évidence que la protéine GABARAPL1 jouait un rôle suppresseur de tumeur via son implication dans la dégradation de facteurs de transcription impliqués dans la Transition Epithélio-Mésenchymateuse (TEM), processus largement décrit comme impliqué dans la formation des métastases. Après mon doctorat je suis devenue manager de projet à TransCure bioServices pendant quelques mois avant de devenir rédactrice scientifique. Mon rôle en tant que manager de projet était de permettre la réalisation des différentes expérimentations sur les animaux que ce soit au niveau du calendrier mais également de la ressource technique. »(octobre 2022)


Arthur Marivin – Promo 2008

 » Je suis actuellement professeur assistant dans le laboratoire de Mikel Garcia-Marcos à Boston University, que j’ai intégré en tant que chercheur post-doctorant en 2013. Mon activité principale est concentrée sur la poursuite de mes travaux de recherche, je donne aussi quelques heures de cours aux doctorants de Boston University et j’encadre plusieurs étudiants au laboratoire. Ma recherche est focalisée sur l’étude de mécanismes de signalisation cellulaire et de définir leur rôle dans le cancer et les maladies du développement. Je suis particulièrement intéressé par les réseaux de signalisation impliquant les protéines G et les récepteurs couplés aux protéines G, qui sont la cible d’environ 30% des médicaments sur le marché. Comprendre comment ces processus de signalisation fonctionnent est un enjeu majeur pour améliorer les traitements. Mes travaux consistent à déconstruire ces circuits de signalisation grâce à l’utilisation d’outils de biochimie in vitro, de biologie synthétique et de biologie cellulaire. J’étudie aussi comment ces mécanismes opèrent in vivo chez le poisson zèbre, les grenouilles ou la souris.
Mon intérêt pour la signalisation cellulaire a été déclenché lors de mes années de licence à l’Université de Bourgogne. J’ai ensuite obtenu mon master en 2008 et ma thèse en 2012 que j’ai effectué dans le laboratoire de Laurence Dubrez au sein du centre de recherche INSERM de Dijon. Les protéines G étaient déjà au cœur de mes travaux de thèse et j’ai donc naturellement décidé de poursuivre cette thématique pour un postdoc de l’autre côté de l’atlantique. La région de Boston est un endroit unique pour l’innovation qui a joué un rôle majeur dans l’explosion des biotechnologies ces dernières décennies. La ville et ses environs regroupent à la fois de nombreuses universités et plus de 1000 entreprises pharmaceutiques (big pharma ou startup) ce qui génère un environnement incroyablement stimulant pour faire de la science. » (novembre 2021)

Juillet 2022: Arthur a été recruté comme « Principal Scientist », Tectonic Therapeutic,


Virginie Mansuy-Aubert – Promo 2001

« Je suis actuellement professeure associée à Loyola University à Chicago. Mon laboratoire inclut un technicien, un post doc et quatre étudiants en thèse. J’enseigne aussi quelques heures (40 environ par an) à la faculté de médicine. Mes travaux de recherche utilisent des modèles de souris transgéniques et des techniques de culture cellulaires et d’organes. Cette dualité permet de découvrir de nouveaux phénotypes in vivo mais aussi des mécanismes moléculaires in vitro. Mon équipe travaille sur les neurones sensoriels qui répondent à des changements de diètes et dans le microbiote. Cette interaction microbiote/ neurones engendre des modifications dans le cerveau régulant l’appétit, la fonction cardiaque, la dépense énergétique mais aussi la douleur. Nous utilisons beaucoup de modèles d’obésité de de diabètes.

J’ai obtenu un Master 2 en 2001 puis ma thèse en 2005 sous la direction de Régis Delage Mourroux et d’Annick Fraichard à Besançon. A cette époque, je travaillais sur protéine régulée par l’hormone féminine estrogènes et étant impliquée dans des cancers. A la fin de ma thèse, nous avons trouvé cette protéine très exprimée dans le cerveau et dans une région particulière de celui-ci appelée l’hypothalamus. Cette région était déjà connue comme régulant toute la physiologie autonomique (fertilité, appétit, glucose, digestion, cœur etc..) mais les neurones responsables n’étaient pas encore découverts. Pour en savoir plus sur cette partie du cerveau, je suis partie en Suisse pour un post-doc de 3 ans, dans le laboratoire du Pr François Pralong, dans lequel j’ai travaillé sur les rythmes circadiens et la fertilité. J’ai découvert cette région du cerveau et le fait que les neurones régulent toute la physiologie, cela m’a passionnée. En revanche, j’avais une formation vraiment biochimie/ biologie cellulaire et j’ai vite réalisé que je devais aussi en connaitre plus sur la physiologie pour mieux comprendre l’hypothalamus et les neurones régulant les fonctions autonomiques.

A cette époque, moi et mon compagnon (et notre petite fille) sommes partis aux US en Floride où j’ai fait un second post doc de 2 ans très intense mais très productif durant lequel nous avons précisé la physiologie du diabète et du poids.

A cette époque un laboratoire à Dallas dirigé par le Pr Elmquist faisait des découvertes incroyables utilisant des modèles transgéniques très avancés (optogenetiques, cre-lox, etc…) sur le contrôle neuronal de la balance énergétique et du glucose. Je lui ai écrit car je voulais joindre son équipe mais il n’engageait que des scientifiques venant avec le propre financement. J’ai décroché un financement de la Suisse pour rejoindre cette équipe avec une position universitaire appelée instructor. Durant 2 ans, nous avons découvert de nouvelles circuiteries capables de répondre au cholestérol dans les neurones et régulant la fonction du tissu adipeux entre autres.

Évidemment, mon souhait était de pouvoir développer mes propres recherches, et, pour ce faire j’ai obtenu après 2 ans un financement pour le développement de ma carrière qui m’a permis de postuler à des postes aux US. J’ai choisi de joindre le département de physiologie moléculaire et cellulaire de Loyola à Chicago. Quand j’ai débuté mon propre labo (avec un technicien et un post doc), nous avons découvert que ces neurones capables de répondre à des nutriments pouvaient aussi diminuer des douleurs neuropathiques observées chez les diabétiques. Nous avons aussi découvert que ces neurones répondaient à des molécules secrétées par le microbiote. Aujourd’hui, nous combinons dans mon laboratoire des modèles transgéniques et cultures primaires pour mieux comprendre les fonctions de ces neurones qui peuvent répondre aux changements nutritifs. D’un point de personnel, j’ai aussi trois enfants et en aucun cas je ne changerais ce parcours. Je suis convaincue que ce master m’a appris à la base la rigueur et m’a donné des fondations solides pour développer ma carrière scientifique et ma vie personnelle. Aujourd’hui, j’ai beaucoup d’opportunité aux US et en Europe, nous verrons d’ici quelques mois si notre famille se balade à nouveau… » (octobre 2021) Logo de Université de Lausanne

Avril 2022 : Virginie a intégré l’Université de Lausanne en tant que « Associate Professor ».


Valentin PetitColin – Promo 2019

« Intégrer l’industrie Pharmaceutique, je n’y avais jamais songé. En effet, lorsque j’ai intégré le Master SCM, j’aspirais à poursuivre mon parcours par une thèse, puis un post-doctorat et enfin enseigner à l’Université. Dans la continuité de ma licence « Biochimie, Biologie Cellulaire et Physiologie », j’ai suivi le Master Signalisation Cellulaire et Moléculaire en 2019 pour répondre à mon objectif initial. Grace à mes deux stages au sein de l’EA4267 PEPITE (UFR Santé de Besançon), j’ai réellement découvert l’univers de la Recherche. Mes travaux ont porté sur les effets de la cryothérapie locale sur la Dysfonction Endothéliale et l’Activation Endothéliale en cas d’arthrite chez le rat. Impliqué et passionné par ce sujet, j’ai décidé de me présenter au concours de l’école doctorale afin d’obtenir cette fameuse bourse de thèse qui permet de poursuivre les études par un doctorat. En 2019, ce fut une désillusion d’apprendre que mon nom n’avait pas été retenu pour l’obtention de cette bourse. Il m’a fallu quelque temps avant d’accepter que je m’éloignais définitivement de la ligne que je m’étais tracée.
Revanchard de cette expérience, j’étais déterminé à trouver mon premier emploi, j’ai donc postulé dans de nombreux domaines : l’agroalimentaire, les biotechnologies et l’industrie pharmaceutique. Après 7 mois de recherches, j’ai obtenu un entretien chez Brystol Meyer Squibb à Boudry en Suisse. Il s’agit d’un grand groupe américain spécialisé dans les médicaments innovants. Tout s’est ensuite très vite déroulé, deux semaines après mon premier entretien je démarrais en tant que LIMS (Laboratory Information Management System) Master Data Specialist.
J’ai été recruté dans le cadre de l’implémentation d’un LIMS c’est-à-dire la mise en place d’un système de gestion des informations de laboratoire pour le Contrôle Qualité. Mes missions se repartissent en trois grands axes : Master Data management qui consiste à construire et à maintenir l’ensemble des données statiques, participation à l’amélioration du système et la résolution de problèmes et enfin une activité de support aux utilisateurs finaux. »(octobre 2021)


Paolo Juarez – Promo 2014

« J’ai pu intégrer le programme du Master SCM en 2012 grâce à un financement « Victor Hugo ». Pendant cette formation j’ai pu travailler sur l’autophagie (Dr. Pascale ADAMI et Pr. Régis DELAGE-MOURROUX) et la résistance aux antibiotiques (Dr. Catherine LLANES) grâce aux stages pratiques prévus dans le programme. Suite à l’obtention de ce diplôme, j’ai réalisé un Doctorat en Biochimie et Biologie Moléculaire (UMR 6249 Chrono-Environnement, Axe Bactéries pathogènes résistantes aux antibiotiques) (2014 – 2017) pendant lequel j’ai pu étudier les mécanismes de régulation de l’opéron d’efflux mexEF-oprN dans différents contextes cliniques et in vitro. Pendant ma thèse, j’ai pu décrire une nouvelle voie de régulation de cet opéron capable de répondre à un stress électrophile. Par la suite, j’ai rejoint Smaltis, une entreprise prestataire de services, en tant que responsable Recherche et Développement où je m’occupe de mettre en place des protocoles et des outils pour accélérer certaines prestations et de collaborer avec des partenaires académique et privés sur différents projets de recherche. Depuis l’année 2020, je suis également responsable du pôle biologie moléculaire et ingénierie de souches où on assure les prestations liées à ces axes de recherche ». (juin 2021)


Olivier Burgy – Promo 2012

« J’ai commencé ma carrière avec un solide bagage (master et doctorat en biologie cellulaire et moléculaire) et une expertise en fibrose pulmonaire acquise au Centre de Recherche Lipides, Nutrition, Cancer (LNC – UMR1231 / uB, INSERM, EPHE, Agrosup, Groupe de Carmen Garrido et Philippe Bonniaud). J’ai ensuite poursuivi mon parcours par un post-doctorat à l’université du Colorado à Denver (Colorado, États-Unis), où j’ai étudié le rôle des vésicules extracellulaires dans la fibrose pulmonaire dans le groupe du Dr Melanie Königshoff.

J’ai ensuite candidaté lors du troisième appel à projets ISITE-BFC à la bourse internationale junior. Depuis 2019, j’exerce la fonction de maître de conférences au sein d’Université Bourgogne Franche-Comté, rattaché au laboratoire LNC (UMR1231) à Dijon. J’anime un petit groupe composé d’un ingénieur et de deux doctorants que je codirige. Nous développons un nouvel axe de recherche portant sur l’étude des protéines de choc thermique liées aux vésicules extracellulaires dans la fibrose pulmonaire. L’idée est de développer de nouvelles options thérapeutiques pour la prise en charge de maladies pulmonaires chroniques ». (décembre 2020)

Septembre 2022 : Olivier a été recruté sur un poste de Maître de Conférence à l’Université de Bourgogne.


Laura Poillet-Perez – Promo 2012

« J’ai obtenu ma thèse en 2015 à l’Université de Franche-Comté dans le laboratoire EA3922 (Actuellement UMR1098, AETIC groupe du Dr. Michael Guittaut) où j’ai commencé à m’intéresser à l’autophagie et son rôle dans le maintien de l’homéostasie et dans les maladies. Pendant ma thèse, j’ai plus particulièrement étudié le rôle de deux protéines suppresseur de tumeur QSOX1 et GABARAPL1 impliquées dans l’autophagie.

J’ai poursuivi l’étude de l’autophagie en post-doctorat au Rutgers Cancer Institute of New Jersey dans le laboratoire du Dr. Eileen White (New Brunswick, NJ, USA). Lors de ces quatre années de post-doctorat (2016-2020), j’ai pu étendre mes connaissances sur l’autophagie et son lien avec le métabolisme et la réponse immunitaire dans le cancer. Mon travail avait pour but de mieux comprendre l’implication de l’autophagie de l’hôte et des cellules tumorale dans le cancer, à l’aide de modèle de souris, afin d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.

Revenue depuis peu en France, j’ai rejoint l’équipe du Dr. Jean-Emmanuel Sarry au Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse en tant que post-doctorant sénior dans l’attente d’obtenir un poste de Chargé de Recherche. J’étudie actuellement le rôle de l’autophagie de l’hôte dans le métabolisme et la chimiorésistance des leucémies aigües myéloïdes. Ces résultats permettront de proposer de nouveaux traitements notamment en ciblant les cellules résiduelles afin de surmonter les rechutes, enjeu majeur thérapeutique dans cette pathologie. » (décembre 2020) –

Mai 2021 : Bravo à Laura qui a été admise au concours CRCN Inserm CSS2 Session 2021 / Prix jeunes talents 2021 de la fondation l’Oréal-Unesco for Women in Science


 

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