Nous vous proposons une série d’articles retraçant l’expérience de Clara, étudiante du Master SEME, qui a décidé de tenter l’aventure d’une année de césure avant de commencer sa première année dans le Master Sol, Eau, Milieux, Environnement à l’Université de Bourgogne.
Voici la première partie du récit de Clara
À la sortie de ma licence en géologie et hydrologie à l’université de Montpellier, je me suis inscrite dans le M1 SEME, sauf que je n’ai pas commencé ce master classiquement… En effet, je ne l’ai toujours pas commencé à l’heure actuelle car j’ai décidé de tenter « l’année de césure » avant de l’intégrer. Quésako ? C’est un peu comme une année sabbatique ; possibilité de voyage, aide humanitaire, création de projet personnel… sauf qu’ici, ayant suivie une démarche administrative d’inscription spéciale et ayant été acceptée dans le master SEME, ma place est réservée pour mon retour et je bénéficie du statut étudiant comme une année d’étude classique.
Mon objectif durant cette période était de partir à l’étranger pour l’expérience culturelle et linguistique, mais aussi de réaliser un stage de recherche pour acquérir un peu d’expérience et affiner ma direction professionnelle. J’ai donc choisi de partir en Nouvelle-Zélande, d’une part car c’est un pays anglosaxon qui a une très bonne réputation concernant l’accueil des « backpackers » (les voyageurs en sac à dos) donc plutôt pas mal pour un premier voyage seule, et aussi car sa nature et ses paysages sont à couper le souffle.
J’ai voulu m’y prendre à l’avance pour dégoter un stage, plusieurs mois avant de partir. Ma méthode a été assez simple et a fonctionné. J’ai tapé sur Google des mots clés comme « research center », « soil health » et plusieurs sites sont apparus. Après avoir regardé plusieurs organismes de recherche, j’en ai repéré un qui me donnait envie. Le site contenait toute la liste des personnes travaillant là-bas ainsi que leur spécialité. J’ai donc trouvé les coordonnées d’une chercheuse qui m’intéressait et lui ai envoyé par mail une demande de stage, ainsi que mon CV en anglais et une lettre de motivation expliquant mon projet et mes centres d’intérêts. Pas de réponse pendant plusieurs semaines… je pensais que c’était foutu. Mais finalement, un jour je reçois une réponse d’une autre chercheuse (la première ne souhaitant pas de stagiaire, elle avait fait circuler mes coordonnées au sein de l’entreprise) qui était très intéressée. Après quelques rdv par skype et mails, le stage était arrangé pour 4 mois à partir de novembre 2019 à Manaaki Whenua dans la ville de Christchurch.
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