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Témoignage de Clément Billet qui occupe actuellement un poste d’ingénieur territorial au sein de la mairie de Besançon. Il est titulaire d’un Master professionnel « Transport, mobilité et environnement », obtenu en 2005 à l’université de Bourgogne.
Pourquoi avoir choisi ce parcours ?
J’ai choisi ce Master parce que c’était dans la continuité de mon parcours universitaire et que je souhaitais avoir une expérience professionnelle dans le secteur. J’ai effectué un stage de six mois dans l’association de surveillance de la qualité de l’air (l’ASQAB) de Besançon qui a abouti sur un CDD d’un an et demi.
En quoi consiste votre travail aujourd’hui ?
Je suis responsable des activités du bureau « déplacements » où je dirige trois agents en charge de la gestion du stationnement, des carrefours à feux et des systèmes dynamiques. Je suis également chef de projet AutoCité et du suivi du service VéloCité, les deux services de transport en libre service mis en place dans la ville.
Qu’est-ce qui vous passionne dans votre activité ?
Mon objectif était de travailler dans le secteur public. Dans une mairie, on est dans l’opérationnel, on voit les choses se réaliser tout de suite. Ce qui me plait, c’est de ne pas faire uniquement du « théorique » : dans mon métier, il y a un côté concret et c’est toujours une grande satisfaction quand on voit nos idées sortir de terre.
Comment avez-vous fait pour trouver cet emploi ?
Après une année sabbatique, j’ai commencé à chercher du travail tout en passant les concours de la fonction public territoriale. J’ai réussi le concours de technicien et c’est au bout de six mois de recherche que j’ai été recruté à la ville de Besançon en tant que technicien territorial au sein de la direction « voirie et déplacements ». Au bout d’un an, j’ai obtenu le grade d’ingénieur territorial en passant le concours d’ingénieur et j’ai été nommé au poste que j’occupe actuellement. Je pense que le master est une des orientations qui correspond le plus à ma formation.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes dans leurs démarches d’insertion ?
Tout d’abord, il faut bien se préparer et ne pas attendre la fin des études pour se poser des questions par rapport à son insertion professionnelle. Au moment du choix des études, il est important de garder à l’esprit les possibilités d’insertion professionnelle. Lors de la recherche d’un emploi, on doit y croire et ne pas se décourager. J’ai été plutôt chanceux, mais cela fait partie de la recherche d’un emploi. Il faut saisir la bonne opportunité et postuler au bon moment au bon endroit. Il est important de savoir « se vendre », de préparer ses candidatures et ses entretiens. Cela peut prendre du temps, mais je suis persuadé qu’au final tout le monde parvient à s’en sortir et à trouver un travail épanouissant.
[Témoignage recueilli par Emilie Bois et Katia Gicquel Master euromédias]
Ancienne étudiante du Master 2 « Transport, Mobilité, Environnement » à l’Université de Bourgogne, Aurélie Peuziat est aujourd’hui Chargée d’appui technique chez SNCF Infra (anciennement Réseau Ferré de France) à Paris.
Quel est votre parcours de formation ?
Après une licence en géographie et une première année en Master Environnement à Paris, j’ai effectué un stage au STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France) car je voulais allier l’environnement au domaine des transports que je ne connaissais pas encore. J’ai souhaité me spécialiser dans cette voie là pour mon Master 2. L’enseignant qui m’encadrait en Master 1 m’a donc conseillé de postuler au M2 de l’UB car il connaissait très bien son directeur, Thomas Thévenin.
Quel est votre emploi actuel ?
Je travaille actuellement chez RFF, à la Direction des Sillons sur le projet Cadencement 2012. Celui-ci consiste en la refonte horaire de quasiment l’ensemble des trains français (TGV, TER, Intercités…) à l’horizon 2012 pour la mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Rhin-Rhône.
Comment avez-vous fait pour trouver cet emploi ?
Mon objectif était de travailler dans le secteur public. Dans une mairie, on est dans l’opérationnel, on voit les choses se réaliser tout de suite. Ce qui me plait, c’est de ne pas faire uniquement du « théorique » : dans mon métier, il y a un côté concret et c’est toujours une grande satisfaction quand on voit nos idées sortir de terre.
Comment avez-vous fait pour trouver cet emploi ?
À la suite de mon stage dans un bureau d’étude en Master 2, je me suis rendue compte que je souhaitais surtout travailler dans les transports. J’ai donc contacté deux anciens étudiants du Master qui, à l’époque, travaillaient chez RFF. Comme j’étais vraiment intéressée par ce type de boulot, je leur ai transféré mon CV. RFF étant une entreprise qui recrute beaucoup dans ce secteur, j’ai rapidement passé un entretien et j’ai su que j’étais prise en CDI avant même d’avoir passé ma soutenance de stage !
Qu’est ce qui vous passionne dans le métier que vous exercez ?
Travailler dans le milieu ferroviaire n’a pas été une vocation pour moi ! Mais j’ai toujours été intéressée, ne serait-ce que par curiosité. J’ai eu pas mal de chance de pouvoir bifurquer de l’environnement aux transports sans problème. Le cadencement est un challenge énorme dans le milieu ferroviaire et en faire partie, c’est assez énorme ! On va toucher la vie de milliers de personnes et leur simplifier la vie à terme… du moins, je l’espère !
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes pour leurs démarches d’insertion ?
Il faut élargir au maximum son réseau ! Que ce soit les potes de fac, des anciens du master, des profs, des intervenants extérieurs (surtout eux !), il est nécessaire de discuter un maximum avec eux et garder contact. Ensuite, le Master 2 est l’année la plus importante, il convient de prouver que l’on est professionnel, ne pas se la « couler douce ». Enfin, choisir ses stages de façon vraiment intéressée et non pas faire un stage pour faire un stage. C’est une porte d’entrée vers un vrai boulot !
[Témoignage recueilli par Brice Paradis et Julie Gaudillat Master euromédias]
Après l’obtention d’une maîtrise de Géographie Aménagement du Territoire en 2004, Anne-Elodie BONIN intègre en 2008 un Master Transport Mobilité Environnement à l’Université de Bourgogne. Depuis septembre 2008, elle occupe le poste de responsable de Marketing chez Keolis Nevers, un réseau du Groupe Keolis, leader du transport public de voyageurs en France.
En quoi consiste votre travail ?
Mon travail au sein de Keolis consiste à déployer la politique marketing et commerciale du réseau (promotion des tarifs et produits, information clients, organisation d’événementiel et partenariats), effectuer le suivi et l’analyse des recettes commerciales. L’attrait de ce métier réside dans les échanges avec l’autorité organisatrice sur l’évolution et l’amélioration de l’offre transport mise en place. Le management fait également partie de mon quotidien avec l’encadrement des personnes en agence commerciale. C’est un travail très enrichissant et motivant par la variété des missions qui me sont confiées.
Qu’est-ce qui vous passionne dans le métier que vous exercez ?
Les métiers du transport sont nombreux. Je me suis spécialisée dans le transport de voyageurs, ce qui me permet d’être au service des autres et de faire le maximum pour leur offrir le service de transport adapté à leurs besoins. Je travaille aussi en partenariat avec les salariés de l’entreprise, que ce soit les conducteurs, les agents de maîtrise pour améliorer chaque jour notre offre mais aussi avec l’autorité organisatrice afin de répondre au mieux à ses besoins.
Comment avez-vous trouvé cet emploi ?
L’année de master se conclue par un stage de 6 mois en entreprise. Jai effectué mon stage au sein d’un réseau de transport urbain au service Etudes. Cette expérience a été essentielle afin de mieux savoir vers quel métier du transport je souhaitais me diriger. Le marketing est arrivé en tête, et l’offre d’emploi à Nevers correspondait à mon profil. La motivation pour ce poste polyvalent a été essentielle et mon expérience en tant que vendeuse en CDI étudiant pendant cinq ans a été un plus.
Avec le recul, quel regard portez-vous sur la formation que vous avez suivie ?
Le stage m’a permis de mettre en valeur les compétences acquises lors de ma formation et de développer l’assurance nécessaire pour entrer dans la vie active. Cette formation m’a aussi offert des perspectives d’emploi intéressantes dans des domaines variés du transport.
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes diplômés dans leurs démarches d’insertion ?
J’en donnerais surtout un : il faut qu’ils privilégient le stage qui leur permettra vraiment de construire une première expérience professionnelle dans leur domaine d’étude !
[Témoignage recueilli par Aurélie Ratajski et Sébastien Pitoizet Master euromédias]