Thomas FAURE

Pour la quatrième semaine de notre rubrique « présentation des étudiants », nous sommes ravis de vous présenter Thomas FAURE. Bonne lecture !

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  • Présente-toi Thomas :

Bonjour, je m’appelle Thomas FAURE, j’ai 30 ans et je viens de Dijon.

J’ai un parcours un peu particulier. En effet j’ai obtenu un DAEU (Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaire) à Dijon, dans le cadre d’une reprise d’étude après 5 ans d’emploi salarié. Ensuite j’ai poursuivi dans une licence AES (Administration Economique et Sociale) mention Gestion de Territoire. Enfin j’ai été admis en master 1 AES et cette année je suis en master 2 Finances des Collectivités Territoriales et des Groupements. J’ai toujours été attiré par la gestion financière et le droit public. J’ai réalisé un stage dans la SEM support finances de la métropole de Saint Etienne dans le cadre de mon Master 1 AES AGT. J’y ai beaucoup appris, tant sur la gestion financière, que dans la commande publique. Dans le cadre de mon master 2, je suis en alternance au cabinet de consultant AGORA à Beaune.

 

  • Pourquoi avoir choisi ce master ?

Pour être honnête, lors de ma reprise d’étude je souhaitais me diriger vers un master RH. Mais en L2, le cours de finances publiques m’a beaucoup intrigué, curiosité qui a été renforcée par les cours de droit des collectivités de Madame Aurore GRANERO, et les cours de droit fiscal de Monsieur Patrice RAYMOND. Ces cours combinés à ma passion pour les territoires et leurs histoires m’ont fait réaliser que je pouvais associer tous ces intérêts dans un seul et même master. J’ai donc volontiers rejoint le master de monsieur Raymond.

L’alternance était également un argument de taille dans le choix de ce master. L’idée de pouvoir appliquer mes cours directement sur le terrain, tout en apprenant sur ce dernier en compagnie de professionnels est pour moi un des principaux atouts de ce master en comparaison des masters plus « universitaires ».

 

  • Quelles sont tes matières préférées ?

Il est très difficile de répondre à cette question. Je dois dire que c’est la première année où tous les enseignements m’intéressent, chacun des enseignants et des intervenants réussis à apporter sa touche à la matière dans laquelle il intervient. Le droit fiscal intercommunal et l’aspect financier du droit des contrats restent néanmoins les deux matières seraient les deux matières que je préfère si je devais choisir.

 

  • Est-ce que cela te plaît pour le moment ?

Tout se passe pour le mieux. Pour ne rien cacher j’avais une petite appréhension du fait de mon âge mais l’ambiance dans la promo est telle que je n’ai eu aucun mal à m’intégrer. Pour ce qui est des cours, les enseignants et intervenants sont toujours à l’écoute et accessibles, ce qui à mes yeux est une chose très importante. Enfin pour l’alternance, je m’épanouis dans mon travail, mes collègues sont aussi compétents que sympathiques, mes missions sont intéressantes et me permettent d’approfondir mes connaissances, voire d’en acquérir de nouvelles, je ne pouvais pas rêver mieux !

 

  • Qu’est-ce que tu penses du rythme alternance/cours ?

J’apprécie que le rythme en cours soit dégressif. Nous commençons l’année en étant pleinement présents à la fac puis progressivement, nous sommes de plus en plus présents sur notre lieu de travail. Cela permet de se professionnaliser petit à petit, il y a un côté rassurant à cela, à la fin de notre master nous aurons déjà 1 an d’expérience dans notre domaine d’étude. Ceci va permettre de considérablement réduire les angoisses et stress qui pourraient apparaitre lors d’un passage brutal du monde universitaire vers le monde du travail.  De plus, notre présence sur le lieu d’alternance nous permet également de renforcer nos connaissances. Je ne mentirais pas en disant que le rythme n’est pas fatiguant au début, mais le plaisir de se voir octroyer des responsabilités et de pouvoir appliquer nos connaissances sur le terrain fait vite oublier la fatigue.

 

  • Quelles sont les missions de ton alternance ?

Etant en cabinet de consultant, mes missions sont assez variées.

Le premier dossier sur lequel j’ai été amené à travailler a été le calcul du FPIC pour une communauté de communes. J’ai également participé à la simulation de l’impact du retrait d’une commune de sa communauté d’agglomération sur la DGF et le FPIC. Actuellement je suis deux dossiers, l’un sur le transfert de la compétence scolaire de plusieurs communes à leur EPCI et l’autre sur la mise en place de 7 marchés publics, je dois vérifier et compléter les documents des marchés et les mettre en ligne en respectant les procédures. Enfin, je produis également des notes financières et juridiques à l’intention des communes.

 

  • Dans quel secteur voudrais-tu continuer ?

Je suis actuellement dans un cabinet de consultant et donc dans le secteur privé. Pour le moment cela me plait mais mon stage la métropole de Saint Etienne, et les récits des alternances de mes camarades de promo m’encourage à ne pas fermer la porte au secteur public.

 

  • Si tu devais te définir avec 3 qualités, quelles seraient-elles ?

Je me définirais comme une personne empathique, sérieuse et polyvalente.

 

  • Pour finir, peux-tu décrire le M2 FCTG pour donner une idée aux futurs membres des promotions ?

Le master 2 FCTG existe depuis 2004 et a formé de nombreux professionnels qui occupent aujourd’hui des postes clés dans les collectivités ou dans le secteur privé. Il est un des rares master de France qui a pour thème l’étude des finances locales. Il affiche un taux de réussite et d’employabilité qui pourrait être qualifié « d’insolent » en comparaison d’autre masters.

Les enseignements sont assurés à la fois par des universitaires reconnus dans leurs domaines et des professionnels, parfois eux même anciens étudiants du master, venant des collectivités, des cabinets, du secteur bancaire et même de la CRC. Ils apportent une pédagogie différente de celles dont on a l’habitude à la fac et partagent leurs expériences avec les étudiants.

Enfin, l’alternance, comme je l’ai dit précédemment, c’est à mon sens le sésame de ce master. Il permet non seulement de se professionnaliser, d’approfondir nos connaissances, nous faire gagner en assurance mais aussi d’avoir un salaire qui permet de stabiliser la situation étudiante qui peut parfois être difficile.

J’allais presque oublier l’association FICOTEG, qui est l’association du master, elle permet de garder contact entre étudiants actuels et anciens. Permettant ainsi de se constituer un réseau sur tout le territoire français et obtenir aides et conseils en cas de besoin. Cette association sert aussi bien évidemment à organiser des sorties et festivités afin de renforcer les liens de la promo et des rencontres avec nos prédécesseurs, mais également avec les futures recrues du master.

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