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Un master en Sciences de l'Environnement à Dijon

Chronique d’une année de césure en Nouvelle-Zélande #2

En cette fin de semaine, voici l’épisode 2 racontant l’expérience de Clara en année de césure en Nouvelle-Zélande.

A mon arrivée, gérer la barrière de la langue a été assez compliqué. Les « kiwis » comme on appelle les habitants de Nouvelle-Zélande, ont un accent très prononcé et difficile à comprendre pour une française qui a fait de l’anglais juste à l’école ! J’étais un peu paniquée car quand on me parlait je ne comprenais presque rien. Mais je dois dire que finalement j’ai beaucoup progressé, ça va très vite. Que ce soit dans les conversations communes mais aussi dans le jargon scientifique et fermier.

Le projet dans lequel j’ai pu travailler était sur l’agriculture régénérative. C’est une forme d’agriculture vers laquelle un certain nombre de fermiers conventionnels (notamment fermes laitières et moutons/brebis) veulent basculer. Pour moi, je dirai que c’est de la permaculture mais à grande échelle. Mais plus spécifiquement, elle consiste notamment à utiliser plusieurs espèces de plantes dans les pâturages, aucun produit chimique, toujours garder le sol couvert et avec des racines vivantes, intégrer le bétail et pour finir retourner le sol le moins possible.

 

 

Cette transition se fait progressivement en Nouvelle-Zélande en prenant de plus en plus d’ampleur. En effet, les fermiers qui y sont arrivés encouragent ceux qui veulent tenter (regroupement, meeting, associations). Economiquement cela peut fait peur ; peur de perdre du rendement, etc. Mais grâce à ceux qui y sont arrivés, ils ont une confirmation de la réalité de la chose. De plus, notre rôle à nous est d’apporter des données et preuves scientifiques qui montre les bienfaits d’une telle transition, que ce soit pour le sol, la faune mais aussi psychologiquement pour les fermiers.

 

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