Sol Eau Milieux Environnement

Un master en Sciences de l'Environnement à Dijon

auteur de l'archive Olivier Mathieu

Chronique d’une année de césure en Nouvelle-Zélande #2

En cette fin de semaine, voici l’épisode 2 racontant l’expérience de Clara en année de césure en Nouvelle-Zélande.

A mon arrivée, gérer la barrière de la langue a été assez compliqué. Les « kiwis » comme on appelle les habitants de Nouvelle-Zélande, ont un accent très prononcé et difficile à comprendre pour une française qui a fait de l’anglais juste à l’école ! J’étais un peu paniquée car quand on me parlait je ne comprenais presque rien. Mais je dois dire que finalement j’ai beaucoup progressé, ça va très vite. Que ce soit dans les conversations communes mais aussi dans le jargon scientifique et fermier.

Le projet dans lequel j’ai pu travailler était sur l’agriculture régénérative. C’est une forme d’agriculture vers laquelle un certain nombre de fermiers conventionnels (notamment fermes laitières et moutons/brebis) veulent basculer. Pour moi, je dirai que c’est de la permaculture mais à grande échelle. Mais plus spécifiquement, elle consiste notamment à utiliser plusieurs espèces de plantes dans les pâturages, aucun produit chimique, toujours garder le sol couvert et avec des racines vivantes, intégrer le bétail et pour finir retourner le sol le moins possible.

 

 

Cette transition se fait progressivement en Nouvelle-Zélande en prenant de plus en plus d’ampleur. En effet, les fermiers qui y sont arrivés encouragent ceux qui veulent tenter (regroupement, meeting, associations). Economiquement cela peut fait peur ; peur de perdre du rendement, etc. Mais grâce à ceux qui y sont arrivés, ils ont une confirmation de la réalité de la chose. De plus, notre rôle à nous est d’apporter des données et preuves scientifiques qui montre les bienfaits d’une telle transition, que ce soit pour le sol, la faune mais aussi psychologiquement pour les fermiers.

 

Chronique d’une année de césure en Nouvelle-Zélande #1

Nous vous proposons une série d’articles retraçant l’expérience de Clara, étudiante du Master SEME, qui a décidé de tenter l’aventure d’une année de césure avant de commencer sa première année dans le Master Sol, Eau, Milieux, Environnement à l’Université de Bourgogne.

Voici la première partie du récit de Clara

À la sortie de ma licence en géologie et hydrologie à l’université de Montpellier, je me suis inscrite dans le M1 SEME, sauf que je n’ai pas commencé ce master classiquement… En effet, je ne l’ai toujours pas commencé à l’heure actuelle car j’ai décidé de tenter « l’année de césure » avant de l’intégrer. Quésako ? C’est un peu comme une année sabbatique ; possibilité de voyage, aide humanitaire, création de projet personnel… sauf qu’ici, ayant suivie une démarche administrative d’inscription spéciale et ayant été acceptée dans le master SEME, ma place est réservée pour mon retour et je bénéficie du statut étudiant comme une année d’étude classique.

Mon objectif durant cette période était de partir à l’étranger pour l’expérience culturelle et linguistique, mais aussi de réaliser un stage de recherche pour acquérir un peu d’expérience et affiner ma direction professionnelle. J’ai donc choisi de partir en Nouvelle-Zélande, d’une part car c’est un pays anglosaxon qui a une très bonne réputation concernant l’accueil des « backpackers » (les voyageurs en sac à dos) donc plutôt pas mal pour un premier voyage seule, et aussi car sa nature et ses paysages sont à couper le souffle.

J’ai voulu m’y prendre à l’avance pour dégoter un stage, plusieurs mois avant de partir. Ma méthode a été assez simple et a fonctionné. J’ai tapé sur Google des mots clés comme « research center », « soil health » et plusieurs sites sont apparus. Après avoir regardé plusieurs organismes de recherche, j’en ai repéré un qui me donnait envie. Le site contenait toute la liste des personnes travaillant là-bas ainsi que leur spécialité. J’ai donc trouvé les coordonnées d’une chercheuse qui m’intéressait et lui ai envoyé par mail une demande de stage, ainsi que mon CV en anglais et une lettre de motivation expliquant mon projet et mes centres d’intérêts. Pas de réponse pendant plusieurs semaines… je pensais que c’était foutu. Mais finalement, un jour je reçois une réponse d’une autre chercheuse (la première ne souhaitant pas de stagiaire, elle avait fait circuler mes coordonnées au sein de l’entreprise) qui était très intéressée. Après quelques rdv par skype et mails, le stage était arrangé pour 4 mois à partir de novembre 2019 à Manaaki Whenua dans la ville de Christchurch.

Restitution école de terrain environnement (M1SEME)

Jeudi 30 janvier, l’ensemble des étudiants de la promotion du M1SEME était attendu à Anost pour présenter leurs principaux résultats obtenus lors de leur semaine de terrain dans la Morvan du 14 au 18 octobre 2019 (UE4-Ecole de terrain).

Ils ont été chaleureusement accueillis, par le conseil municipal et les habitants, dans la salle de cinéma d’Anost. Après une présentation d’environ 1h, s’ensuivit un échange sous la forme de questions ouvertes avec les habitants. La soirée s’est poursuivi par un verre offert par la mairie d’Anost. Cette restitution était également l’occasion pour les étudiants de s’expérimenter avec succès à l’exercice d’une présentation en public.

Ecole de terrain environnement, Anost Morvan – 2019

Cette année, l’école de terrain des étudiants de première année du Master SEME s’est déroulée du 14 au 18 octobre 2019 sur la commune d’Anost dans le Morvan.

C’était pour les étudiants l’occasion de renforcer et mettre en application leurs notions théoriques et pratiques sous la forme d’une mise en situation dans un contexte d’étude environnementale.

Durant cette semaine de terrain, les étudiants ont abordé par petits groupes (4-5 étudiants) plusieurs disciplines environnementales comme la science du sol, l’hydrologie ou la climatologie. Pour parvenir à leurs objectifs, ils ont procédé à des descriptions et prélèvement de sol, des prises de mesures in situ (pH, humidité, émissions de CO2 par les sols, mesures géophysiques…) ou encore à l’installation de mini stations météorologiques.

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