Masters T2M et TA2M

Traduction multimédia | Traduction et accessibilité multimédia

Témoignages

Les étudiants actuels :

Léa Montmayeur, promo 2020-2021 :
Ton parcours ?

Licence LEA anglais-italien à l’Université Grenoble-Alpes

Comment as-tu découvert le master et pourquoi l’as-tu choisi ?

Je l’ai trouvé sur le site trouvemonmaster.gouv.fr puis je me suis renseignée sur le site internet du master. Je l’ai choisi car il me semblait assez actuel et novateur ; les masters de traductions dits « classiques » (de traduction littéraire) m’attiraient moins et me semblaient moins diversifiés. Je me disais qu’un master spécialisé dans le domaine du multimédia serait forcément diversifié car c’est un domaine très vaste, que chaque traduction (jeux vidéo, sites internet, sous-titres, doublages…) aura ses propres spécificités. J’avais également que c’était un master plus technique donc qui comportait plus de défis à relever, ce qui m’a également intéressé.

Ton expérience dans ce master et ce que tu en penses ?

Les choses que je pensais au moment du choix du master se sont avérées vraies. C’est un master très diversifié qui permet de toucher un peu à tous les secteurs de la traduction multimédia et qui apporte une vraie spécialisation, à mon sens. On apprend à se servir d’outils professionnels, ce qui n’est pas rien. Les cours sont intéressants, on y apprend beaucoup de choses, et la plupart des professeurs sont très disponibles pour nous aider en cas de problème. Il est également très professionnalisant et permet de se construire un vrai réseau.

Ce que tu prévois pour l’avenir ?

Mon stage me permet de découvrir le secteur de la gestion de projets qui me plaît pour le moment, donc pourquoi pas envisager travailler dans ce secteur.

Léa Heyng, promo 2020-2021 :
Ton parcours ?

Double licence Droit/LEA anglais-allemand à l’Université de Nantes

Comment as-tu découvert le master et pourquoi l’as-tu choisi ?

Je cherchais des formations en traduction audiovisuelle et je suis tombée sur un site/blog qui répertoriait plein de masters dans ce domaine.

Je l’ai choisi car c’était deux ans spécialisés dans le domaine que je voulais, alors que les autres masters avaient tous la première année en tronc commun.

Ton expérience dans ce master et ce que tu en penses ?

C’est vraiment chouette d’avoir des cours vraiment spécialisés (comme le cours de traduction audiovisuelle). Ce qui est super aussi c’est l’autonomie, on a beaucoup de liberté mais dès qu’on a un problème les professeurs sont là. Et on apprend à se servir d’outils professionnels ce qui s’avère très utile pour les stages et même pour plus tard.

Ce que tu prévois pour l’avenir ?

Après l’intervention très intéressante d’Aurélie Perrin concernant la traduction dans les jeux vidéo et avec mon stage dans ce domaine, je pense me diriger dans cette branche de la traduction audiovisuelle.

Que sont devenus les anciens étudiants et qu’ont-ils pensé du master ?

Juliane Daudan, promo 2015-2017 :

« Je suis actuellement adaptatrice doublage et voice-over depuis l’allemand et l’anglais vers le français, en freelance donc, depuis bientôt trois ans. -Sans le Master je n’aurais sûrement jamais découvert et choisi le métier que je fais aujourd’hui ! À la rentrée M2 j’ai saisi l’opportunité de faire une année d’alternance dans un studio de doublage (j’étais encore team VO à fond à l’époque… !) et c’est là que j’ai découvert qu’il y a des gens dont le métier est d’écrire les dialogues VF.

Je n’ai pas eu à attendre une seule minute à la fin du master avant de trouver un travail ! J’ai directement été embauchée par mon employeur en tant qu’assistante de production à la fin de mon année d’alternance, avant de me lancer l’année d’après en freelance. -Le master en quelques mots ? Ça a été avant tout de la professionnalisation grâce aux missions et aux nombreux intervenants qui sont venus, et donc la chance d’appréhender beaucoup plus sereinement le passage à la vie active, qui est quand même ce qu’il y a à la clé des études. Et aussi et surtout une très large palette d’activités, de supports et de techniques. Point non-négligeable : ma culture G a fait un bon démentiel grâce à la richesse des exercices et missions qu’on a pu faire. »

Marion Degueurce, promo 2015-2017 :

« Je suis actuellement à mon compte (statut d’auto-entrepreneur + auteure), je suis opératrice de sous-titrage pour sourds et malentendants spécialisées dans les programmes en direct et les événements publics, et je suis auteure d’audiodescriptions.

Ce que le master m’a apporté : déjà, l’entreprise dans laquelle j’ai débuté est celle que j’ai trouvé lors de mon stage de M2. C’est là-bas ensuite que je me suis spécialisée. Je ne pratique plus vraiment de langues étrangères, mais c’est dû à ma spécialisation, pas au fait que l’enseignement en master n’allait pas. (Pour pratiquer le sous-titrage, on se base sur le produit déjà doublé en français par exemple, donc FR>FR SME, et non pas ENG>FR SME).Sinon, les cours de méthodo sur la création des statuts pro, tout l’aspect technique et administratif m’ont bien aidée.

J’ai trouvé du travail directement avec le master, j’ai été embauchée a la fin de mon stage. Et j’ai ensuite posé ma démission quand j’ai voulu me mettre à mon compte.

En quelques mots, le master était vraiment super professionnalisant, très concret sur l’activité pro d’un traducteur, donc j’ai trouvé qu’on était très bien drivé sur le secteur professionnel. C’est pas du tout un master universitaire où on n’apprend que des savoirs théoriques, et où on se retrouve ensuite perdu sur le marché du travail. Donc je trouve que c’est vraiment top à ce niveau-là. On nous aide beaucoup à trouver nos stages, je reçois même encore des mails d’offres d’emplois ou de stages de la part de la fac. »

Tim Vitale, promo 2015-2017 :

« Actuellement, je suis chargé de production dans l’audiovisuel, spécialisé dans le doublage. Après deux ans en tant qu’assistant, je suis passé titulaire. J’ai d’abord été en CDI contrat employé puis je suis passé cadre lors de ma titularisation. Sachant que je n’ai fait que la deuxième année du Master, et que celui-ci était en alternance en entreprise, l’impact était direct et évident : il me permettait à la fois d’asseoir mes connaissances techniques dans les métiers des langues, et de mettre 1 pied et demi dans le monde professionnel concret. Des aspects rencontrés tout au long de mes études et bien sûr durant ce master, comme le travail d’équipe, le fait d’être force de proposition, l’autonomie… m’épaulent constamment aujourd’hui. J’ai été embauché par la boîte dans laquelle j’avais été pris en alternance, il n’y a pas eu de césure palpable entre la fin de mes études et mon entrée dans le monde du travail. Et cela fait maintenant plus de 4 ans que je travaille dans cette boîte. Mon M2 a été d’une aide effective pour prendre mon envol sur le marché du travail, en me proposant à la fois une approche universitaire mais également empirique grâce à l’alternance, ce qui fait un beau mélange et m’a permis de faire aisément le pont entre deux mondes. »

Fabien Soulier, promo 2017-2019 :

« Je suis installé à mon compte en tant qu’autoentrepreneur. Je fais beaucoup de sous-titrage multilingue (séries et documentaires), de traduction et de révision (dans le domaine du marketing). Pour le moment, je travaille beaucoup depuis l’anglais (je n’ai pas encore eu de mission depuis l’espagnol).

C’est surtout ce que j’ai appris dans les cours de sous-titrage et de traduction spécialisée qui m’aide dans mon travail actuellement. En effet, au niveau du sous-titrage, j’utilise parfois le logiciel Aegisub pour certains besoins spécifiques (par exemple, j’avais dû mettre en forme et incruster des sous-titres sur une vidéo, et il m’avait fallu au préalable définir le style des sous-titres sous Aegisbub [taille et position de la position sur l’écran, contour des sous-titres…]). Pour la traduction et la révision, j’utilise MemoQ, donc la formation que j’ai eu sur ce logiciel à l’université m’aide beaucoup également. Enfin, le fait que j’ai un master spécialisé dans la traduction multimédia est un plus aux yeux de mes clients.

Je me suis lancé à mon compte fin décembre 2019 et fin janvier, j’avais déjà ma première mission (sous-titrage anglais-français de séries). Durant la première moitié de 2020, j’ai travaillé avec un seul client. Puis, à partir de septembre 2020, j’en ai trouvé d’autres (dont un qui me confie régulièrement des traductions EN-FR à réviser). Pour le moment, j’ai eu la chance d’avoir continuellement du travail (même si j’ai eu quelques moments de creux, comme tous les traducteurs freelance).

Le master en quelques mots ? Professionnalisant, responsabilisant et polyvalent (j’ai pu aussi bien développer mes compétences professionnelles en traduction spécialisée qu’en sous-titrage, durant le Master T2M). »

Lucile Lemarchand, promo 2018-2020 :

« Je suis adaptatrice pour l’audiovisuel. Je travaille à mon compte et j’ai pour clients réguliers plusieurs entreprises de post-production pour lesquelles j’effectue principalement des missions de sous-titrage.

Le master T2M est très professionnalisant. Il m’a apporté de nombreuses compétences, à la fois humaines et techniques : maîtrise de différents logiciels, apprentissage des normes de l’audiovisuel, travail en équipe, exigences du monde du travail. J’ai obtenu un CDD à la fin de mon stage et je me suis ensuite installée comme freelance. On m’a tout de suite confié quelques projets.

Le master en quelques mots ? Professionnalisant, diversifié et complet, humain, concret. »

Suivez-nous sur :