2018

Présentation des scientifiques ayant participé à la nuit européenne des chercheur.e.s en 2018

Histoire de… chercheur·e-mystère !

Des histoires de recherche dans le noir ?

C’est ce que proposera le chercheur ou la chercheuse-mystère,  en accueillant un petit groupe de visiteurs pour l’emmener au coeur de ses aventures scientifiques !

 

Retrouvez le chercheur ou la chercheuse-mystère vendredi 28 septembre à l’atheneum, de 18 h à 22h. 

Histoire (en 180 secondes de) … Mohammed Amine, biologiste

Mohammed Amine Bendahou, jeune chercheur en cancérologie, à Rabat  va relever un défi spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon : raconter, en 3 minutes « top chrono », l’histoire de sa thèse !  Biologiste Mohammed Amine Bendahou travaille sur la « caractérisation moléculaire des gliomes chez le patient marocain adulte et l’identification des gènes impliqués dans l’astrocytome grade II et III et l’oligodendrogliome grade II et III ». Incompréhensible direz-vous ? Attendez !

Mohammed Amine relèvera un formidable défi : raconter en 3 minutes « top chrono » et avec une seule image l’histoire de sa thèse, pour la rendre accessible à tous ! Il a en effet participé au concours international Ma Thèse en 180 secondes et a été finaliste de ce « The Voice » scientifique au Maroc en juin 2018.

Il relèvera le gant à nouveau le 28 septembre spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon.
Alors cap ou pas cap’ ? Venez tenir le chrono !

Rendez-vous vendredi 28 septembre dans l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) à 20h ou à 21h30.

 

Histoire de… Angeline, généticienne

Découvrir la cause d’une maladie, c’est pouvoir apporter un début de réponse aux familles malades, mais aussi mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme, et parfois mieux le soigner » Ainsi débute l’histoire d’Ange-Line Bruel, jeune chercheuse en génétique. Son équipe de recherche,  composée de chercheurs et de médecins, enquête sur l’origine de maladies qui provoquent une ou plusieurs malformations chez le bébé : les maladies génétiques.

L’objectif d’Ange-Line est d’identifier la cause responsable de ces maladies. L’être humain est constitué de milliards de cellules invisibles à l’oeil nu. Dans chaque cellule se trouve l’ADN, une sorte de « dictionnaire » qui décrit chaque partie de la cellule. Chaque « mot », appelé un gène, permet de fabriquer une petite partie du corps humain.

Parfois, il apparait une « faute d’orthographe » dans le gène. Le mot devient incorrect, et le gène est alors abîmé : c’est une mutation. Chaque individu possède des centaines de mutations, mais, parfois elles peuvent être responsables de maladies : c’est ce qu’on appelle les maladies génétiques.

Comment trouve-t-on le gène responsable de certaines maladies ? Quels sont les difficultés ou encore les espoirs ? Venez en discuter avec Ange-Line et ses collègues !

Histoire de…Thomas, paléontologiste et macroécologiste

Au coeur de l’hiver dijonnais, Thomas Saucède se balade en tee-shirt ! On peut imaginer qu’il a développé une grande résistance au froid en se rendant régulièrement en Antarctique et aux îles Kerguelen. C’est en effet « l’homme venu du froid ». Il a conduit un avion… et il est même resté coincé une semaine dans sa base quand celui-ci est tombé en panne. Il ne transporte pas du courrier, car c’était déjà pris par Antoine de Saint-Exupéry. Mais alors, que va-t-il « faire dans cette galère » polaire ? Chasser les ours ? Construire des igloos ? Pas du tout ! Thomas étudie les oursins et ses « 1001 histoires de recherche » ne manquent pas… de piquant !

À environ 12400 kilomètres de la France métropolitaine et à 3400 km de la Réunion se trouvent les îles Kerguelen (jadis surnommés les « Iles de la Désolation »…). C’est là-bas que Thomas a établi son « labo à ciel ouvert ». Ici aussi, dans ces terres et mers australes que « les effets du changement climatique sont étudiés grâce à un cadre scientifique permettant le suivi des écosystèmes » indique Thomas.

Des scientifiques de différentes nationalités ont traversé les océans « pour venir étudier la distribution de la biodiversité marine et notamment celle de certaines espèces d’oursins ». Thomas étudie leur répartition géographique en fonction de certains facteurs physico-chimiques. Puis, avec ses collègues, il construit des modèles de distribution à plus large échelle.

Il est devenu possible d’identifier les variables qui impactent le plus la répartition des espèces. Un exemple ? Certains oursins peuvent très bien s’adapter à une augmentation de la température, d’autres beaucoup moins. En fonction des modalités du changement climatique, on peut imaginer que ces derniers pourraient être amenés à se déplacer, modifiant ainsi les écosystèmes. Mais ils ne sont pas seuls ! De la même façon, d’autres espèces seront étudiées comme les poissons, les étoiles de mer ou encore les patelles.

En fonction des différents scenarii du GIEC, il sera alors possible de prévoir tout un panel de cartes de présence potentielle future d’espèces. De nouveaux chapitres de l’histoire restent donc à écrire…

Retrouvez Thomas au Vi(d)e-labo (et non vide-dressing de combinaisons !) vendredi 28 septembre 2018 sur le parking de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de 18 h à 22 h 30.

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