Sol Eau Milieux Environnement

Un master en Sciences de l'Environnement à Dijon

M2 SEME – Atelier de mise en situation 2020-21

Gérer l’eau de la parcelle au territoire, en Puisaye-Forterre

atelier_2020

Le mercredi 20 janvier 2021, les étudiants de M2 SEME ont présenté les résultats de leurs travaux réalisés dans le cadre de l’atelier de mise en situation professionnelle. Cette année, les étudiants ont travaillé sur une commande de la Communauté de Communes de Puisaye-Forterre (CCPF) dans l’Yonne, sous la supervision de la Station de Recherche Pluri-disciplinaire des Metz (SRPM). Il s’agissait d’apporter à la Communauté de Communes des éléments de connaissance et des pistes d’action concernant la gestion des eaux pluviales en milieu rural et urbain.

Après une semaine de terrain fin octobre 2020, de nombreuses heures de travail, de réflexion puis de rédaction en équipe-projet, la promotion 2020-21 a livré un rapport technique fin décembre. Elle en a rendu compte devant les élus et les représentants des différentes structures liées à l’eau sur le territoire de la CCPF, suscitant des échanges fournis et constructifs.

M1SEME – Ecole de terrain en environnement, millésime 2020

La butte de Corton en arrière plan

L’école de terrain des M1SEME, du 12 au 16 octobre 2020, a été organisée cette année plus localement au niveau de la butte de Corton (Aloxe-Corton, 21) sur les parcelles du Domaine Louis Latour.

En raison de la crise sanitaire l’hébergement sur place n’étant pas possible, il a été remplacé par des aller/retour entre Dijon et Beaune.
Cela n’a pas entamé la motivation des étudiants qui ont pu mettre en application leurs notions théoriques et pratiques dans un contexte d’étude environnementale d’un terroir viticole.

 

Outils analytiques et acquisition de données de terrain

Atelier micrométéorologie

Jeudi 8 octobre, dans le cadre de l’UE2 – Outils analytiques « Acquisition de données de terrain et traitement », les étudiants du Master 1 SEME (environnement) et du Master 1 SP2G (géologie) ont prospecté toute la journée sur une parcelle viticole du domaine de l’Université.

Cette journée était consacrée à la prise en main de divers outils analytiques et à l’acquisition de données de terrain.

Cinq ateliers étaient organisés :

  • Acquisition électromagnétique des sols (EM)
  • Tomographie électrique 2D des sols
  • Micrométéorologie
  • Prospection pédologique
  • Photogrammétrie

 

Mesure de données électromagnétique de surface (EM) et géolocalisation en temps réel (crédit (c) M1SEME/SP2G)

Master Sol, Eau, Milieux, Environnement (SEME) – Candidatures 2020/2021

Les dossiers de candidature pour le Master SEME à l’Université de Bourgogne, pour la rentrée de septembre 2020 sont disponibles sur le site web de l’UFR SVTE. La procédure de candidature est entièrement dématérialisée via l’application e-dandidat (voir les liens ci-dessous pour le M1 ou le M2), vous devez téléverser toutes les pièces jointes en ligne.

Dossier de candidature 2020/2021, 1ere année M1 SEME (aller en bas de la page, rubrique « Masters du département Environnement, Terre, Evolution, Climatologie (ETEC) »)
La procédure est ouverte du 27 avril 2020 au 05 juin 2020.

 

Dossier de candidature 2020/2021, 2eme année M2 SEME (aller en bas de la page, rubrique « Masters du département Environnement, Terre, Evolution, Climatologie (ETEC) »)
La procédure est ouverte du 27 avril 2020 au 16 juin 2020.

Chronique d’une année de césure en Nouvelle-Zélande #3

Suite et fin l’expérience de Clara en année de césure en Nouvelle-Zélande.

Cette étude a commencé un an et demi plus tôt, et comprend douze fermes, six régénératives pairées à six conventionnelles, réparties dans l’ile du Sud. Plusieurs parties avaient déjà été effectuées, comme la mesure de concentration de carbone dans le sol, le taux de nitrates, étude de taille des agrégats… Pour ma part, je me suis occupée du pan entomologique ! Je n’avais aucune compétence officielle là-dedans puisque j’ai une formation géologique et hydrologique mais ça me passionnait depuis toujours. Grâce à de la bibliographie sur internet et dans les livres, j’ai pu assurer le travail et considérablement augmenter mes connaissances sur le sujet. Ce qui était intéressant aussi c’est que j’ai pu mener l’étude de A à Z ; biblio, choix du protocole, expérimentation, etc… En étant un minimum encadrée quand même évidemment !
Mon objectif a été de faire des récoltes d’insectes sur le terrain, dans chacune des fermes, et d’ensuite comparer leur nombre et leur diversité entre chaque paire en laboratoire, pour ainsi noter une potentielle hausse quand on est en présence d’un management régénératif.

Chronique d’une année de césure en Nouvelle-Zélande #2

En cette fin de semaine, voici l’épisode 2 racontant l’expérience de Clara en année de césure en Nouvelle-Zélande.

A mon arrivée, gérer la barrière de la langue a été assez compliqué. Les « kiwis » comme on appelle les habitants de Nouvelle-Zélande, ont un accent très prononcé et difficile à comprendre pour une française qui a fait de l’anglais juste à l’école ! J’étais un peu paniquée car quand on me parlait je ne comprenais presque rien. Mais je dois dire que finalement j’ai beaucoup progressé, ça va très vite. Que ce soit dans les conversations communes mais aussi dans le jargon scientifique et fermier.

Le projet dans lequel j’ai pu travailler était sur l’agriculture régénérative. C’est une forme d’agriculture vers laquelle un certain nombre de fermiers conventionnels (notamment fermes laitières et moutons/brebis) veulent basculer. Pour moi, je dirai que c’est de la permaculture mais à grande échelle. Mais plus spécifiquement, elle consiste notamment à utiliser plusieurs espèces de plantes dans les pâturages, aucun produit chimique, toujours garder le sol couvert et avec des racines vivantes, intégrer le bétail et pour finir retourner le sol le moins possible.

 

 

Cette transition se fait progressivement en Nouvelle-Zélande en prenant de plus en plus d’ampleur. En effet, les fermiers qui y sont arrivés encouragent ceux qui veulent tenter (regroupement, meeting, associations). Economiquement cela peut fait peur ; peur de perdre du rendement, etc. Mais grâce à ceux qui y sont arrivés, ils ont une confirmation de la réalité de la chose. De plus, notre rôle à nous est d’apporter des données et preuves scientifiques qui montre les bienfaits d’une telle transition, que ce soit pour le sol, la faune mais aussi psychologiquement pour les fermiers.

 

Chronique d’une année de césure en Nouvelle-Zélande #1

Nous vous proposons une série d’articles retraçant l’expérience de Clara, étudiante du Master SEME, qui a décidé de tenter l’aventure d’une année de césure avant de commencer sa première année dans le Master Sol, Eau, Milieux, Environnement à l’Université de Bourgogne.

Voici la première partie du récit de Clara

À la sortie de ma licence en géologie et hydrologie à l’université de Montpellier, je me suis inscrite dans le M1 SEME, sauf que je n’ai pas commencé ce master classiquement… En effet, je ne l’ai toujours pas commencé à l’heure actuelle car j’ai décidé de tenter « l’année de césure » avant de l’intégrer. Quésako ? C’est un peu comme une année sabbatique ; possibilité de voyage, aide humanitaire, création de projet personnel… sauf qu’ici, ayant suivie une démarche administrative d’inscription spéciale et ayant été acceptée dans le master SEME, ma place est réservée pour mon retour et je bénéficie du statut étudiant comme une année d’étude classique.

Mon objectif durant cette période était de partir à l’étranger pour l’expérience culturelle et linguistique, mais aussi de réaliser un stage de recherche pour acquérir un peu d’expérience et affiner ma direction professionnelle. J’ai donc choisi de partir en Nouvelle-Zélande, d’une part car c’est un pays anglosaxon qui a une très bonne réputation concernant l’accueil des « backpackers » (les voyageurs en sac à dos) donc plutôt pas mal pour un premier voyage seule, et aussi car sa nature et ses paysages sont à couper le souffle.

J’ai voulu m’y prendre à l’avance pour dégoter un stage, plusieurs mois avant de partir. Ma méthode a été assez simple et a fonctionné. J’ai tapé sur Google des mots clés comme « research center », « soil health » et plusieurs sites sont apparus. Après avoir regardé plusieurs organismes de recherche, j’en ai repéré un qui me donnait envie. Le site contenait toute la liste des personnes travaillant là-bas ainsi que leur spécialité. J’ai donc trouvé les coordonnées d’une chercheuse qui m’intéressait et lui ai envoyé par mail une demande de stage, ainsi que mon CV en anglais et une lettre de motivation expliquant mon projet et mes centres d’intérêts. Pas de réponse pendant plusieurs semaines… je pensais que c’était foutu. Mais finalement, un jour je reçois une réponse d’une autre chercheuse (la première ne souhaitant pas de stagiaire, elle avait fait circuler mes coordonnées au sein de l’entreprise) qui était très intéressée. Après quelques rdv par skype et mails, le stage était arrangé pour 4 mois à partir de novembre 2019 à Manaaki Whenua dans la ville de Christchurch.

Restitution école de terrain environnement (M1SEME)

Jeudi 30 janvier, l’ensemble des étudiants de la promotion du M1SEME était attendu à Anost pour présenter leurs principaux résultats obtenus lors de leur semaine de terrain dans la Morvan du 14 au 18 octobre 2019 (UE4-Ecole de terrain).

Ils ont été chaleureusement accueillis, par le conseil municipal et les habitants, dans la salle de cinéma d’Anost. Après une présentation d’environ 1h, s’ensuivit un échange sous la forme de questions ouvertes avec les habitants. La soirée s’est poursuivi par un verre offert par la mairie d’Anost. Cette restitution était également l’occasion pour les étudiants de s’expérimenter avec succès à l’exercice d’une présentation en public.

L’atelier de mise en situation professionnelle

Mercredi 15 janvier les étudiants de 2ème année du Master SEME ont présenté les principaux résultats de leurs travaux réalisés dans le cadre de l’atelier de mise en situation. Cette année, la commande portait sur l’état des lieux de la qualité des eaux superficielles et souterraines du territoire de Dijon Métropole, dans le cadre du projet national TI (Territoire Innovant) « Dijon alimentation durable 2030 ».

Quatre équipes projets ont travaillé d’octobre à décembre sur les thèmes:

  • Impact des pratiques agricoles sur la qualité des eaux de surface de Dijon Métropole
  • Impact des pratiques agricoles sur la qualité des eaux souterraines de Dijon Métropole
  • Evolution du climat: gestion de la ressource en eau et compatibilité des pratiques agricoles sur le territoire de Dijon Métropole
  • Identification de zones ateliers vulnérables aux modifications des pratiques agricoles

 

 

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