L’année du deuxième centenaire de la naissance de Jean-Henri Fabre (1823-1915), instituteur, professeur, scientifique, vulgarisateur, auteur de manuels scolaires et des Souvenirs entomologiques, permettra d’évoquer les rapports de l’Ecole et du Cinéma. Les enseignants actuels sont en effet les héritiers d’un usage pédagogique déjà ancien de l’audiovisuel. En 1977, une circulaire du ministère désignait ce dernier comme « support de connaissances » et « objet de réflexion ». Quatorze ans plus tôt, une circulaire présentait la télévision « comme un moyen moderne d’expression efficace qui peut aider les jeunes professeurs, mais aussi aider à se renouveler les professeurs de grande expérience ». Des émissions télévisuelles pouvaient être produites, d’autres enregistrées. Elles diminuaient la part active de l’élève dans son apprentissage, mais participaient de l’évolution des usages d’outils audiovisuels de plus en plus présents. Auparavant, le cinéma avait été l’objet d’interventions du Ministère. Il a été reconnu comme art et culture en 1963, l’année du premier texte relatif à un « enseignement du cinéma » dans les établissements scolaires. Depuis 1952 étaient soutenus le prêt et l’aide aux enseignant désireux de tourner des films éducatifs. L’autorisation ayant été donnée en 1948 d’organiser des « cercles d’études du cinéma » dans le cadre des activités dirigées, débats et exercices pratiques étaient servis par l’acquisition de matériels de projection et de livres sur le cinéma pour la bibliothèque des établissements. Tout cela prolongeait les initiatives prises dans les années 1920 par les Amicales laïques liées à la Ligue de l’Enseignement pour un « cinéma éducateur » au service de la classe en lien avec le « Musée pédagogique ». L’Ecole utilisait déjà beaucoup les images avant l’invention du cinéma dont les origines sont liées aux recherches de scientifiques qui ont utilisé la photographie pour produire des « films scientifiques. Le débat sur la possibilité d’employer le cinéma dans l’enseignement a débuté dans les années qui ont précédé la Première guerre mondiale alors que la firme Pathé, rivale de la société Gaumont, produisait des films de vulgarisation scientifique. En 1912, Pathé distribuait L’évolution de la Cigale, film réalisé « sous l’autorité du maître Jean-Henri Fabre ». Ce film est devenu vingt ans plus tard un « film Pathé pour l’enseignement ». L’exposition de posters sur l’histoire de ce film sera accompagnée de « Pauses Culture » sur les sujets des insectes dans les lettres, les arts et les sciences, avec aussi l’avant-première d’un film sur Fabre, en présence de son réalisateur, et quelques surprises.
Inauguration le jeudi 2 mars à 13h – hall du bâtiment A
Pauses Culture autour de l’exposition
Jeudi 16 mars 12h50 – Bâtiment C, salle 25 C
«. Des Insectes et des Lettres, Autour des fables de l’abbé Pierre de Sigorgne. », avec Martine Jacques, formatrice à l ‘ INSPE, de Mâcon et maîtresse de conférences à l ‘universi té de Bourgogne.
Jeudi 23 mars 12h50 – Bâtiment C, salle 25 C
« Préserver et protéger les insectes. ? », avec Aurélien Poirel, Conservateur de la Réserve naturel le nationale (RNN) de La Truchère-Ratenel le au sein du Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne.
Jeudi 30 mars 12h50 – Bâtiment B salle Pierre-Vaux
« Un docu-fiction. : Les merveilleux souvenirs de Jean-Henri Fabre. », avec l ’auteur, Bertrand Mussotte réalisateur-photographe.
Jeudi 30 mars – médiathèque municipale de Mâcon à 14h30
Projection du film Les merveilleux souvenirs de Jean-Henri Fabre de Bertrand Mussotte, réalisateur, documentariste.