L’ADN des parchemins médiévaux

L’enquête a commencé aux archives de la ville de Dijon. Martine Clouzot, historienne, a pour quotidien de se rendre dans ce bâtiment. Elle y scrute d’anciens parchemins et en analyse les textes. Au fil des enquêtes, elle n’a pu que remarquer la diversité de ce support d’écriture particulier. Issus de la transformation de peaux animales, les parchemins ont des apparences différentes en fonction de l’espèce dont ils sont fait. Ceci est bien connu des historiens, mais Martine veut mener son investigation plus loin et contacte un généticien ayant déjà fait des analyses ADN sur des parchemins.

C’est lors d’une présentation durant une réunion que Martine fait la connaissance de Éric Bourillot et Éric Lesniewska, chercheurs en nanosciences.  Ces derniers manifestent un intérêt pour ces travaux : ils développent justement des méthodes d’analyses qui pourraient aider Martine. Mais, ces parchemins constituent des défis inédits pour les chercheurs en nanosciences car ils doivent concevoir de nouveaux appareils. L’enjeu est de taille mais on ne doute plus qu’il éclairera les investigations de Martine. L’infiniment petit ouvre une nouvelle voie vers le passé.

Parchemin en vélin (peau de veau mort-né) ©Bnf

Le 27/09, sous la tente « Scène de Recherche » de Martine, Éric et Éric, autour d’une peau de « chèvre–parchemin » accompagnée de microscopes futuristes, venez découvrir comment des disciplines si différentes s’associent et s’enrichissent mutuellement !

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