Chaque année, la Nuit des chercheurs à Dijon rassemble une soixantaine de chercheuses et de chercheurs de l’université de Bourgogne de toutes disciplines confondues. Parmi eux, vous pourrez retrouver :
Emmanuelle Vennin
En se promenant sur les berges de lacs du Jura, Emmanuelle, chercheuse au laboratoire Biogéosciences de l’université de Bourgogne, est tombée en pamoison devant le tapis blanchâtre qui leur donne parfois des allures de lagons polynésiens. Jusque-là on pensait que ce phénomène était dû à une lente réaction chimique et naturelle. Mais Emmanuelle avait une tout autre hypothèse. Pour notre géologue et microbiologiste, cette minéralisation était peut-être dû à l’action de… microbes. Si, dans un premier temps son hypothèse a fait « plouf », Emmanuelle a refait surface et trouvé une autre piste. Une découverte qui ne concernerait pas que le Jura, mais toute la planète…
Arnaud Leleu
Le saviez-vous ? Les bébés voient flous. En revanche leur odorat est très développé, c’est même grâce à leur nez qu’ils peuvent reconnaître leur entourage ! Arnaud, chercheur en psychologie et neuroscience au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation s’intéresse à ces liens entre l’odorat, la vision et la mémoire chez le nourrisson. Il cherche à comprendre comment et jusqu’à quel âge, les bébés utilisent les odeurs pour mieux voir et reconnaître le monde qui les entoure…
Erik Dujardin
Erik Dujardin est physicien et chimiste au laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne. Il cherche à inventer de nouveaux concepts de calculateurs moins gourmands en énergie et plus rapides que les composants électroniques actuels. Pour cela, il utilise la lumière (rouge) pour transmettre l’information à travers des plaquettes micrométriques d’or ultrafin. En fonction de leur forme, ces plaquettes réalisent des calculs complexes qui sont lisibles par une lumière (disons, verte) qu’elles émettent alors. La grande question qui se pose est : si je veux par exemple additionner deux nombres, quelle est la meilleure forme de plaquette ? Erik a quelques idées mais il fait aussi appel à l’Intelligence Artificielle pour tenter d’y répondre…
Clémentine Hugol-Gential
Crédit : Vincent Arbelet
Les discussions avec Clémentine ne manquent jamais de sel au sens propre comme au figuré. Cette chercheuse au laboratoire CIMEOS de l’université de Bourgogne s’intéresse à ce poids lourds de l’assaisonnement omniprésent dans nos assiettes et responsable de nombreuses maladies… Avec des équipes d’anthropologues, de chimistes, de communicants et des chercheurs en sciences de l’aliment, Clémentine s’est lancée dans une recherche à grande échelle pour étudier le sel sous toutes ses coutures, que ce soit la manière dont nous le cuisinons et le consommons au quotidien ou bien de la façon dont les pouvoirs publics, les industriels et les publicitaires s’en emparent pour sensibiliser (ou pas) les populations à ses ravages…
Frédéric Debeaufort
Frédéric, chercheur au laboratoire PAM (Procédé Alimentaire et Microbiologique) à AgroSup Dijon, travaille sur le développement de bio-emballage plus respectueux de l’environnement. Ces bio emballages, constitués notamment à partir de déchets de crevettes pourraient remplacer à terme les emballages plastiques. Encore faut-il qu’ils soient compatibles et préservent, voire renforcent, les arômes dans l’aliment au cours de la durée de conservation ! Vous pourrez retrouver Frédéric à l’espace « Piste d’atterrissage » de la Nuit des chercheurs, le 27 septembre prochain, car, entre deux avions, notre chercheur coordonne au niveau de l’université la stratégie Recherche de l’Alliance d’université européenne FORTHEM…
Morgan Poggioli
Crédit : Anna Solé
Morgan, chercheur en Histoire au laboratoire LIR3S, a sans aucun doute le rire le plus puissant et le plus communicatif de l’université de Bourgogne. Mais quand il se lance sur la piste d’une militante féministe bourguignonne du début du siècle dernier, Morgan ne rigole plus. Il épluche les archives, passe en revue les coupures de journaux et autres tracts syndicaux et découvre une femme exceptionnelle qui, semble-t-il, a bien (pré)occupé les forces de l’ordre de l’époque…