Les Nuits précédentes

Retrouvez les archives des publications à propos des éditions passées

« PARTICIPEZ ! » La Nuit Européenne des Chercheur.e.s vue par ses coordinateurs

Depuis 12 ans, la Nuit Européenne des Chercheur.e.s en France repose sur deux idées fondatrices et fédératrices. La première, c’est qu’il est important d’oser, d’innover, de tester. Speed searching, Bouche à oreille, Rencontre dans le noir… sont autant de nouvelles façons de partager et de jouer avec les sciences.Ces concepts ont été mis en place pendant nos Nuits.

L’autre pilier de notre démarche n’a, par contre, rien de moderne. Rien de nouveau. C’est l’idée que pour partager quelque chose, il faut se rencontrer. Et que cette rencontre doit être la plus simple, la plus intime, la plus décomplexée possible.

Depuis 12 ans, des milliers de chercheurs ont donc discuté avec des dizaines de milliers de visiteurs. En face à face. Les yeux dans les yeux (sauf dans le noir !). De citoyen à citoyen… donnant lieu à des millions d’heures d’échanges que l’on nous a confié être passionnants.
Autre élément fédérateur, pour cette nouvelle édition : dans 12 villes françaises, nous proposons au public de participer à la même expérience. A une vraie expérience. Cette Grande Expérience Participative est un défi pour les chercheurs et organisateurs. Ceux-ci doivent permettre aux visiteurs d’intégrer l’ensemble d’un processus de recherche, de les faire pénétrer dans la « cuisine » des sciences et de les rendre acteurs (et pas simplement spectateurs).

Et c’est encore une nouvelle occasion pour rencontrer des chercheurs, en pleine action de recherche.

Retrouvez le programme de la Nuit Européenne des Chercheurs  à Dijon

 

Retour en vidéo sur la nuit 2017

Retour sur l’édition 2017 de la Nuit européenne des Chercheurs dijonnaise, organisée par la Mission Culture Scientifique de l’université de Bourgogne.

La Nuit Européenne des Chercheur.e.s revient le 29 septembre 2017 !

SAVE THE DATE !

La Nuit Européenne des Chercheur.e.s aura lieu à Dijon, comme dans 11 autres villes en France, vendredi 29 septembre 2017 à partir de 18 heures sur le campus de l’université de Bourgogne, à Dijon !

Après « Idées » en 2016, le nouveau thème, « Impossible ? » permettra d’explorer et d’interroger les défis possibles et impossibles de la recherche, ceux que l’on pensait impossibles et qui sont devenus possibles, les limites de la connaissance scientifique, de la créativité, de l’intuition, ou encore de la modélisation. Vaste et programme !

Des chercheurs de toutes disciplines vous donnent donc rendez-vous le 29.09 au coeur d’espaces scénographiés mais aussi de rencontres ludiques (« speed-searching »), de performances artistiques et d’une Grande Expérience Participative à laquelle vous pourrez participer…pour contribuer vous aussi à la recherche « en train de se faire » !

L’ambiance de l’événement sera (comme d’habitude !) conviviale et placée sous le signe du dialogue et de la rencontre, sans barrière de savoir, avec possibilité de se restaurer sur place.

Chercheurs, médiateurs, scénographes et artistes se préparent dès maintenant.

Alors notez-le sur vos tablettes !

En savoir plus sur la Nuit Européenne des Chercheurs dans toute la France

Conception graphique : L. BRUNOT / Indelebil

Chercheurs : participez à la Grande Expérience Participative 2017 !

Dans le cadre de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s 2017, vos laboratoires ont la possibilité de proposer une expérience à la fois solide scientifiquement et qui s’appuiera sur la participation simultanée de 10 000 citoyens dans 12 villes françaises.

C’est à la fois une opération de recherche et de communication, présentant autant d’intérêt pour les scientifiques que pour le public qui pourra s’informer tout en contribuant activement à la recherche.

Il s’agit également d’une façon de montrer au public le cheminement d’une expérience scientifique : vous vous engagez à raconter au public de la prochaine Nuit Européenne des Chercheurs, le 29 septembre 2017, les étapes de cette expérience jusqu’à la publication des résultats.

GEP

Chercheurs, directeurs d’équipe, vous êtes prêts à relever le défi ?

Téléchargez l’appel à projet (national) ainsi que le formulaire de participation sur le site national de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s !

La date limite de retour est le 30 novembre 2016.

Renseignements complémentaires : Matteo Merzagora

Directeur de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes, ESPCI-Paris / ndc2016@espci.frt

 

 

Conférence C’est beau un Villani la nuit

Cédric VILLANI, parrain de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s, a rencontré le public le 30 septembre 2016 sur le campus de l’université de Bourgogne.

Lors de sa conférence « C’est beau un Villani la Nuit !, il a conté sous les étoiles de joyeuses histoires d’idées et de mathématiques.

Le 30 septembre 2016 à Dijon

Ils « sont » la Nuit » ! (5) Laurence DUPLOMB-JEGO

Laurence DUPLOMB-JEGO est chercheur et elle travaille depuis 5 ans au sein du laboratoire « Génétique des Anomalies du Développement ».

Son but ? Mieux comprendre pour mieux soigner une maladie génétique grave, le syndrome de Cohen.

Des crevettes et des hommes

Bac en poche, Laurence se destine aux sciences, et c’est « en dessinant une crevette » qu’elle se rend compte que la biologie l’attire, « plus que de résoudre des problèmes de maths » !

« L’effet crevette » est puissant puisqu’il la propulse dans un cursus complet de biologie, jusqu’à la thèse. Mais ce n’est finalement pas aux crustacés que Laurence va s’intéresser, mais aux mécanismes moléculaires des cellules humaines. Après quelques années de recherche à Dallas, dans une université qui compte deux Prix Nobel, elle revient à Nantes, puis à Dijon.

Elle travaille sur une maladie rare, le syndrome de Cohen, qui touche très peu de patients dans le monde. Cette grave maladie est d’origine génétique. Ici, un gène, à présent identifié, « code » pour une protéine que l’on connaît mal. Les patients souffrent, entre autres, de déficit intellectuel, d’atteinte de la rétine (rétinopathie), d’un nombre anormal de certains globules blancs dans le sang ou encore d’obésité du tronc.

 

Les recherches de Laurence avancent sur plusieurs fronts

In vitro, tout d’abord, c’est-à-dire dans des tubes à essais ou des cellules en culture. Elle essaie ainsi de mieux comprendre comment fonctionne une cellule avec cette protéine déficiente, pour éclairer les mécanismes d’apparition de la maladie.

Grâce à une étude clinique, ensuite, donc avec des patients, pour tenter d’identifier des risques particuliers de diabète ou de pathologies cardio-vasculaires. Les résultats vont permettre de proposer à ces patients de nouvelles recommandations, par exemple, nutritionnelles, pour améliorer leur qualité de vie et ralentir l’apparition des troubles.

Enfin, elle essaie de construire des modèles animaux où le gène spécifique de la maladie serait altéré, ce qui serait « un modèle extraordinaire pour étudier l’apparition de la rétinopathie du syndrome de Cohen ». Mais ce modèle est pour l’instant très difficile à obtenir et le défi n’est pas encore relevé.

Ces études n’ont pour le moment jamais été réalisées.

La tâche est immense, difficile, parfois décourageante. Sa motivation, au quotidien ? « Les potentielles applications thérapeutiques pour les patients », toujours en ligne de mire. Et pour se « rebooster », Laurence aime parler de son travail et vulgariser cette science complexe qu’est la recherche en génétique : « ça me redonne la pêche pour continuer ! » déclare-telle dans un sourire.

Retrouvez Laurence DUPLOMB-JEGO pour un « Voyage au cœur des gènes » à la Maison des Sciences de l’Homme à partir de 18 heures.

Enfants bienvenus !

Retour sur la Nuit Européenne des Chercheur.e.s 2016

Il y a 3 semaines, la Nuit Européenne des Chercheur.e.s scintillait dans toute l’Europe. À Dijon, une centaine de chercheurs est venu à votre rencontre… et vous avez été environ 3500 à répondre à l’invitation !

Alors, mieux vaut tard que jamais, UN GRAND MERCI à vous chercheurs, public, organisateurs, équipe d’accueil, enfants, ados et adultes ! Vous avez joué le jeu, la curiosité s’est affûtée, les yeux ont pétillé, les dialogues se sont installés et la « Nuit » fut belle.

Voici quelques photos souvenirs de Vincent ARBELET, en attendant de retrouver très prochainement la vidéo en ligne et en intégralité de la conférence de Cédric VILLANI qui nous a fait l’honneur de venir découvrir la « Nuit » dijonnaise et de concocter spécialement une conférence sur la vie des idées.

Pour les plus avides d’entre vous, retrouvez un regard sur la « Nuit » 2016 sur le site « recherche » de l’uB !

Et, surtout, n’oubliez pas… après « IDEES », rendez-vous le

VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2017

pour la prochaine Nuit Européenne des Chercheur.e.s, sur le thème : IMPOSSIBLE ?

 

 

Ils « sont » la Nuit » ! (4) Patrick BONIN

« La recherche, c’est vraiment épanouissant ! J’aime mon travail et j’aime transmettre ! »

L’ enthousiasme de Patrick BONIN, chercheur en psychologie cognitive, est communicatif. Et pour prouver que « lorsqu’on fait de la recherche, on est ensorcelé comme des petits enfants », il sera présent à la Nuit Européenne des Chercheurs pour partager ce « sortilège » avec vous.

La psychologie du XXIe siècle sera darwinienne.

Patrick BONIN travaille notamment sur la mémoire, dans une perspective dite « évolutionniste ». Certains traits sont contenus dans les gènes, mais il y a une évolution et une adaptation, y compris sur le plan psychologique. Un exemple : à l’époque des chasseurs-cueilleurs, le lion constituait un danger pour l’homme, donc le cerveau a enregistré : « ce qui vit et qui bouge » est important car potentiellement dangereux. La mémoire se souvenait donc davantage des êtres animés que des choses, inanimées.

Or, l’homme a évolué. Dans notre société, la voiture (qui ne vit pas) est devenue plus dangereuse que le lion. La mémoire se souvient-elle donc davantage des choses inanimées que des êtres animés ? Et bien non ! Le cerveau a « capitalisé » les peurs archaïques et les peurs modernes : il a la mémoire des peurs anciennes, mais s’est adapté aux peurs modernes. Ainsi, la génétique offre des potentialités mais elle ne dirige pas un destin.

Pour ce Professeur de psychologie cognitive, les perspectives « darwiniennes » en psychologie apportent une vraie plus-value par rapport à la psychologie traditionnelle. Son pari ? « C’est la psychologie du XXIe siècle ! ».

 De l’idée au mot

Ses recherches portent également sur le langage. Ainsi, Patrick BONIN proposera une mini-conférence ludique de 20 minutes lors de la « Nuit » et vous amènera à réfléchir sur le passage de l’idée au mot : la route est-elle simple ? Tortueuse ? Y a-t-il des « bugs » ? C’est pour y répondre qu’il vous donne rendez-vous !

Retrouvez Patrick BONIN à l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme à 18h30 et 20h30. 

Suivez-nous sur :