Vendredi 28 septembre 2018 : la Nuit Européenne des Chercheur.e.s revient à Dijon !

SCOOP ! La Nuit Européenne des Chercheur.e.s revient à Dijon vendredi 28 septembre 2018 !

Le projet français de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s, piloté par l’université de Bourgogne et l’Université de Franche-Comté, et coordonné par un consortium national, a été retenu pour 2 ans : elle se tiendra en 2018 et 2019  dans 12 villes françaises, dont Dijon !

Rendez-vous le 28 septembre 2018 à partir de 18 heures sur le campus de l’université de Bourgogne pour une belle soirée de rencontres avec les chercheur.e.s sur le thème : « 1001 histoires ».

 

 

 

Envie de mettre la « main à la pâte » pour la « Nuit » ?

1. Etudiant.e à l’uB ?

2. Envie de vivre les coulisses de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s de Dijon le 30 septembre à l’uB ?

3. Motivé.e.s pour « mettre la main à la pâte » bénévolement à cet événement unique de rencontres nocturnes entre chercheurs et public ?

4. Curieux de nature ? Doté d’un sens relationnel qui vous permet d’accueillir le public, d’aider les chercheurs et de vous intégrer à une équipe motivée et conviviale ?

5. Quelques heures à offrir en septembre ?

Si vous répondez cinq fois « oui ! », alors… participez à l’aventure de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s !

Contactez rapidement coralie.biguzzi@u-bourgogne.fr pour vivre votre « Nuit » !

(réponse à partir du 10 septembre)

5 bonnes raisons de venir à la Nuit Européenne des Chercheurs

  •  C’est insolite, convivial… et juste une fois dans l’année !
  •  C’est gratuit
  • Vous pouvez arriver à partir de 18h jusqu’à 22 heures, voire 23 h pour un spectacle tordant, avec vos enfants
  • Une petite restauration est prévue sur place
  • Vous pouvez même faire 14h-minuit en démarrant à la gare SNCF

Retour en image sur la nuit 2017

Quelques images de l’édition 2017 de la nuit européenne des chercheurs à Dijon, qui avait pour thème Impossible ?

 

Crédit photo : Vincent Arbelet

« IMPOSSIBLE » n’est pas Nuit Européenne des Chercheur.e.s !

Comme dans 11 autres villes en France et des centaines de villes en Europe, la 12e Nuit Européenne des Chercheur.e.s a illuminé le campus de l’université de Bourgogne vendredi 29 septembre. Un beau succès, puisque plus de 70 chercheurs et 2000 visiteurs ont répondu à l’appel au coeur d’une scénographie originale, dans une ambiance festive, en relevant les défis du thème 2017 « IMPOSSIBLE ?»

IMPOSSIBLE… de découvrir un univers de recherche en 8 minutes « top chrono » ?

Pas avec le speed-searching. Vrais scientifiques, faux agent : au jeu du « qui est qui ? », de belles rencontres variées et minutées !

IMPOSSIBLE… de prendre le pouls de la ville ?

Pas avec MarrakAir, laboratoire virtuel qui modélise l’espace urbain pour observer les impacts environnementaux des véhicules sur la qualité de l’air.

Et  deslycéens qui prennent contact avec les chercheurs pour poursuivre les discussions après la « Nuit »… c’est possible !

IMPOSSIBLE…  cellules immortelles ?

Pas avec Henrietta Lacks, aujourd’hui décédée mais dont les cellules tumorales sont toujours vivantes et utiles aux chercheurs !

Regarder ses propres cellules au microscope, boire du (faux) sang : les petits vampires d’un soir ont découvert la biologie de façon insolite !

IMPOSSIBLE… transition énergétique ?

Pas avec les avancées techniques et sociétales ! Et vous, êtes-vous prêts ?

IMPOSSIBLE… la vie en dehors du système solaire ?

Ce n’est pas ce que pensent les astronomes qui traquent les possibilités de vie dans l’univers !

Passionnés, passionnants, ils ont fait voyager le public à des dizaines d’années-lumières !

IMPOSSIBLE… de vivre sans monnaie ?

Oui, selon les économistes qui ont fait sauter la banque, entre carnet de chèques et bitcoins !

IMPOSSIBLE… de vivre sans utopie ?

Les enfants ont leurs idées…

IMPOSSIBLE… de séparer l’instrument de musique de l’interprète ?

Plus maintenant : les chercheurs-compositeurs s’emparent des avancées technologiques et se jouent des frontières.

La preuve avec l’étonnant « Toucher », œuvre pour theremine, ordinateur et dispositif de spatialisation sonore.

  

IMPOSSIBLE… de voir la ville sous la forêt ?

Pas avec les archéologues de Bibracte qui explorent la capitale des Eduens avec les outils du XXIe siècle. Et demain ? Sera-t-il possible de connaître tous les secrets de la ville gauloise ?

IMPOSSIBLE… d’opérer sans bistouri ?

Pas selon les médecins-chercheurs qui suivent le sens de l’histoire avec des gestes « mini-invasifs » guidés par l’imagerie.

Une révolution est en marche… et l’amphi bien rempli !

 

IMPOSSIBLE… de faire fonctionner sa mémoire comme à l’Âge de pierre ?

Réponse sur place avec un psychologue. Aurait-il posé la question aux hommes préhistoriques ?!?

 

IMPOSSIBLE… de participer à de vraies expériences scientifiques ?

Pas à la « Nuit » où des centaines de visiteurs ont pu découvrir les enjeux et le déroulement concret de vraies expériences scientifiques ! Diffusion des idées, sport sans stéréotype, expérience zen, énigmes et casse-têtes… la recherche dont vous êtes le héros, c’est à la « Nuit » !

IMPOSSIBLE… de mêler art et science ?

Non, et surtout pas pour les enfants qui ont pu découvrir activement l’œuvre du peintre Jean Messagier à l’atheneum ou encore participer à une oeuvre participative.

      

Et, oui, les recherches culturelles sont… POSSIBLES !

  

IMPOSSIBLE… de s’ennuyer à la Nuit Européenne des Chercheur.e.s ?

Difficile en tous cas, entre déambulations, rencontres, échanges et un joli concert jusqu’au bout de la nuit !

Merci à tous ! et … IMPOSSIBLE de ne pas se donner rendez-vous dans un an, puisque les universités de Bourgogne et de Franche-Comté vont à nouveau postuler à l’appel à projet européen pour les Nuits des Chercheurs 2018. On croise les doigts car plus rien n’est impossible !

 

Merci à Vincent Arbelet , Vincent Boudon, Pierre Ancet et Lionel Maillot pour les photos.                                  

Retrouvez le reportage de France 3 Bourgogne Franche Comté du 30 septembre sur la 12e Nuit Européenne des Chercheur.e.s à Dijon

Portraits de chercheur·e·s #7 et 8 : Thomas Thevenin et Justin Emery

Thomas Thevenin et Justin Emery, géographes, prennent le pouls de la ville !

Parce que ce sont eux qui, avec vous, « font la Nuit », nous vous proposons une série de portraits de chercheur.e.s à retrouver le 29 septembre !

Et si la ville était un organisme vivant avec ses artères, ses globules rouges, ses organes et ses rythmes ? Des géographes et des informaticiens se sont associés pour créer une maquette (vivante ?) pour ausculter la circulation automobile d’un quartier. L’objectif ? Mieux respirer ! Avec MarrakAir, Thomas Thévenin, Professeur au département de géographie de l’Université de Bourgogne (laboratoire ThéMa) et Justin Emery, post-doctorant, prennent le pouls de la ville !

En ville, le trafic routier est l’une des principales sources des émissions de polluants. Le type de motorisation des véhicules, leurs vitesses de déplacements, les restrictions de voies, ainsi que les normes environnementales jouent sur la qualité de l’air que nous respirons en ville. Mais est-il possible de représenter le trafic routier et ses pollutions sous la forme d’un laboratoire numérique?

Impossible de prendre le pouls de la ville?

La multitude de capteurs (comptages, GPS, smartphones…) disséminés dans la ville fournissent l’opportunité de relever les pulsations du trafic routier au cours d’une journée. Le trafic routier s’apparente à un flux sanguin, où le déplacement des véhicules est assuré et porté, au même titre que par les artères, par les infrastructures de transport, tandis que les véhicules jouent le rôle de globules rouges permettant d’alimenter nos organes (les lieux d’activités et de loisirs) en substances qui peuvent alors être des individus ou des marchandises. Sans route, et inversement sans véhicules, il ne peut donc y avoir de trafic routier.

À cette machine cardiaque, il manque un élément essentiel qui est son cœur, c’est-à-dire la machine qui permet de faire circuler, rythmer et pulser les véhicules dans l’espace urbain. Ce dernier élément, qui assure la circulation routière est en très grande partie supportée par nos activités et nos déplacements entre différents espaces (domicile, travail, loisir…) qui sont à l’origine des différents mouvements de la ville.

        

MarrakAir, la ville sous électrodes

Pour relever le défi des dynamiques du trafic routier, il est possible d’observer les pulsations cardiaques d’un patient (la ville) par l’intermédiaire des électrodes (capteurs de comptages) disséminées dans la ville pour ensuite observer les impacts des véhicules sur l’air que nous respirons. Il est ainsi possible de placer la ville sous électrodes, nous donnant alors la possibilité de mieux représenter la dynamique du trafic routier. MarrakAir est un démonstrateur qui propose, à l’aide d’une tablette, d’interagir avec une maquette en 3D animée du quartier de Queliz à Marrakech. Ce laboratoire virtuel rend possible une modélisation de l’espace urbain afin de mieux observer les impacts environnementaux de différents types de véhicules (diesel/essence, scooter/automobile…) sur la qualité de l’airurbaine.

 

Impossible d’améliorer la qualité de l’air en observant la circulation routière ? Quels sont les effets des véhicules diesel sur l’environnement urbain ? Les deux-roues polluent-il plus que les automobiles ? Où se localisent les émissions les plus importantes sur les routes ?

À vous de jouer pour avoir des réponses à ces questions à la Nuit des Chercheur.es de Dijon le 29 septembre 2017, à la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de 18 h à 22 h.

Portrait de chercheur.e #6 : Xavier Delfosse, astronome

Parce que ce sont eux qui, avec vous, « font la Nuit », nous vous proposons une série de portraits de chercheur.e.s à retrouver le 29 septembre !

Xavier Delfosse est astronome à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble. Il vient donc de loin spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheur.e. à Dijon… mais de beaucoup plus près que les planètes qu’il étudie, et qui se trouvent à des dizaines d’années-lumières !

Il essaie de répondre avec ses collègues à une grande question qui nous intrigue tous : y a-t-il de la vie en dehors de la Terre, et même, en dehors du système solaire ?

Pour cela, il faut d’abord identifier des « exoplanètes » potentiellement habitables.

Xavier s’intéresse aux exoplanètes, c’est-à-dire les planètes qui sont en dehors du système solaire. Il y en aurait en effet des milliards, notamment autour des « naines rouges », les étoiles plus petites et les plus nombreuses de la Voie lactée qu’il étudie en particulier.

Pour cela, on utilise des techniques de pointe comme HARPS, le « chercheur de planètes par vitesses radiales de haute précision » ou encore SPIRou, un SpectroPolarimètre InfraRouge. Bien sûr, Xavier Delfosse ne travaille pas tout seul mais avec d’autres équipes, partout dans le monde !

Le grand défi qui intéresse également les astrophysiciens est de savoir s’il pourrait y avoir de l’eau sur ces exoplanètes, donc des atmosphères favorables à la vie. L’étape suivante sera de chercher des signes de « vie » en détectant des « biomarqueurs » dans les atmosphères des ces planètes. Mais est-ce que les réactions chimiques sont les mêmes sur ces planètes que sur la Terre? Autrement dit, faut-il détecter les mêmes « biomarqueurs » ? Xavier Delfosse n’en est pas sûr, même s’il a du mal à imaginer d’autres formes de vie.

En tous cas, l’aventure est passionnante !

Alors, venez en discuter avec Xavier Delfosse à la Nuit des Chercheur.es de Dijon le 29 septembre 2017, à la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de 18 h à 22 h.

Et en attendant, écoutez-le en cliquant sur l’image !

Portrait de scénographe : Jean-François Desmarchelier

La Nuit Européenne des Chercheur.e.s de Dijon n’aurait pas la même saveur sans la scénographie originale de Jean-François Desmarchelier, qui met ses compétences de scénographe, de concepteur d’exposition, de webdocumentariste et de réalisateur au service de l’art de raconter la science. Vous ne le rencontrerez sans doute pas vendredi soir… et pourtant, il « fait » aussi la Nuit ! Portrait.

La « Nuit » dijonnaise bénéficie adepuis son origine, de dispositifs scénographiques qui constituent l’ADN de la manifestation.

De la forêt fantastique à l’univers des « Experts », le public est immergé dans les atmosphères de la science d’aujourd’hui ou de demain, pour une soirée hors du temps. De l’infiniment grand à l’infiniment petit, du plus réaliste au plus surréaliste, Jean-François Desmarchelier sait tout faire, même prendre le temps de rencontrer longuement les chercheurs en têteà-tête pour faire pétiller leurs histoires, le temps d’une soirée éphémère… avec la légère nostalgie de son passé de géologue ?

Aux premières loges de « la recherche en train de se faire », infatigable voyageur, Jean-François Desmarchelier est en outre lauréat de plusieurs prix récompensant des actions de culture scientifique : Prix Diderot-Curien 2014, Prix Roberval 2013, Prix festival Images et science 2014, Trophée or Deauville Green Awards festival… sans qu’aucun n’émousse son enthousiasme, ses émerveillements ni son humilité pour mettre « l’art au service de la science ».

 

Cette semaine, avec toute son équipe, il travaille pour que la « Nuit » soit belle à Dijon !

 

 

 

 

 

 

Photos Nuit : V. Arbelet

Suivez-nous sur :