La Nuit Européenne des Chercheur.e.s revient le 29 septembre 2017 !

SAVE THE DATE !

La Nuit Européenne des Chercheur.e.s aura lieu à Dijon, comme dans 11 autres villes en France, vendredi 29 septembre 2017 à partir de 18 heures sur le campus de l’université de Bourgogne, à Dijon !

Après « Idées » en 2016, le nouveau thème, « Impossible ? » permettra d’explorer et d’interroger les défis possibles et impossibles de la recherche, ceux que l’on pensait impossibles et qui sont devenus possibles, les limites de la connaissance scientifique, de la créativité, de l’intuition, ou encore de la modélisation. Vaste et programme !

Des chercheurs de toutes disciplines vous donnent donc rendez-vous le 29.09 au coeur d’espaces scénographiés mais aussi de rencontres ludiques (« speed-searching »), de performances artistiques et d’une Grande Expérience Participative à laquelle vous pourrez participer…pour contribuer vous aussi à la recherche « en train de se faire » !

L’ambiance de l’événement sera (comme d’habitude !) conviviale et placée sous le signe du dialogue et de la rencontre, sans barrière de savoir, avec possibilité de se restaurer sur place.

Chercheurs, médiateurs, scénographes et artistes se préparent dès maintenant.

Alors notez-le sur vos tablettes !

En savoir plus sur la Nuit Européenne des Chercheurs dans toute la France

Conception graphique : L. BRUNOT / Indelebil

Chercheurs : participez à la Grande Expérience Participative 2017 !

Dans le cadre de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s 2017, vos laboratoires ont la possibilité de proposer une expérience à la fois solide scientifiquement et qui s’appuiera sur la participation simultanée de 10 000 citoyens dans 12 villes françaises.

C’est à la fois une opération de recherche et de communication, présentant autant d’intérêt pour les scientifiques que pour le public qui pourra s’informer tout en contribuant activement à la recherche.

Il s’agit également d’une façon de montrer au public le cheminement d’une expérience scientifique : vous vous engagez à raconter au public de la prochaine Nuit Européenne des Chercheurs, le 29 septembre 2017, les étapes de cette expérience jusqu’à la publication des résultats.

GEP

Chercheurs, directeurs d’équipe, vous êtes prêts à relever le défi ?

Téléchargez l’appel à projet (national) ainsi que le formulaire de participation sur le site national de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s !

La date limite de retour est le 30 novembre 2016.

Renseignements complémentaires : Matteo Merzagora

Directeur de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes, ESPCI-Paris / ndc2016@espci.frt

 

 

Conférence C’est beau un Villani la nuit

Cédric VILLANI, parrain de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s, a rencontré le public le 30 septembre 2016 sur le campus de l’université de Bourgogne.

Lors de sa conférence « C’est beau un Villani la Nuit !, il a conté sous les étoiles de joyeuses histoires d’idées et de mathématiques.

Le 30 septembre 2016 à Dijon

Ils « sont » la Nuit » ! (5) Laurence DUPLOMB-JEGO

Laurence DUPLOMB-JEGO est chercheur et elle travaille depuis 5 ans au sein du laboratoire « Génétique des Anomalies du Développement ».

Son but ? Mieux comprendre pour mieux soigner une maladie génétique grave, le syndrome de Cohen.

Des crevettes et des hommes

Bac en poche, Laurence se destine aux sciences, et c’est « en dessinant une crevette » qu’elle se rend compte que la biologie l’attire, « plus que de résoudre des problèmes de maths » !

« L’effet crevette » est puissant puisqu’il la propulse dans un cursus complet de biologie, jusqu’à la thèse. Mais ce n’est finalement pas aux crustacés que Laurence va s’intéresser, mais aux mécanismes moléculaires des cellules humaines. Après quelques années de recherche à Dallas, dans une université qui compte deux Prix Nobel, elle revient à Nantes, puis à Dijon.

Elle travaille sur une maladie rare, le syndrome de Cohen, qui touche très peu de patients dans le monde. Cette grave maladie est d’origine génétique. Ici, un gène, à présent identifié, « code » pour une protéine que l’on connaît mal. Les patients souffrent, entre autres, de déficit intellectuel, d’atteinte de la rétine (rétinopathie), d’un nombre anormal de certains globules blancs dans le sang ou encore d’obésité du tronc.

 

Les recherches de Laurence avancent sur plusieurs fronts

In vitro, tout d’abord, c’est-à-dire dans des tubes à essais ou des cellules en culture. Elle essaie ainsi de mieux comprendre comment fonctionne une cellule avec cette protéine déficiente, pour éclairer les mécanismes d’apparition de la maladie.

Grâce à une étude clinique, ensuite, donc avec des patients, pour tenter d’identifier des risques particuliers de diabète ou de pathologies cardio-vasculaires. Les résultats vont permettre de proposer à ces patients de nouvelles recommandations, par exemple, nutritionnelles, pour améliorer leur qualité de vie et ralentir l’apparition des troubles.

Enfin, elle essaie de construire des modèles animaux où le gène spécifique de la maladie serait altéré, ce qui serait « un modèle extraordinaire pour étudier l’apparition de la rétinopathie du syndrome de Cohen ». Mais ce modèle est pour l’instant très difficile à obtenir et le défi n’est pas encore relevé.

Ces études n’ont pour le moment jamais été réalisées.

La tâche est immense, difficile, parfois décourageante. Sa motivation, au quotidien ? « Les potentielles applications thérapeutiques pour les patients », toujours en ligne de mire. Et pour se « rebooster », Laurence aime parler de son travail et vulgariser cette science complexe qu’est la recherche en génétique : « ça me redonne la pêche pour continuer ! » déclare-telle dans un sourire.

Retrouvez Laurence DUPLOMB-JEGO pour un « Voyage au cœur des gènes » à la Maison des Sciences de l’Homme à partir de 18 heures.

Enfants bienvenus !

Retour sur la Nuit Européenne des Chercheur.e.s 2016

Il y a 3 semaines, la Nuit Européenne des Chercheur.e.s scintillait dans toute l’Europe. À Dijon, une centaine de chercheurs est venu à votre rencontre… et vous avez été environ 3500 à répondre à l’invitation !

Alors, mieux vaut tard que jamais, UN GRAND MERCI à vous chercheurs, public, organisateurs, équipe d’accueil, enfants, ados et adultes ! Vous avez joué le jeu, la curiosité s’est affûtée, les yeux ont pétillé, les dialogues se sont installés et la « Nuit » fut belle.

Voici quelques photos souvenirs de Vincent ARBELET, en attendant de retrouver très prochainement la vidéo en ligne et en intégralité de la conférence de Cédric VILLANI qui nous a fait l’honneur de venir découvrir la « Nuit » dijonnaise et de concocter spécialement une conférence sur la vie des idées.

Pour les plus avides d’entre vous, retrouvez un regard sur la « Nuit » 2016 sur le site « recherche » de l’uB !

Et, surtout, n’oubliez pas… après « IDEES », rendez-vous le

VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2017

pour la prochaine Nuit Européenne des Chercheur.e.s, sur le thème : IMPOSSIBLE ?

 

 

Ils « sont » la Nuit » ! (4) Patrick BONIN

« La recherche, c’est vraiment épanouissant ! J’aime mon travail et j’aime transmettre ! »

L’ enthousiasme de Patrick BONIN, chercheur en psychologie cognitive, est communicatif. Et pour prouver que « lorsqu’on fait de la recherche, on est ensorcelé comme des petits enfants », il sera présent à la Nuit Européenne des Chercheurs pour partager ce « sortilège » avec vous.

La psychologie du XXIe siècle sera darwinienne.

Patrick BONIN travaille notamment sur la mémoire, dans une perspective dite « évolutionniste ». Certains traits sont contenus dans les gènes, mais il y a une évolution et une adaptation, y compris sur le plan psychologique. Un exemple : à l’époque des chasseurs-cueilleurs, le lion constituait un danger pour l’homme, donc le cerveau a enregistré : « ce qui vit et qui bouge » est important car potentiellement dangereux. La mémoire se souvenait donc davantage des êtres animés que des choses, inanimées.

Or, l’homme a évolué. Dans notre société, la voiture (qui ne vit pas) est devenue plus dangereuse que le lion. La mémoire se souvient-elle donc davantage des choses inanimées que des êtres animés ? Et bien non ! Le cerveau a « capitalisé » les peurs archaïques et les peurs modernes : il a la mémoire des peurs anciennes, mais s’est adapté aux peurs modernes. Ainsi, la génétique offre des potentialités mais elle ne dirige pas un destin.

Pour ce Professeur de psychologie cognitive, les perspectives « darwiniennes » en psychologie apportent une vraie plus-value par rapport à la psychologie traditionnelle. Son pari ? « C’est la psychologie du XXIe siècle ! ».

 De l’idée au mot

Ses recherches portent également sur le langage. Ainsi, Patrick BONIN proposera une mini-conférence ludique de 20 minutes lors de la « Nuit » et vous amènera à réfléchir sur le passage de l’idée au mot : la route est-elle simple ? Tortueuse ? Y a-t-il des « bugs » ? C’est pour y répondre qu’il vous donne rendez-vous !

Retrouvez Patrick BONIN à l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme à 18h30 et 20h30. 

Ils « sont » la Nuit ! (3) Christophe Thomazo

Christophe THOMAZO, géologue à l’Université de Bourgogne, s’intéresse à la Terre primitive et aux premières traces de vie sur terre, avec des remises en cause récentes de la chronologie de certains événements majeurs. Rencontre.

 Sur quoi travaillez-vous ?

Je m’intéresse à l’étude des cycles biogéochimiques actuels et passés. Nos travaux récents ont montré que la quantité d’oxygène dans l’océan et dans l’atmosphère terrestre influence largement les cycles biogéochimiques de l’azote, du carbone et du soufre.

On imagine qu’un géologue étudie les roches avec une approche physique et chimique. Mais vous intéressez-vous au vivant, et à son évolution ?


Pour différentes périodes de l’histoire de la Terre, nous cherchons, à mieux caractériser les impacts de fortes variations de la concentration en oxygène des océans sur ces cycles biogéochimiques. Cela permet de mieux comprendre les relations qui existent entre les cycles biogéochimiques et, en effet, de mieux saisir l’évolution de la biodiversité.

 

Les recherches géologiques sont anciennes. Quelles sont les nouvelles questions que peut se poser un géologue au XXIe siècle ?


Plus spécifiquement, nous tentons de poser de nouvelles contraintes sur des problématiques comme
 par exemple « Quand et comment l’oxygénation de la Terre a-t-elle influencé les cycles biogéochimiques du carbone, de l’azote et du soufre ? » ou encore « Comment la productivité et le cycle du carbone réagissent-ils à un manque d’oxygène en milieu océanique ? ».

 

Retrouvez l’univers scénographié de la Terre primitive et les géologues à partir de 18 heures à la Maison des Sciences de l’Homme.

Cerise sur le gâteau : l’espace « spécial enfants » !

Ils « sont » la Nuit ! (2) Margaux Gelin, Julie Bertrand et Lucile Girard, trois « Drôles de Dames » et un speedsearching

Des face-à face avec un chercheur en huit minutes « top  chrono » : c’est le principe de ce dispositif ludique et volontairement inachevé. Piochez des « mignardises » de recherche et découvrez un autre univers lorsque le gong retentit !

Margaux GELIN, Julie BERTRAND et Lucile GIRARD se prêteront au jeu du « speedsearching » lors de la Nuit des Chercheurs. Interviews croisées.

 

De haut en bas et de droite à gauche : Julie BERTRAND, Lucile GIRARD , le speedsearching et Margaux GELIN.

 

Margaux, quel est ton sujet de recherche ?

La psychologie… mais je ne vous demanderais pas de vous allonger et de me raconter votre dernier rêve ! Je m’intéresse pourtant bien à quelque chose qui se passe dans nos têtes, quelque chose que nous faisons tous de façon très automatique, sans même nous en rendre compte et depuis bien longtemps ! Si longtemps que dans mes recherches je suis remontée jusqu’à la préhistoire pour apporter une part d’explication à mes résultats… (*)

Julie, pourquoi participes-tu au speedsearching ?

Parce que c’est une manière judicieuse et ludique de transmettre des connaissances sur mon thème de recherche. Cela permet de partager des connaissances avec le grand public et de rendre le travail des chercheurs plus accessible.

Margaux, 8 minutes top-chrono, n’est- ce pas un peu superficiel ?

Pour moi, c’est le moyen idéal pour aller à l’essentiel. En huit minutes, pas le temps de tourner autour du pot, ni pour moi qui doit parler de mon travail de façon claire et concise, ni pour les personnes qui viennent nous rencontrer : elles savent qu’elles ont peu de temps et sont donc plus spontanées !

Lucile, tu travailles sur le parcours de formation des infirmières : c’est un sujet de recherche insolite. Et à sujet insolite, questions insolites ?

Un jour, quand j’ai demandé aux enfants de me dire ce que c’était pour eux le travail d’une infirmière il y en a un qui m’a dit « c’est de faire le café pour les médecins ». Du coup il a fallu lui expliquer que, non, ce n’était pas ça !

Sinon globalement, les personnes que je rencontre lors des speedsearching sont très surpris quand je leur explique que la « vocation » c’est pas un « truc » qu’on a à la base, mais que cela se construit au fil du temps : c’est en quelque sorte plus le résultat que le point de départ.

Julie, une anecdote ?

Moi : « Quelle est la différence entre un psychologue et un chercheur en psychologie ? »

Un élève de CM2: « le psychologue, il a un vrai métier ! »

Idée reçue ?

Pour répondre à cette question, et bien d’autres encore, retrouvez Margaux, Julie, Lucile et les autres chercheurs du speedsearching le 30 septembre à l’atheneum entre 18 h 30 et 21 h 30.

Ils « sont » la Nuit ! (1) Marc Bardou

Le Pr Marc BARDOU, médecin, démarre cette année un projet de recherche médicale. Il a eu l’idée de ce projet d’une manière assez insolite. Non, on ne vous dira pas comment ! (*)

L’objectif final de son étude ? « Diminuer les risques de complications liées à la grossesse chez les patientes en situation de précarité et leurs bébés ».

Pour cela, il tente de répondre à la question : « Est ce qu’une incitation économique permettrait à ces patientes de se rendre plus régulièrement aux consultations du suivi de grossesse ? », en formulant l’hypothèse qu’un suivi plus régulier pourrait réduire les risques pour la santé de la maman et son bébé.

L’originalité de l’étude ? Allier la recherche médicale, qui évalue les bénéfices pour la santé, l’évaluation économique et enfin, une approche des sciences humaines (qui étudiera le ressenti des patientes tout comme des soignants).

Une première mondiale !… et un projet à suivre dans la durée, puisque l’équipe du Pr. BARDOU suivra les patientes et les bébés jusqu’à la fin de la 1e année des enfants.

(*) RETROUVEZ-LE  À LA MAISON DES SCIENCES DE L’HOMME PENDANT LA NUIT DES CHERCHEURS …

ET GUETTEZ SON NOM DIMANCHE 25 SEPTEMBRE DANS L’EMISSION  « LES SAVANTURIERS » SUR FRANCE INTER !

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