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Retour en images de la Nuit 2024

Près d’un millier de personnes a bravé la pluie ce vendredi 27 septembre 2024 pour assister à la 19ème édition de la Nuit des chercheur.es sur le campus de l’université de Bourgogne.

La soirée a été lancée en grande pompe par le président de l’université Vincent Thomas, accompagné de Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté et de Denis Hameau, adjoint au maire de la ville de Dijon. Plus d’une soixantaine de chercheuses et de chercheurs de l’université ont ensuite accueilli et échangé avec le public dans 6 décors savamment conçus par le scénographe Jean-François Desmarchelier et son équipe.

Outre l’espace « Piste de danse » où les chercheurs du laboratoire ICB ont fait tourner plus d’une tête, l’espace de Speed-searching, animé par notre madame Loyale Elise Cellier-Holzem, a remporté un vif succès ! Petits et grands ont aussi eu l’occasion de multiplier les expériences autour de la performance dans l’espace « Piste de sport », enquêter sur bon nombre de sujets de recherche dans l’espace « En quête de piste », voyager avec nos chercheuses et chercheurs en transit à l’espace « Piste d’atterrissage » ou encore débusquer des trésors avec nos pirates de l’espace « Piste au trésor »…

 
Les conférences ont aussi été prises d’assaut et ce succès est sans nul doute dû à la qualité des échanges entre Antoine Gauthier du magazine Sparse et ses invités…

Découvrez l’intégralité du reportage-photo de cette soirée signé Vincent Arbelet.

Ils et elles participent à la Nuit 2024 !

Chaque année, la Nuit des chercheurs à Dijon rassemble une soixantaine de chercheuses et de chercheurs de l’université de Bourgogne de toutes disciplines confondues. Parmi eux, vous pourrez retrouver :

Emmanuelle Vennin 

En se promenant sur les berges de lacs du Jura, Emmanuelle, chercheuse au laboratoire Biogéosciences de l’université de Bourgogne, est tombée en pamoison devant le tapis blanchâtre qui leur donne parfois des allures de lagons polynésiens. Jusque-là on pensait que ce phénomène était dû à une lente réaction chimique et naturelle. Mais Emmanuelle avait une tout autre hypothèse. Pour notre géologue et microbiologiste, cette minéralisation était peut-être dû à l’action de… microbes. Si, dans un premier temps son hypothèse a fait « plouf », Emmanuelle a refait surface et trouvé une autre piste. Une découverte qui ne concernerait pas que le Jura, mais toute la planète…

Arnaud Leleu

Le saviez-vous ? Les bébés voient flous. En revanche leur odorat est très développé, c’est même grâce à leur nez qu’ils peuvent reconnaître leur entourage ! Arnaud, chercheur en psychologie et neuroscience au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation s’intéresse à ces liens entre l’odorat, la vision et la mémoire chez le nourrisson. Il cherche à comprendre comment et jusqu’à quel âge, les bébés utilisent les odeurs pour mieux voir et reconnaître le monde qui les entoure…

 

Erik Dujardin

Erik Dujardin est physicien et chimiste au laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne. Il cherche à inventer de nouveaux concepts de calculateurs moins gourmands en énergie et plus rapides que les composants électroniques actuels. Pour cela, il utilise la lumière (rouge) pour transmettre l’information à travers des plaquettes micrométriques d’or ultrafin. En fonction de leur forme, ces plaquettes réalisent des calculs complexes qui sont lisibles par une lumière (disons, verte) qu’elles émettent alors. La grande question qui se pose est : si je veux par exemple additionner deux nombres, quelle est la meilleure forme de plaquette ? Erik a quelques idées mais il fait aussi appel à l’Intelligence Artificielle pour tenter d’y répondre…

Clémentine Hugol-Gential

Crédit : Vincent Arbelet

Les discussions avec Clémentine ne manquent jamais de sel au sens propre comme au figuré. Cette chercheuse au laboratoire CIMEOS de l’université de Bourgogne s’intéresse à ce poids lourds de l’assaisonnement omniprésent dans nos assiettes et responsable de nombreuses maladies… Avec des équipes d’anthropologues, de chimistes, de communicants et des chercheurs en sciences de l’aliment, Clémentine s’est lancée dans une recherche à grande échelle pour étudier le sel sous toutes ses coutures, que ce soit la manière dont nous le cuisinons et le consommons au quotidien ou bien de la façon dont les pouvoirs publics, les industriels et les publicitaires s’en emparent pour sensibiliser (ou pas) les populations à ses ravages…

Frédéric Debeaufort

Frédéric, chercheur au laboratoire PAM (Procédé Alimentaire et Microbiologique) à AgroSup Dijon, travaille sur le développement de bio-emballage plus respectueux de l’environnement. Ces bio emballages, constitués notamment à partir de déchets de crevettes pourraient remplacer à terme les emballages plastiques. Encore faut-il qu’ils soient compatibles et préservent, voire renforcent, les arômes dans l’aliment au cours de la durée de conservation  ! Vous pourrez retrouver Frédéric à l’espace « Piste d’atterrissage » de la Nuit des chercheurs, le 27 septembre prochain, car, entre deux avions, notre chercheur coordonne au niveau de l’université la stratégie Recherche de l’Alliance d’université européenne FORTHEM

Morgan Poggioli

Crédit : Anna Solé

Morgan, chercheur en Histoire au laboratoire LIR3S, a sans aucun doute le rire le plus puissant et le plus communicatif de l’université de Bourgogne. Mais quand il se lance sur la piste d’une militante féministe bourguignonne du début du siècle dernier, Morgan ne rigole plus. Il épluche les archives, passe en revue les coupures de journaux et autres tracts syndicaux et découvre une femme exceptionnelle qui, semble-t-il, a bien (pré)occupé les forces de l’ordre de l’époque…

Nuit 2024, demandez le programme !

La 19ème édition de la Nuit des chercheurs de Dijon approche à grand pas ! On vous donne rendez-vous à la halle de tennis et à la salle Multiplex sur le campus de Dijon pour échanger avec plus d’une soixantaine de chercheuses et de chercheurs de l’université de Bourgogne le vendredi 27 septembre à partir de 18H ! Vous pouvez d’ores et déjà découvrir le programme de cette soirée où les pistes que décident de suivre (ou pas) nos scientifiques auront un rôle majeur à jouer…

Au menu : du speed-searching, des animations, des stands pour parler biologie, agroécologie, psychologie, nutrition-santé, géologie, histoire, physique, sciences du Sport et bien d’autres sujets encore ! Cerise sur le gâteau, les conférences seront animées par Antoine Gauthier de Sparse (souvenez-vous, Antoine avait fait une visite remarquée lors d’une précédente Nuit)…

Cliquez sur ce lien : Programme NEDC 2024 web et le programme apparaîtra ! C’est la magie de la Nuit !

L’entrée de la soirée est gratuite et s’adresse à un public de 8 ans à l’infini…

Rendez-vous le vendredi 27 septembre 2024 pour la 19ème Nuit des chercheurs et des chercheuses !

La 19ème Nuit des chercheurs et des chercheuses aura lieu le vendredi 27 septembre 2024 à partir de 18h ! Rendez-vous sur le campus universitaire de Dijon (halle de tennis de l’UFR STAPS et salle Multiplex) pour une soirée aux multiples pistes !

 

Un chercheur, ça cherche ! Il ou elle remue parfois ciel et terre pour… tomber sur un os, buter par manque de sources, voir ses expériences montrer l’inverse de ce qu’on prévoyait, mais, au final… apporter sa pierre : comprendre, découvrir, éclairer et agrandir le monde de la connaissance.

Une fois la découverte faite, les brouillons, les traces, les belles pistes et fausses pistes sont bien souvent effacées et sont peu racontées au grand public.

Le 27 septembre prochain, sur le campus de l’université de Bourgogne, la Nuit des Chercheurs vous ouvre les inventives et tumultueuses coulisses de la Science. Au sein d’espaces scénographiés et poétiques, une soixantaine de chercheuses et de chercheurs vous feront part de leurs pérégrinations en vous associant, de façon ludique, à l’esprit de la découverte.

En pistes !

Nuit des chercheurs Dijon – Vendredi 27 septembre 2024 – A partir de 18h – Campus Universitaire de Dijon (Halle de tennis de l’UFR STAPS et salle Multiplex, Tram T1, bus L5 arrêts « Université »), dès 8 ans, entrée gratuite, buvette et restauration sur place.

 

 

La Nuit 2023 en images !

Plus de 1900 visiteurs et visiteuses se sont massé.e.s ce vendredi 29 septembre 2023 à la Halle de tennis et à la Salle Multiplex de l’université de Bourgogne pour rencontrer et échanger avec plus d’une centaine de chercheuses et de chercheurs autour de NOS FUTURS.

Photos : Vincent Arbelet

Décor : Jean-François Desmarchelier

Programme de la Nuit 2022 à Dijon

De 18h à 23h, halle de tennis et salle Multiplex, campus universitaire de Dijon

A quoi s’attendre cette année ?

C’est bien là toute la question ! Souvent décrite comme une terre de rigueur où rien n’est laissé au hasard, et tout est anticipé la Recherche fait quotidiennement face à l’inconnu, à la découverte. Et les imprévus sont la norme, plutôt que l’exception ! Et d’imprévu il en sera beaucoup question tout au long de la nuit ! En échangeant directement avec des chercheurs et des chercheuses, vous pourrez découvrir le travail quotidien qui mène à la connaissance, à travers un sinueux chemin rempli d’impasses et de rebondissements !

À Dijon, plus d’une soixantaine de chercheuses et de chercheurs de l’université de Bourgogne viendront à la rencontre du public dans des espaces spécialement scénographiés, propices à des dialogues conviviaux et des échanges simples, singuliers.

Comme en 2021, la Nuit s’installe tout au bout du campus de Dijon, à la salle Multiplex et dans la halle de tennis de l’UFR STAPS. Dans ces lieux, plusieurs dispositifs vous attendent : une kermesse aux atours rétros, des tentes où vous ferez des expériences sensorielles, un jardin des mystères, un vi(d)e labo qui vous ramènera presque 300 ans en arrière, des visites surprises et quelques imprévus…

Télécharger le programme complet de la Nuit européenne des chercheurs à Dijon

Quelques chercheurs et chercheuses de la Nuit 2022

Une soixantaine de chercheuses et chercheurs participent à la Nuit 2022. Voici quelques lignes sur quelques uns…

 

Marion Foucher
Pandémie, guerre, changement climatique : non, Marion ne vous parle pas de 2022 mais de la fin du Moyen-Âge et de la façon dont la ville de Nevers, ses habitants et les autorités ont dû s’adapter aux catastrophes naturelles, forcément imprévisibles
Marion est chercheuse en archéologie au laboratoire ArTéHis.

Thomas Thévenin Comment vous déplacez-vous habituellement dans Dijon ? A pied, à vélo, en transport en commun, en véhicule électrique ou thermique ? Venez échanger avec Thomas et son équipe devant une maquette de Dijon qui simule l’impact des mobilités quotidiennes sur la pollution dans la ville. Une façon de prédire l’évolution de notre ville…
Thomas est professeur en géographie au laboratoire ThéMA

Sophie Nicklaus
Enfant vous n’aimiez pas les épinards, les choux de Bruxelles ou la panse de brebis farcie au grand dam de vos parents qui se demandaient pourquoi ces mets fins et délicats ne trouvaient pas grâce à vos yeux ? Sophie a quelques réponses à fournir… Elle étudie de près le comportement alimentaire des enfants et évalue l’effet des propriétés des aliments. Sophie nous dévoilera à quel point ceci peut ou non prédire le développement et l’évolution des préférences et des consommations alimentaires…
Sophie est directrice de recherche au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation

Pierre Ancet
La recherche sur le handicap peut conduire à inverser son point de vue sur la différence : on peut se rendre compte que des personnes en état de dépendance physique quasi complète peuvent disposer d’autonomie (car l’autonomie est loin d’être seulement physique) ou de capacités sous-estimées, parfois plus développées que chez d’autres humains. Ainsi, le chercheur en sciences humaines peut faire d’imprévisibles découvertes sur l’humanité en général et sur chacun en particulier.
Pierre est professeur de philosophie au laboratoire LIR3S.

Thierry Tran

En cliquant sur l’image : découvrez une bande dessinée sur la vie de Thierry !

À Dijon, on travaille souvent sur le vin mais c’est à une autre boisson fermentée que Thierry Tran, jeune chercheur, s’intéresse : la kombucha. Cette limonade naturelle est obtenue par transformation d’une infusion de thé sucrée par une communauté de microorganismes. Mais, le comportement de cette communauté peut être imprévisible et diminuer la qualité du produit. Thierry cherche à mieux comprendre les interactions entre microorganismes. À la Nuit des chercheurs, grâce à un dispositif digne de nos plus touchantes Kermesses d’autrefois, Thierry montrera comment on peut jouer les cupidons et organiser des mariages entre microorganismes… Tournez méninges !
Thierry est jeune docteur au laboratoire PAM de Dijon

 

Christian Bonatti et Michele Triestino

Christian et Michele sont mathématiciens. Leurs objets d’étude sont abstraits. Cependant – et c’est le pouvoir de notre espace Kermesse ! – ils vont présenter des jeux et des dispositifs « faits maison » qui permettent de ressentir les idées mathématiques qu’ils côtoient quotidiennement. On pourra être surpris par le pouvoir prédictif d’un théorème* ou bien se rendre compte que le hasard… même si c’est très complexe, même si ça part dans tous les sens : ça peut être très bien prédit ! Oui, comme le dit Christian : « Quand c’est du bon hasard, c’est très prédictible ».
Christian Bonatti est directeur de recherche à l’Institut Mathématique de Bourgogne (uB et CNRS)
Michele Triestino est maître de conférence au même institut.

* : Faisant jouer à un jeu de déplacement dans un labyrinthe, Michele racontera qu’un théorème indique qu’au bout d’un moment, on repassera forcément par la case départ, même si le labyrinthe est infiniment grand !

Anna Kiseleva, Arnaud Leleu et Diane Rekow

Sous une tente mystère, vous participerez à leur expérience… Mystère ! Il nous est interdit de « divulgâcher », mais en attendant si vous voulez ressentir (indice) plus de choses sur leurs investigations, jetez un coup d’œil (autre indice) à leurs études : fiche sur Annafiche du Diane
Anna, Arnaud et Diane sont chercheuses et chercheur au sein de l’équipe Cognition et communication olfactives en développement du Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation de Dijon (autre indice !)

Un nouvel emploi qui ne se passe pas comme prévu…

Dans le cadre d’un partenariat, la chaine Curieux.live donne la parole à des chercheuses et des chercheurs des universités organisatrices de la Nuit européenne des chercheurs. Chacune et chacun était invité.e à raconter un imprévu dans ses recherches ou sa vie de chercheur ou de chercheuse…

Kamal Hammani, enseignant-chercheur au Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne (ICB) nous raconte le jour où il arrive dans un labo pour son nouveau job…

Ils cherchaient des champignons, ils ont trouvé des gènes de poulet !

Daniel Wipf, professeur de Biologie et Physiologie Végétale à l’université de Bourgogne, dirige un groupe de recherche qui s’intéresse à l’étude des mycorhizes à arbuscules au sein de l’UMR Agroécologie (INRAe, Institut AgrosSup) de Dijon. Pour Curieux.Live et la Nuit des chercheurs – consacrée cette année à l’imprévu dans la recherche – il nous raconte une trouvaille peu banale…

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