Au coeur de l’hiver dijonnais, Thomas Saucède se balade en tee-shirt ! On peut imaginer qu’il a développé une grande résistance au froid en se rendant régulièrement en Antarctique et aux îles Kerguelen. C’est en effet « l’homme venu du froid ». Il a conduit un avion… et il est même resté coincé une semaine dans sa base quand celui-ci est tombé en panne. Il ne transporte pas du courrier, car c’était déjà pris par Antoine de Saint-Exupéry. Mais alors, que va-t-il « faire dans cette galère » polaire ? Chasser les ours ? Construire des igloos ? Pas du tout ! Thomas étudie les oursins et ses « 1001 histoires de recherche » ne manquent pas… de piquant !
À environ 12400 kilomètres de la France métropolitaine et à 3400 km de la Réunion se trouvent les îles Kerguelen (jadis surnommés les « Iles de la Désolation »…). C’est là-bas que Thomas a établi son « labo à ciel ouvert ». Ici aussi, dans ces terres et mers australes que « les effets du changement climatique sont étudiés grâce à un cadre scientifique permettant le suivi des écosystèmes » indique Thomas.
Des scientifiques de différentes nationalités ont traversé les océans « pour venir étudier la distribution de la biodiversité marine et notamment celle de certaines espèces d’oursins ». Thomas étudie leur répartition géographique en fonction de certains facteurs physico-chimiques. Puis, avec ses collègues, il construit des modèles de distribution à plus large échelle.
Il est devenu possible d’identifier les variables qui impactent le plus la répartition des espèces. Un exemple ? Certains oursins peuvent très bien s’adapter à une augmentation de la température, d’autres beaucoup moins. En fonction des modalités du changement climatique, on peut imaginer que ces derniers pourraient être amenés à se déplacer, modifiant ainsi les écosystèmes. Mais ils ne sont pas seuls ! De la même façon, d’autres espèces seront étudiées comme les poissons, les étoiles de mer ou encore les patelles.
En fonction des différents scenarii du GIEC, il sera alors possible de prévoir tout un panel de cartes de présence potentielle future d’espèces. De nouveaux chapitres de l’histoire restent donc à écrire…
Retrouvez Thomas au Vi(d)e-labo (et non vide-dressing de combinaisons !) vendredi 28 septembre 2018 sur le parking de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de 18 h à 22 h 30.



MarrakAir, la ville sous électrodes
Xavier Delfosse est astronome à l’
Le grand défi qui intéresse également les astrophysiciens est de savoir s’il pourrait y avoir de l’eau sur ces exoplanètes, donc des atmosphères favorables à la vie. L’étape suivante sera de chercher des signes de « vie » en détectant des « biomarqueurs » dans les atmosphères des ces planètes. Mais est-ce que les réactions chimiques sont les mêmes sur ces planètes que sur la Terre? Autrement dit, faut-il détecter les mêmes « biomarqueurs » ? Xavier Delfosse n’en est pas sûr, même s’il a du mal à imaginer d’autres formes de vie.
Photo : Hergé/Moulinsart


C’est le défi de Jonhattan Vidal, archéologue au Centre archéologique européen de Bibracte. En plus de fouilles archéologiques, il utilise différentes techniques qui, combinées, permettent de compléter peu à peu la cartographie de Bibracte.


En travaillant sur des lignées de cellules cancéreuses immortelles, et parmi elles les cellules HeLa, Gaëtan essaie de comprendre comment fonctionnent ces protéines HSP, et surtout comment elles peuvent être « inhibées » pour qu’un traitement anticancéreux fonctionne mieux. Et si ces expériences sont menées in vitro (en éprouvettes), les résultats intéressent beaucoup les médecins qui ont commencé à tester ces protocoles chez des patients.