Chercheur·e·s

Les chercheur.e.s ayant participé aux différentes éditions depuis 2014

L’invité 2019 : Grégoire Courtine

Grégoire et David, patient s’entraînant pour remarcher…

Grégoire Courtine, chercheur en neurosciences à Lausanne et ancien doctorant dijonnais, a réalisé en 2017 un exploit avec son équipe : faire remarcher des personnes atteintes de lésions de la moelle épinière.
Découvrez l’histoire de cette incroyable aventure humaine et scientifique à l’occasion de deux conférences :
A 15h – amphithéâtre Galilée : conférence de Grégoire Courtine.
Gratuit sur inscription à cette adresse : sophie.fallot@u-bourgogne.fr
A 22h30 – amphithéâtre Roupnel : projection de large extraits du film « Remarcher » de Jean-François Desmarchelier, sur l’aventure de Grégoire Courtine et son patient David M’Zee, entrecoupé et suivi d’échanges avec Grégoire Courtine et Jean-François Desmarchelier.


Gratuit, sur inscription sur place.
Deux chercheurs et une physiothérapeute de l’équipe de Lausanne seront également présents à la Maison des Sciences de l’Homme de 18h à 22h30 pour raconter leurs recherches dans une salle spécialement dédiée à leurs investigations…

En attendant, découvrez deux chroniques « Mes histoires de Chercheurs » de L. Maillot. L’une « Ils remarchent » retrace une histoire personnelle de Grégoire, l’autre « Jef et remarcher » vous présente les atouts du film « Remarcher » qui sera présenté vendredi à 22h30…

Lien vers la chronique

Découvrez aussi l’histoire de Grégoire Courtine sur le site du journal Le Monde.

 

 

 

L’ADN des parchemins médiévaux

L’enquête a commencé aux archives de la ville de Dijon. Martine Clouzot, historienne, a pour quotidien de se rendre dans ce bâtiment. Elle y scrute d’anciens parchemins et en analyse les textes. Au fil des enquêtes, elle n’a pu que remarquer la diversité de ce support d’écriture particulier. Issus de la transformation de peaux animales, les parchemins ont des apparences différentes en fonction de l’espèce dont ils sont fait. Ceci est bien connu des historiens, mais Martine veut mener son investigation plus loin et contacte un généticien ayant déjà fait des analyses ADN sur des parchemins.

C’est lors d’une présentation durant une réunion que Martine fait la connaissance de Éric Bourillot et Éric Lesniewska, chercheurs en nanosciences.  Ces derniers manifestent un intérêt pour ces travaux : ils développent justement des méthodes d’analyses qui pourraient aider Martine. Mais, ces parchemins constituent des défis inédits pour les chercheurs en nanosciences car ils doivent concevoir de nouveaux appareils. L’enjeu est de taille mais on ne doute plus qu’il éclairera les investigations de Martine. L’infiniment petit ouvre une nouvelle voie vers le passé.

Parchemin en vélin (peau de veau mort-né) ©Bnf

Le 27/09, sous la tente « Scène de Recherche » de Martine, Éric et Éric, autour d’une peau de « chèvre–parchemin » accompagnée de microscopes futuristes, venez découvrir comment des disciplines si différentes s’associent et s’enrichissent mutuellement !

Six experts dans les vignes

 

Association de bienfaiteurs dans les sous-sols de la vigne…

Meurtre au vignoble…

Raphaël Boussageon

 

Les experts de la Côte-d’Or sont bien énigmatiques !

Ils sont biologistes, spécialisés dans l’étude des mycorhizes… Il s’agit d’associations entre des plantes et des réseaux souterrains de champignons. Les mycorhizes peuvent apporter de grands bénéfices aux vignes, notamment une protection. Raphael, Pierre-Antoine, Mathilde, Antoine, Pierre Emmanuel et Daniel se chargent de trouver les meilleures stratégies pour éviter les maladies viticoles et le recours aux intrants chimiques. Ils se transforment alors en profilers d’assassins potentiels, comme le phyloxera ou autre nématode porteur de virus.
Lors de la Nuit des Chercheurs, ils seront autour de leur « scène de crime » : une vigne avec vue sur son sol (!) et vous proposeront de mener l’enquête avec eux, munis de leur instruments scientifiques.

 

L’enquête continuera également lors des Portes Ouvertes de l’INRA à Dijon (12&13/10)

Marion Foucher

Enquête sous fleuve…

Signalement : Femme, localisation complexe : Université de Bourgogne à Dijon, Iéna ou Mayence en Allemagne… et surtout bords et fonds des fleuves…

Marion aurait tout d’abord jeté son dévolu sur la pierre médiévale, enquêtant sur l’architecture et le bâti. Depuis, elle tente de démêler un écheveau d’indices sur les formes de commerce dans les sociétés anciennes, notamment autour d’un nœud dans les réseaux d’échanges : les ports fluviaux. Bien des surprises et beaucoup de pierres destinées à l’architecture, les tombes ou la meunerie sont passées par les fleuves. Dernièrement, avec ses collègues, Marion a fouillé une épave de bateau dans le lit de la Loire. Naufragé au 15esiècle, ce navire à fond plat, transporteur de pierres, ouvre une porte nouvelle dans la compréhension du passé. Marion vous laissera peut-être regarder par le trou de la serrure !

 

Histoire de… chercheur·e-mystère !

Des histoires de recherche dans le noir ?

C’est ce que proposera le chercheur ou la chercheuse-mystère,  en accueillant un petit groupe de visiteurs pour l’emmener au coeur de ses aventures scientifiques !

 

Retrouvez le chercheur ou la chercheuse-mystère vendredi 28 septembre à l’atheneum, de 18 h à 22h. 

Histoire (en 180 secondes de) … Mohammed Amine, biologiste

Mohammed Amine Bendahou, jeune chercheur en cancérologie, à Rabat  va relever un défi spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon : raconter, en 3 minutes « top chrono », l’histoire de sa thèse !  Biologiste Mohammed Amine Bendahou travaille sur la « caractérisation moléculaire des gliomes chez le patient marocain adulte et l’identification des gènes impliqués dans l’astrocytome grade II et III et l’oligodendrogliome grade II et III ». Incompréhensible direz-vous ? Attendez !

Mohammed Amine relèvera un formidable défi : raconter en 3 minutes « top chrono » et avec une seule image l’histoire de sa thèse, pour la rendre accessible à tous ! Il a en effet participé au concours international Ma Thèse en 180 secondes et a été finaliste de ce « The Voice » scientifique au Maroc en juin 2018.

Il relèvera le gant à nouveau le 28 septembre spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon.
Alors cap ou pas cap’ ? Venez tenir le chrono !

Rendez-vous vendredi 28 septembre dans l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) à 20h ou à 21h30.

 

Histoire de… Angeline, généticienne

Découvrir la cause d’une maladie, c’est pouvoir apporter un début de réponse aux familles malades, mais aussi mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme, et parfois mieux le soigner » Ainsi débute l’histoire d’Ange-Line Bruel, jeune chercheuse en génétique. Son équipe de recherche,  composée de chercheurs et de médecins, enquête sur l’origine de maladies qui provoquent une ou plusieurs malformations chez le bébé : les maladies génétiques.

L’objectif d’Ange-Line est d’identifier la cause responsable de ces maladies. L’être humain est constitué de milliards de cellules invisibles à l’oeil nu. Dans chaque cellule se trouve l’ADN, une sorte de « dictionnaire » qui décrit chaque partie de la cellule. Chaque « mot », appelé un gène, permet de fabriquer une petite partie du corps humain.

Parfois, il apparait une « faute d’orthographe » dans le gène. Le mot devient incorrect, et le gène est alors abîmé : c’est une mutation. Chaque individu possède des centaines de mutations, mais, parfois elles peuvent être responsables de maladies : c’est ce qu’on appelle les maladies génétiques.

Comment trouve-t-on le gène responsable de certaines maladies ? Quels sont les difficultés ou encore les espoirs ? Venez en discuter avec Ange-Line et ses collègues !

Histoire de…Thomas, paléontologiste et macroécologiste

Au coeur de l’hiver dijonnais, Thomas Saucède se balade en tee-shirt ! On peut imaginer qu’il a développé une grande résistance au froid en se rendant régulièrement en Antarctique et aux îles Kerguelen. C’est en effet « l’homme venu du froid ». Il a conduit un avion… et il est même resté coincé une semaine dans sa base quand celui-ci est tombé en panne. Il ne transporte pas du courrier, car c’était déjà pris par Antoine de Saint-Exupéry. Mais alors, que va-t-il « faire dans cette galère » polaire ? Chasser les ours ? Construire des igloos ? Pas du tout ! Thomas étudie les oursins et ses « 1001 histoires de recherche » ne manquent pas… de piquant !

À environ 12400 kilomètres de la France métropolitaine et à 3400 km de la Réunion se trouvent les îles Kerguelen (jadis surnommés les « Iles de la Désolation »…). C’est là-bas que Thomas a établi son « labo à ciel ouvert ». Ici aussi, dans ces terres et mers australes que « les effets du changement climatique sont étudiés grâce à un cadre scientifique permettant le suivi des écosystèmes » indique Thomas.

Des scientifiques de différentes nationalités ont traversé les océans « pour venir étudier la distribution de la biodiversité marine et notamment celle de certaines espèces d’oursins ». Thomas étudie leur répartition géographique en fonction de certains facteurs physico-chimiques. Puis, avec ses collègues, il construit des modèles de distribution à plus large échelle.

Il est devenu possible d’identifier les variables qui impactent le plus la répartition des espèces. Un exemple ? Certains oursins peuvent très bien s’adapter à une augmentation de la température, d’autres beaucoup moins. En fonction des modalités du changement climatique, on peut imaginer que ces derniers pourraient être amenés à se déplacer, modifiant ainsi les écosystèmes. Mais ils ne sont pas seuls ! De la même façon, d’autres espèces seront étudiées comme les poissons, les étoiles de mer ou encore les patelles.

En fonction des différents scenarii du GIEC, il sera alors possible de prévoir tout un panel de cartes de présence potentielle future d’espèces. De nouveaux chapitres de l’histoire restent donc à écrire…

Retrouvez Thomas au Vi(d)e-labo (et non vide-dressing de combinaisons !) vendredi 28 septembre 2018 sur le parking de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de 18 h à 22 h 30.

Portraits de chercheur·e·s #7 et 8 : Thomas Thevenin et Justin Emery

Thomas Thevenin et Justin Emery, géographes, prennent le pouls de la ville !

Parce que ce sont eux qui, avec vous, « font la Nuit », nous vous proposons une série de portraits de chercheur.e.s à retrouver le 29 septembre !

Et si la ville était un organisme vivant avec ses artères, ses globules rouges, ses organes et ses rythmes ? Des géographes et des informaticiens se sont associés pour créer une maquette (vivante ?) pour ausculter la circulation automobile d’un quartier. L’objectif ? Mieux respirer ! Avec MarrakAir, Thomas Thévenin, Professeur au département de géographie de l’Université de Bourgogne (laboratoire ThéMa) et Justin Emery, post-doctorant, prennent le pouls de la ville !

En ville, le trafic routier est l’une des principales sources des émissions de polluants. Le type de motorisation des véhicules, leurs vitesses de déplacements, les restrictions de voies, ainsi que les normes environnementales jouent sur la qualité de l’air que nous respirons en ville. Mais est-il possible de représenter le trafic routier et ses pollutions sous la forme d’un laboratoire numérique?

Impossible de prendre le pouls de la ville?

La multitude de capteurs (comptages, GPS, smartphones…) disséminés dans la ville fournissent l’opportunité de relever les pulsations du trafic routier au cours d’une journée. Le trafic routier s’apparente à un flux sanguin, où le déplacement des véhicules est assuré et porté, au même titre que par les artères, par les infrastructures de transport, tandis que les véhicules jouent le rôle de globules rouges permettant d’alimenter nos organes (les lieux d’activités et de loisirs) en substances qui peuvent alors être des individus ou des marchandises. Sans route, et inversement sans véhicules, il ne peut donc y avoir de trafic routier.

À cette machine cardiaque, il manque un élément essentiel qui est son cœur, c’est-à-dire la machine qui permet de faire circuler, rythmer et pulser les véhicules dans l’espace urbain. Ce dernier élément, qui assure la circulation routière est en très grande partie supportée par nos activités et nos déplacements entre différents espaces (domicile, travail, loisir…) qui sont à l’origine des différents mouvements de la ville.

        

MarrakAir, la ville sous électrodes

Pour relever le défi des dynamiques du trafic routier, il est possible d’observer les pulsations cardiaques d’un patient (la ville) par l’intermédiaire des électrodes (capteurs de comptages) disséminées dans la ville pour ensuite observer les impacts des véhicules sur l’air que nous respirons. Il est ainsi possible de placer la ville sous électrodes, nous donnant alors la possibilité de mieux représenter la dynamique du trafic routier. MarrakAir est un démonstrateur qui propose, à l’aide d’une tablette, d’interagir avec une maquette en 3D animée du quartier de Queliz à Marrakech. Ce laboratoire virtuel rend possible une modélisation de l’espace urbain afin de mieux observer les impacts environnementaux de différents types de véhicules (diesel/essence, scooter/automobile…) sur la qualité de l’airurbaine.

 

Impossible d’améliorer la qualité de l’air en observant la circulation routière ? Quels sont les effets des véhicules diesel sur l’environnement urbain ? Les deux-roues polluent-il plus que les automobiles ? Où se localisent les émissions les plus importantes sur les routes ?

À vous de jouer pour avoir des réponses à ces questions à la Nuit des Chercheur.es de Dijon le 29 septembre 2017, à la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de 18 h à 22 h.

Portrait de chercheur.e #6 : Xavier Delfosse, astronome

Parce que ce sont eux qui, avec vous, « font la Nuit », nous vous proposons une série de portraits de chercheur.e.s à retrouver le 29 septembre !

Xavier Delfosse est astronome à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble. Il vient donc de loin spécialement pour la Nuit Européenne des Chercheur.e. à Dijon… mais de beaucoup plus près que les planètes qu’il étudie, et qui se trouvent à des dizaines d’années-lumières !

Il essaie de répondre avec ses collègues à une grande question qui nous intrigue tous : y a-t-il de la vie en dehors de la Terre, et même, en dehors du système solaire ?

Pour cela, il faut d’abord identifier des « exoplanètes » potentiellement habitables.

Xavier s’intéresse aux exoplanètes, c’est-à-dire les planètes qui sont en dehors du système solaire. Il y en aurait en effet des milliards, notamment autour des « naines rouges », les étoiles plus petites et les plus nombreuses de la Voie lactée qu’il étudie en particulier.

Pour cela, on utilise des techniques de pointe comme HARPS, le « chercheur de planètes par vitesses radiales de haute précision » ou encore SPIRou, un SpectroPolarimètre InfraRouge. Bien sûr, Xavier Delfosse ne travaille pas tout seul mais avec d’autres équipes, partout dans le monde !

Le grand défi qui intéresse également les astrophysiciens est de savoir s’il pourrait y avoir de l’eau sur ces exoplanètes, donc des atmosphères favorables à la vie. L’étape suivante sera de chercher des signes de « vie » en détectant des « biomarqueurs » dans les atmosphères des ces planètes. Mais est-ce que les réactions chimiques sont les mêmes sur ces planètes que sur la Terre? Autrement dit, faut-il détecter les mêmes « biomarqueurs » ? Xavier Delfosse n’en est pas sûr, même s’il a du mal à imaginer d’autres formes de vie.

En tous cas, l’aventure est passionnante !

Alors, venez en discuter avec Xavier Delfosse à la Nuit des Chercheur.es de Dijon le 29 septembre 2017, à la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de 18 h à 22 h.

Et en attendant, écoutez-le en cliquant sur l’image !

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