Chercheur·e·s

Les chercheur.e.s ayant participé aux différentes éditions depuis 2014

Interview d’Angela Sutan

Chercheuse et professeur spécialisée en économie expérimentale, Angela Sutan est aussi responsable du LESSAC (Laboratoire d’Expérimentation en Sciences Sociales et Analyse des Comportements) à l’École Supérieure de Commerce de Dijon. Originaire de Roumanie, elle nous livre ici son parcours autant passionnant que passionné, consacré aux mécanismes des comportements humains et parle de sa nouvelle participation à la Nuit Européenne des Chercheur·e·s.

Quel rôle allez-vous jouer lors de La Nuit Européenne des Chercheurs ? Quelle est l’originalité de cette soirée 2015 ?

Cela fait plusieurs années maintenant que je participe à La Nuit Européenne des Chercheurs, et 15 ans que je m’engage dans la vulgarisation scientifique. A chaque fois, notre équipe propose des ateliers qui permettent au public de vivre en direct une vraie expérience scientifique. Pour les expérimentalistes comme nous, La Nuit Européenne des Chercheurs offre un terrain idéal pour effectuer nos jeux et mises en situation ! La nouveauté et l’originalité de cette année, pour les 10 ans de cette manifestation, est la réalisation d’une expérience reproduite à l’identique et au même moment dans les 11 villes françaises. Ce sont les organisateurs nationaux qui ont eu l’idée de ce projet de grande envergure sur lequel nous avons candidaté. La Grande expérience est une première dans l’histoire de La Nuit Européenne des Chercheurs et dans l’histoire de l’économie expérimentale !

En quoi consiste cette soirée qui met cette année l’économie expérimentale à l’honneur ?

Au cours de la soirée du 25 septembre, nous invitons le public à participer à La Grande expérience qui a pour objet de le confronter à un dilemme et de l’amener à prendre une décision. Nous avons constaté que les individus répondent de manière plus impliquée lorsque leurs gains sont directement impactés que lorsqu’ils répondent à un questionnaire d’opinion. C’est ce sur quoi s’appuie l’Économie expérimentale. Les mises en situation en direct sont hautement révélatrices des préférences des individus. Et dans la nuit du 25 septembre, >nous déplaçons en quelque sorte, notre laboratoire sur place.

Comment et pourquoi vous êtes-vous spécialisée en Économie expérimentale ?

D’une part, j’ai toujours été passionnée par les Mathématiques dont l’Économie expérimentale fait partie, comme son nom ne l’indique pas ! D’autre part, je me suis intéressée à la psychologie et aux comportements humains. J’ai donc naturellement cherché à combiner les deux disciplines. J’ai quitté la Roumanie, dont je suis originaire, pour obtenir un master en économie et finance internationale. Puis j’ai choisi de préparer une thèse sur les anticipations croisées, processus et interaction incontournables de toute décision humaine : « j’anticipe ce que je fais, tu anticipes ce que j’anticipe, etc.». Ces types de raisonnement existent dans toute prise de décision, et nous intéressent particulièrement en tant qu’économistes. Nous étudions les mécanismes de la prise de décision et travaillons sur la modélisation de la décision humaine. Pour cela, nous inventons en laboratoire des jeux qui reconstituent des situations réelles et simplifiées. Nous étudions les réponses des joueurs volontaires et les comparons aux réponses théoriques définies grâce à des équations mathématiques ou modèles. Et je continue d’étudier les croyances des individus, leur raisonnement et les stratégies qu’ils élaborent pour gagner.

Qu’en est-il des perspectives de l’Économie expérimentale, des espoirs, des attentes pour accompagner notre monde en perpétuelle mutation ?

Bien que fondée dans les années 1950, l’Économie expérimentale a rencontré certaines difficultés à venir jusqu’en France. C’est aujourd’hui chose faite. En termes d’espoirs et d’attentes, elle permet de proposer des systèmes d’aide à la décision dans tous les domaines. À la différence de l’Économie traditionnelle, elle considère que l’individu n’est pas rationnel et qu’il fait des erreurs. Elle a donc pour rôle d’étudier les erreurs, non pas pour les prévenir, mais pour les prendre en compte, les comprendre, les contourner. Nous, expérimentalistes, cherchons comment identifier les erreurs et les utiliser pour conduire les individus dans une meilleure direction. C’est ce que nous appelons les « coups de pouce ». Il a été constaté par exemple qu’un individu qui reçoit, sur sa facture d’électricité, sa propre consommation et celle de son voisin, va réagir en conséquence et de fait, réduire sa prochaine consommation. La comparaison aux autres est un des processus possibles pour améliorer les comportements futurs.

Un rêve en marche

Même si tout est parti d’expériences menées sur un rat paraplégique, c’est bien l’humain qui est au cœur des préoccupations de Jean-Baptiste Mignardot.

Jean-Baptiste Mignardot

Jean-Baptiste Mignardot et Camille Le Goff dans leur salle d’expérience (issu de l’épisode 4 du
webdocumentaire « Rewalk »retraçant l’aventure de ces chercheurs)

 

Ce chercheur, spécialiste des propriétés neuromusculaires et biomécaniques impliquées dans le contrôle de la posture et de la marche, a commencé ses études en sciences du sport à l’Université de Bourgogne. Etudiant, encore peu convaincu par le cursus qu’il avait choisi, Jean-Baptiste Mignardot s’est retrouvé par hasard dans un amphi à écouter la thèse de Grégoire Courtine (l’homme qui a fait remarcher les rats). Un déclic ! Il entend également l’émission de vulgarisation « Le Microscope et la blouse » de Radio Dijon Campus, et les mots qu’il entend finissent de le convaincre : le STAPS peut mener à la recherche… et aider les gens. « J’ai découvert le plaisir des études, ce n’était plus une contrainte » confie le scientifique.

 

À force de travail, Jean-Baptiste Mignardot a rejoint l’équipe de Grégoire Courtine. Aujourd’hui il utilise la stimulation électrique comme outil pour réveiller des muscles et des influx nerveux. Plus qu’une aventure scientifique, il vit une expérience humaine au quotidien. L’objectif ? Améliorer la qualité de vie des personnes en fauteuil roulant ou leur permettre de remarcher. Rêve ou réalité, à vous de lui demander !

Jean-Baptiste Mignardot est chercheur à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse), au sein de l’unité du Professeur Grégoire Courtine,

 

Nadège Hubert

Les paroles s’envolent… les tweets restent

Que deviennent les mots qu’on envoie sur la twittosphère ? Les messages ont-ils une vie après le web ? 

Laurent GauthierLaurent Gautier, enseignant-chercheur en linguistique, a longtemps hésité entre les langues et l’histoire, mais ses bonnes notes en allemand au bac lui ont permis de trancher. En parallèle de l’enseignement, il exploite et analyse les mots et les discours.

Dans une région viticole, il s’est logiquement intéressé au langage du monde du vin, ce qui le conduit aujourd’hui à travailler avec des professionnels du secteur en France et en Europe : « Je me penche sur l’adéquation entre ce que les gens ressentent quand ils se représentent ou dégustent du vin et les mots qu’ils utilisent pour le traduire. On retrouve un vocabulaire propre à chacun. »

Mais cet expert des lexiques ne s’est pas limité à l’univers du vin : il s’est intéressé à de nouvelles pratiques autour du langage. Accompagné d’une équipe de chercheurs de l’ADN (Archives – Documentation – Numérisation), le linguiste a décortiqué les mots que les hommes politiques n’ont cessés de tweeter pendant les élections européennes. Et après les élus, au tour des tweets du grand public d’être passé au crible ! En s’emparant de ces données, Laurent Gautier constitue le Big Data, à découvrir pendant la 10e Nuit Européenne des Chercheurs. Il possède en effet les clés de langage pour analyser les tweets de nos hommes politiques… et expliquer comment faire le buzz en quelques mots !

Un expérience interactive vous révèlera le 25 septembre les secrets des tweets

Faites l’expérience du buzz pendant la Nuit des Chercheurs : tous à vos tweets !

#NuitChercheurs

La mémoire fonctionne-t-elle encore comme à l’âge de pierre ?

La mémoire adaptative : un thème rarement étudié en France. Le cerveau est-il le produit de l’évolution ? Notre mémoire a-t-elle gardé les reflexes des hommes préhistoriques ou a-t-elle suivi la voie des changements environnementaux et sociétaux ?

Aurélia Bugaiska et Patrick Bonin sont enseignant-chercheurs en psychologie cognitive. L’une travaille sur la mémoire et le vieillissement. L’autre, étudie le langage et la production des mots. Ensemble, ils souhaitent réaliser le projet de comprendre le fonctionnement de la mémoire à travers l’évolution. Cette thématique, principalement nord-américaine, est très rarement étudiée en Europe. « Nous sommes les deux seuls universitaires en France à travailler sur la mémoire adaptative », se réjouit Aurélia.

Avons-nous tous quelque chose en nous de préhistorique ? Des expériences devraient révéler beaucoup de surprises. Expériences dont vous pourrez faire partie lors de la Nuit Européenne des Chercheurs. Patrick et Aurélia vous expliqueront leur démarche et les résultats obtenus participeront à faire avancer la théorie !

 

Aurélia Bugaiska, Maître de conférences, LEAD (uB-CNRS)
Patrick Bonin, Professeur, LEAD (uB-CNRS)

Un parcours expérimental dont vous êtes le héros

Comment prenez-vous vos décisions ? Êtes-vous sûrs de connaitre vos préférences ? Êtes-vous manipulable ? Anticipez-vous les réactions des autres ?

Pour la première fois une équipe de chercheurs de trois laboratoires dijonnais (le LESSAC – Laboratoire d’Expérimentation en Sciences Sociales et Analyse des Comportements, le LEDI – Laboratoire d’Économie de Dijon, le CSGA – Centre de Sciences du Gout et de l’Alimentation) s’est réunie pour vous concocter une série d’expériences uniques.

À travers des jeux et différentes mises en situations, vous cheminerez d’une expérience à l’autre et surtout, de surprise en surprise. Les chercheurs vous révèleront le processus de prise de décision individuelle et en interaction avec vos semblables.

 

 

Les chercheurs :

  • Angela Sutan, Professeur Associé, LESSAC, ESC Dijon
  • Sylvain Max, Professeur Associé, LESSAC, ESC Dijon
  • Coralie Biguzzi, Chargée de Recherche, LESSAC, ESC Dijon
  • Emilie Ginon, Professeur Associé, LESSAC, ESC Dijon
  • Jéremy Celse,  Professeur Associé, LESSAC, ESC Dijon
  • Sylvain Max,  Professeur Associé, LESSAC, ESC Dijon
  • Guillermo Mateu,  Professeur Associé, LESSAC, ESC Dijon
  • Mihaela Bonescu,  Professeur Associé, LESSAC, ESC Dijon
  • Joelle Brouard, Professeur, ESC Dijon
  • Alexandrine Bornier, Professeur, ESC Dijon
  • Peguy Ndondjang, Doctorant, CEPS, Luxembourg
  • Matthieu Bunel, MCF, LEDI, UB
  • Aurore Pellissier, Post-Doc, LEDI, UB
  • Denis Gilles Claude, MCF, LEDI, UB
  • Dominique Valentin, Professeur, CSGA

Les sons vus par le cerveau

Maxime Ambard* est équipé d’un système de substitution sensorielle. Lorsqu’une tache lumineuse entre dans le champ de vision de la caméra intégrée à sa paire de lunette, elle est transformée en un son en temps réel. Il est ainsi possible de localiser la tache lumineuse dans l’espace, sans la voir.

Entrez dans un monde où vos oreilles remplaceront vos yeux. Comment le cerveau analyse-t-il les sons afin de construire une représentation mentale de notre environnement extérieur ? Sur la base de ces mécanismes physiques et cognitifs, pourrait-on construire un système sonore portable pour l’aide à la locomotion des personnes non voyantes ?

Maxime Ambard, enseignant à l’IUT d’informatique de Dijon et chercheur au laboratoire d’études de l’apprentissage et du développement, vous propose d’apprendre à associer l’espace et le son par l’intermédiaire de plusieurs expériences ludiques de psychophysique.

Testez vos capacités de mémoire auditive dans un jeu informatique de ciblage sonore. Maxime Ambard vous parlera de ses recherches, vous expliquera ce que l’on connaît de la perception sonore de l’espace et répondra à toutes vos questions. Ouvrez grand vos oreilles le 26 septembre !

*Maxime Ambard, Maître de Conférences, LEAD, Université de Bourgogne.

L’expérience du combat antifasciste : des Brigades Internationales à la Résistance

Remontons le temps jusqu’en 1936. Le général Franco prend le contrôle de l’Espagne avec l’appui des fascistes italiens et des nazis. Le Komintern (contraction russe d’Internationale Communiste) appelle alors tous les volontaires à venir combattre aux côtés des républicains espagnols dans le cadre de la défense du Front populaire et de la ligne antifasciste définie à son VIIe Congrès en 1935.

Ils ont plutôt 30 ans, sont souvent pères de famille, en général syndiqués et n’ont jamais tenu une arme pour la plupart. Pourtant, animés par un idéal antifasciste, ces civils venus du monde entier (Canada, Australie, Afrique, France…) vont constituer les « brigades internationales » et apprendre la lutte armée en Espagne. Sur place, le dépaysement sera total : découvrir un nouveau pays, apprendre la guérilla, combattre avec des compagnons aux nationalités multiples, être confronté à l’horreur, jusqu’à connaître le traumatisme de la défaite. En 1938, les brigades internationales seront rapatriées. L’adieu à l’Espagne restera en chacun d’eux comme une plaie ouverte. Mais quelques années plus tard, une grande majorité de ces brigadistes réinvestira ce savoir-faire militaire en devenant résistant entre 1940 et 1944 ainsi que de nombreux Espagnols qui ont fuit la dictature et trouvé refuge en France.
En se plongeant dans les archives du Komintern et autres fonds français, à travers biographies, photographies, microfilms, registres… les acteurs du projet PAPRIK@2F*, redessinent le parcours et donnent un visage à ces militants disparus. Leur ambition ? Mieux connaître le phénomène communiste en France et à l’international grâce à l’indexation de différents fonds d’archives.

 

Pour mieux comprendre l’expérience du combat antifasciste, rencontrez l’équipe de PAPRIK@2F lors de la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon : Jean VIGREUX, professeur d’histoire contemporaine, responsable scientifique du projet PAPRIK@2F, Aurelia VASILE, chargée de projet et Victor LAGARDE, archiviste.

 

* PAPRIK@2F : Portail d’Archives Politiques de Recherches d’Indexation du Komintern et des Fonds Français. Ce nouvel outil en ligne indexera différents fonds d’archives éclatés dans le monde entier pour en centraliser les résultats. Une simple recherche offrira une cartographie des archives sur le sujet et pourra faire naître à l’esprit de nouveaux sujets de recherche. Pour les particuliers dont les aïeux ont combattu en Espagne, PAPRIK@2F est une source pertinente pour les recherches. Ce projet est financé par l’Agence Nationale de la Recherche et porté à Dijon.

 En savoir plus et suivre l’actu de PAPRIK@2F :

Et si on défiait les enfants au Memory !

Les scientifiques ont remarqué que les enfants de 6-7 ans mémorisent moins bien les images que les adultes. Qu’ils se souviennent moins bien des lieux aussi… Et pourtant, paradoxe ! Ils défient les parents au Memory, jeu de mémoire visuel et spatial. Comment est-ce possible ? Les enfants ont-ils des « trucs » ? Pour le savoir, venez rencontrer Bob French, chercheur, lors de la prochaine Nuit Européenne des Chercheurs.

Mais d’où peut bien venir cette idée de surprenante recherche ? « Un jour, je rentrais de mon travail, mon fils de 6 ans m’a invité à jouer avec lui au jeu de Memory. J’ai perdu… Je me suis dit que j’étais fatigué ou pas concentré ! Mais cet échec se reproduisait à chaque fois ! Il me fallait comprendre pourquoi ». Robert French, dit Bob, est chercheur en modélisation informatique de comportement. Il tente de comprendre comment fonctionne notre cerveau et plus justement notre mémoire, pour établir des modèles.

Objectifs : comprendre les mécanismes de notre mémoire par le biais de réseaux de neurones artificiels.

Robert French, Directeur de Recherches, LEAD (uB-CNRS)

La mycorhize : une alternative aux engrais, testée sous notre TRAM

Depuis la fenêtre de son bureau, le biologiste surveille. Son expérience se situe sur les rails du tramway. Son matériel ? Une pelleteuse et plusieurs petites mains. Daniel Wipf, physiologiste et biologiste végétal à l’uB, étudie des champignons présents dans la terre depuis des millions d’années.

La mycorhize est un organisme naissant de la rencontre entre un champignon et une racine. Vieux de 450 millions d’années, les vertus environnementales de ce micro-organisme n’avaient jusqu’alors jamais été mises à l’épreuve dans le cadre urbain. Elles le sont, à Dijon, entre les rails de notre TRAM !

Les études sur les mycorhizes portent essentiellement sur trois objectifs : réduire la fréquence d’arrosage, réduire la fréquence de tonte et obtenir un gazon plus résistant sans utiliser d’engrais. D’autres villes équipées de tramways soulèvent également cette problématique. Les résultats de l’expérience dijonnaise sont très attendus et devraient être utiles sur le plan national.

À la Nuit des Chercheurs, sur un terrain miniature, vous observerez des cultures de champignons. Daniel Wipf, vous révèlera tous les secrets et bienfaits de la mycorhize si peu connue du grand public et pourtant présente tout autour de nous.

Quand la météo joue avec Bacchus

Benjamin Bois regarde le ciel. Il n’est pas météorologue mais question climat, il s’y connait. En viticulture aussi. Chercheur à l’Institut de la Vigne et du Vin à l’uB (IUVV), l’objet de son étude porte sur le rôle du climat sur le terroir et son impact sur la qualité du vin.

La question se pose aujourd’hui mais aussi demain. Quel sera le climat dans quelques années ? Comment prévenir son impact sur les exploitations de vin ? L’IUVV travaille sur trois niveaux d’échelle. Le village viticole tel que Saint Romain, la région de bourgogne et l’international.
Nos chercheurs bourguignons participent à projet européen nommé « VINTAGE ». Il est mené en collaboration avec le Centre de Recherche en Climatologie de Dijon, l’INRA d’Avignon, l’Université technologique de Vienne et trois laboratoires de recherche italiens. La finalité de ce projet est de concevoir un outil de décision pour les viticulteurs grâce à la mise en service d’une base de données climatique… Cet outil permettra aux viticulteurs d’anticiper le climat de manière géolocalisé. Ainsi ils pourront prévoir les mesures à prendre pour protéger leurs parcelles de vignes.

Pour le « cru 2014 », de la Nuit Européenne des chercheurs, Benjamin Bois et ses collègues vous invitent à valider les expériences effectuées sur cet outil de décision. À partir de simulations de maturations, de maladies et de croissance du raisin, venez faire des mesures sur des pieds de vignes et évaluez les données. Pour un soir, vous serez l’apprenti vigneron 2.0 !

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