auteur de l'archive Lionel Maillot

Quelques chercheurs et chercheuses de la Nuit 2022

Une soixantaine de chercheuses et chercheurs participent à la Nuit 2022. Voici quelques lignes sur quelques uns…

 

Marion Foucher
Pandémie, guerre, changement climatique : non, Marion ne vous parle pas de 2022 mais de la fin du Moyen-Âge et de la façon dont la ville de Nevers, ses habitants et les autorités ont dû s’adapter aux catastrophes naturelles, forcément imprévisibles
Marion est chercheuse en archéologie au laboratoire ArTéHis.

Thomas Thévenin Comment vous déplacez-vous habituellement dans Dijon ? A pied, à vélo, en transport en commun, en véhicule électrique ou thermique ? Venez échanger avec Thomas et son équipe devant une maquette de Dijon qui simule l’impact des mobilités quotidiennes sur la pollution dans la ville. Une façon de prédire l’évolution de notre ville…
Thomas est professeur en géographie au laboratoire ThéMA

Sophie Nicklaus
Enfant vous n’aimiez pas les épinards, les choux de Bruxelles ou la panse de brebis farcie au grand dam de vos parents qui se demandaient pourquoi ces mets fins et délicats ne trouvaient pas grâce à vos yeux ? Sophie a quelques réponses à fournir… Elle étudie de près le comportement alimentaire des enfants et évalue l’effet des propriétés des aliments. Sophie nous dévoilera à quel point ceci peut ou non prédire le développement et l’évolution des préférences et des consommations alimentaires…
Sophie est directrice de recherche au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation

Pierre Ancet
La recherche sur le handicap peut conduire à inverser son point de vue sur la différence : on peut se rendre compte que des personnes en état de dépendance physique quasi complète peuvent disposer d’autonomie (car l’autonomie est loin d’être seulement physique) ou de capacités sous-estimées, parfois plus développées que chez d’autres humains. Ainsi, le chercheur en sciences humaines peut faire d’imprévisibles découvertes sur l’humanité en général et sur chacun en particulier.
Pierre est professeur de philosophie au laboratoire LIR3S.

Thierry Tran

En cliquant sur l’image : découvrez une bande dessinée sur la vie de Thierry !

À Dijon, on travaille souvent sur le vin mais c’est à une autre boisson fermentée que Thierry Tran, jeune chercheur, s’intéresse : la kombucha. Cette limonade naturelle est obtenue par transformation d’une infusion de thé sucrée par une communauté de microorganismes. Mais, le comportement de cette communauté peut être imprévisible et diminuer la qualité du produit. Thierry cherche à mieux comprendre les interactions entre microorganismes. À la Nuit des chercheurs, grâce à un dispositif digne de nos plus touchantes Kermesses d’autrefois, Thierry montrera comment on peut jouer les cupidons et organiser des mariages entre microorganismes… Tournez méninges !
Thierry est jeune docteur au laboratoire PAM de Dijon

 

Christian Bonatti et Michele Triestino

Christian et Michele sont mathématiciens. Leurs objets d’étude sont abstraits. Cependant – et c’est le pouvoir de notre espace Kermesse ! – ils vont présenter des jeux et des dispositifs « faits maison » qui permettent de ressentir les idées mathématiques qu’ils côtoient quotidiennement. On pourra être surpris par le pouvoir prédictif d’un théorème* ou bien se rendre compte que le hasard… même si c’est très complexe, même si ça part dans tous les sens : ça peut être très bien prédit ! Oui, comme le dit Christian : « Quand c’est du bon hasard, c’est très prédictible ».
Christian Bonatti est directeur de recherche à l’Institut Mathématique de Bourgogne (uB et CNRS)
Michele Triestino est maître de conférence au même institut.

* : Faisant jouer à un jeu de déplacement dans un labyrinthe, Michele racontera qu’un théorème indique qu’au bout d’un moment, on repassera forcément par la case départ, même si le labyrinthe est infiniment grand !

Anna Kiseleva, Arnaud Leleu et Diane Rekow

Sous une tente mystère, vous participerez à leur expérience… Mystère ! Il nous est interdit de « divulgâcher », mais en attendant si vous voulez ressentir (indice) plus de choses sur leurs investigations, jetez un coup d’œil (autre indice) à leurs études : fiche sur Annafiche du Diane
Anna, Arnaud et Diane sont chercheuses et chercheur au sein de l’équipe Cognition et communication olfactives en développement du Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation de Dijon (autre indice !)

Rendez-vous le 24 septembre 2021 à Dijon

La Nuit Européenne des Chercheur·e·s 2021 aura lieu sur le campus de Dijon.

Renouant avec la rencontre, nous vous proposerons l’exploration de cinq lieux différents permettant de discuter avec des chercheur·e·s autour de la thématique « voyages ». Les voyages scientifiques portent-ils le même imaginaire que les voyages culturels, initiatiques ou romancés ? Qu’est-ce que la découverte d’un « terrain » apporte, aujourd’hui, à la démarche de recherche ? Comment les chercheur·e·s se préparent-ils ? Quelles surprises, déconvenues ou fulgurances ont-ils vécu en voyage ?

Les voyages forment-ils la recherche ? Que peuvent nous dire les chercheur·e·s qui étudient les voyages anciens ou les migrations actuelles ?

Autant de thèmes que vous pourrez partager avec une quarantaine de chercheur·e·s, vendredi 24 septembre 2021.

Le programme sera dévoilé durant l’été.

La Nuit 2020 : vendredi 27 novembre à Dijon

La Nuit Européenne des Chercheur.es 2020 proposait trois activités (cf. programme) autour de notre thème « Petits secrets Nocturnes ».

En 2021, deux d’entre-elles sont encore en ligne ici:

  • un webdocumentaire vous permettant une balade dans les dispositifs de la nuit à la rencontre de 12 chercheurs, disponible ici,
  • une émission TV, en direct via ce lien, de 20h30 à 21h45, le vendredi 27, avec des chercheurs de la nuit, dans un décors étonnant et répondant à vos questions, sur la chaine YouTube de la Nuit Européenne des Chercheurs à Dijon.
  • La troisième activité : un « speed searching » national (pour dialoguer avec trois chercheurs surprise lors de séquences de 8 minutes chrono), sera renouvelée fin septembre 2021.

Visuel de la Nuit 2020

Les chercheur·e·s invité·e·s de l’émission TV 2020

  • Emmanuelle Vennin, géologue au laboratoire Biogéosciences

Emmanuelle étudie des roches sédimentaires capables de piéger de l’arsenic.


(Vidéo réalisée pour le webdocumentaire de notre Nuit des Chercheur·e·s).

 

  • Frédéric Debeaufort, chercheur en sciences des aliments au laboratoire « Procédés Alimentaires et Microbiologiques »

Ses travaux portent sur des bio-emballages, fabriqués – par exemple – avec des “déchets” de crevettes…

 

  • Pierre Deffontaines, sociologue au « Centre d’Economie et de Sociologie appliquées à l’Agriculture et aux Espaces Ruraux »

Pierre est allé étudier le monde du travail dans les campagnes ukrainiennes.

 

  • Alexandra Laurent, professeur de psychologie clinique et psychopathologie à l’université de Bourgogne et psychologue clinicienne en réanimation chirurgicale au CHU de Dijon

Elle réalise une étude sur l’impact psychologique de la crise sanitaire actuelle sur les professionnels de réanimation en France.

 

  • Corinne Leloup, biologiste au Centre des Sciences du Goût et de l’alimentation

Elle étudie des neurones du cerveau qui détectent le sucre dans notre corps et leur lien avec le développement précoce du diabète.

 

  • Pierre-Emmanuel Courty, biologiste à INRAe

Spécialiste des mycorhizes, il vient de réaliser une enquête sur la truffe de Bourgogne…

 

  • Olivier Jacquet, historien au Centre Georges Chevrier et à l’Institut Universitaire de la Vigne et du Vin

Spécialisé dans l’histoire et la sociologie de la vigne et du vin, il va chambouler nos croyances en fin d’émission !

Chercheur·e·s dijonnais·e·s participant au speed-searching de la Nuit 2020

  • Kaat Philippe, doctorante en Psychologie au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation, à Dijon.

Kaat étudie les liens entre les comportements alimentaires des jeunes enfants et les pratiques éducatives des parents en matière d’alimentation. Elle a notamment réalisé une étude sur l’alimentation des jeunes enfants pendant le confinement du printemps dernier.

  • Clémentine Durand-Bessart, doctorante en Ecologie au laboratoire Biogéosciences, à l’université de Bourgogne

Clémentine cherche à découvrir quels animaux mangent quels fruits dans les forêts tropicales africaines. Pour cela, elle a compilé beaucoup d’études scientifiques déjà existantes et elle est partie au Gabon interroger les populations qui vivent sur place.

  • Lucile Girard, jeune chercheuse en Sociologie au Centre Georges Chevrier de l’université de Bourgogne

Lucile étudie les parcours professionnels infirmiers, en réalisant des entretiens. Son but est de comprendre comment certaines personnes s’engagent dans la profession infirmière.

  • Morgane Dubied, doctorante en Paléontologie au laboratoire Biogéosciences, à l’université de Bourgogne

Morgane s’intéresse à la forme des crânes de rongeurs, pour découvrir si toutes les espèces de rongeurs ont la même forme de crâne à la naissance. Elle essaye aussi de comprendre la manière dont les rongeurs obtiennent leur crâne adulte.

  • Cécile Jacques, doctorante en Agroécologie à l’INRAe de Dijon

Cécile travaille dans une équipe spécialisée dans la culture du pois. Elle compare les stratégies que développe cette plante si elle manque d’eau au début ou à la fin de sa croissance.

  • Giulia Lelli, doctorante en Philosophie à l’université de Lyon et chargée d’enseignement à l’université de Bourgogne.

Giulia s’intéresse à la manière dont les morts continuent d’exister dans nos mémoires et à travers les productions qu’ils ont laissé. Pour cela, elle réalise notamment des entretiens et analyse des journaux de deuil.

  • Karine Montabord, doctorante en Histoire de l’Art à l’université de Bourgogne

Karine cherche à déterminer le rôle accordé à la danse dans le mouvement intellectuel et artistique Dada, au début du XXème siècle. Elle étudie notamment comment la présence de danseur·euse·s et chorégraphes dans les cercles d’artistes a pu influencer la production artistique des dadaïstes.

  • Lenny Boquet, doctorant en Archéologie à l’université d’Amiens, basé à Dijon

A partir d’analyses d’os humains découverts sur des sites de fouilles archéologiques, Lenny compare l’état de santé des personnes qui ont vécu en ville ou à la campagne il y a 400 ans.

  • Théo Accogli, doctorant en Biologie-santé dans le laboratoire INSERM « Lipides – Nutrition – Cancer » à Dijon

Théo cherche à renforcer notre système immunitaire pour mieux détecter les cancers : en aidant certaines cellules à repérer les cellules cancéreuses cachées dans notre corps, cela pourrait en alerter d’autres pour détruire le cancer.

Rdv le 27 septembre 2019 à Dijon

La prochaine Nuit Européenne des Chercheurs aura lieu vendredi 27 septembre 2019, sur le campus de Dijon.

Sur le campus de l’université de Bourgogne, au cœur d’une scénographie originale, venez rencontrer des chercheurs de tous horizons, discuter avec elles et eux et découvrir les intrigues ou rebondissements de leurs investigations.
Animations, dispositifs de rencontres insolites, ambiances fascinantes, mini-conférences vous rapprocheront des acteurs de la recherche en train de se faire…

LE THÈME 2019 : ENTREZ DANS L’ENQUÊTE

Au quotidien, les chercheurs mènent de véritables enquêtes : ils récoltent et analysent des indices,  formulent des hypothèses, évacuent des fausses pistes, explorent l’inconnu…
À l’occasion de cette « Nuit », glissez-vous dans la peau d’un chercheur-enquêteur ! Quelles sont les méthodes d’investigation ? Quels ont été les éléments déclencheurs ? Quels outils ont-ils à leur disposition ?

Téléchargez le programme de la Nuit à Dijon (1,5 Mo) et « save the date » : 27/09 : 18 h – Minuit…

L’ADN des parchemins médiévaux

L’enquête a commencé aux archives de la ville de Dijon. Martine Clouzot, historienne, a pour quotidien de se rendre dans ce bâtiment. Elle y scrute d’anciens parchemins et en analyse les textes. Au fil des enquêtes, elle n’a pu que remarquer la diversité de ce support d’écriture particulier. Issus de la transformation de peaux animales, les parchemins ont des apparences différentes en fonction de l’espèce dont ils sont fait. Ceci est bien connu des historiens, mais Martine veut mener son investigation plus loin et contacte un généticien ayant déjà fait des analyses ADN sur des parchemins.

C’est lors d’une présentation durant une réunion que Martine fait la connaissance de Éric Bourillot et Éric Lesniewska, chercheurs en nanosciences.  Ces derniers manifestent un intérêt pour ces travaux : ils développent justement des méthodes d’analyses qui pourraient aider Martine. Mais, ces parchemins constituent des défis inédits pour les chercheurs en nanosciences car ils doivent concevoir de nouveaux appareils. L’enjeu est de taille mais on ne doute plus qu’il éclairera les investigations de Martine. L’infiniment petit ouvre une nouvelle voie vers le passé.

Parchemin en vélin (peau de veau mort-né) ©Bnf

Le 27/09, sous la tente « Scène de Recherche » de Martine, Éric et Éric, autour d’une peau de « chèvre–parchemin » accompagnée de microscopes futuristes, venez découvrir comment des disciplines si différentes s’associent et s’enrichissent mutuellement !

Six experts dans les vignes

 

Association de bienfaiteurs dans les sous-sols de la vigne…

Meurtre au vignoble…

Raphaël Boussageon

 

Les experts de la Côte-d’Or sont bien énigmatiques !

Ils sont biologistes, spécialisés dans l’étude des mycorhizes… Il s’agit d’associations entre des plantes et des réseaux souterrains de champignons. Les mycorhizes peuvent apporter de grands bénéfices aux vignes, notamment une protection. Raphael, Pierre-Antoine, Mathilde, Antoine, Pierre Emmanuel et Daniel se chargent de trouver les meilleures stratégies pour éviter les maladies viticoles et le recours aux intrants chimiques. Ils se transforment alors en profilers d’assassins potentiels, comme le phyloxera ou autre nématode porteur de virus.
Lors de la Nuit des Chercheurs, ils seront autour de leur « scène de crime » : une vigne avec vue sur son sol (!) et vous proposeront de mener l’enquête avec eux, munis de leur instruments scientifiques.

 

L’enquête continuera également lors des Portes Ouvertes de l’INRA à Dijon (12&13/10)

Marion Foucher

Enquête sous fleuve…

Signalement : Femme, localisation complexe : Université de Bourgogne à Dijon, Iéna ou Mayence en Allemagne… et surtout bords et fonds des fleuves…

Marion aurait tout d’abord jeté son dévolu sur la pierre médiévale, enquêtant sur l’architecture et le bâti. Depuis, elle tente de démêler un écheveau d’indices sur les formes de commerce dans les sociétés anciennes, notamment autour d’un nœud dans les réseaux d’échanges : les ports fluviaux. Bien des surprises et beaucoup de pierres destinées à l’architecture, les tombes ou la meunerie sont passées par les fleuves. Dernièrement, avec ses collègues, Marion a fouillé une épave de bateau dans le lit de la Loire. Naufragé au 15esiècle, ce navire à fond plat, transporteur de pierres, ouvre une porte nouvelle dans la compréhension du passé. Marion vous laissera peut-être regarder par le trou de la serrure !

 

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